mardi 30 août 2011

Il faut sauver le soldat Ryan (Blu-ray)


Et voilà! Je peux enfin rédiger mon papier aprés plus de 2h40 d'"où est Charlie" version sanguette sauce barbecue. Il faut dire que le film démarre sur les chapeaux de roue dans une scène de plus de vingt minutes sur le débarquement en Normandie. Si on met de côté certaines blessures tellement grossières qu'elles en deviennent risibles, cette scène reste quand même mythique! Imaginez Tom Hanks fébrile, certainement à cause du surplus de ketchup et de silicone utilisés pour la séquence. On ne lui tiendra pas non plus rigueur de son rôle de militaire pendant la guerre du Vietnam dans Forrest Gump qui lui colle à la peau tout au long du film. Ne manquaient plus que Booba et le Lieutenant Dan pour compléter ce joli tableau.

Il faut sauver le soldat Ryan raconte l'histoire d'une micro compagnie dirigée par le Capitaine John Miller et chargée de retrouver le soldat Ryan dont les trois frères ont déjà perit dans le conflit. L'armée américaine aussi incroyable que cela puisse paraître s'éprend de pitié pour la mère de ces jeunes garçons et décide de tout mettre en oeuvre pour ramener au moins l'un de ses rejetons au bercail.

Je ne saurai vous conseiller de regarder ce film avant la sitcom Band of Brothers et pas l'inverse comme j'ai pu le faire. Le film paraît presque plat à côté des exploits de la easy companie. On a grosso modo deux grosses batailles qui démarrent et cloturent un périple un peu vague, un peu plat, en tous cas bien loin du scénario d'une sitcom de 10 épisodes de 50 mn dans laquelle on peut vraiment opérer un rapprochement avec ces rangers.
Le casting est massif. Fait marrant (ou pas) on y retrouve Tom Sizemore du film Haute sécurité, vous savez le meilleur pote de Frank Leone! Tout ça pour vous dire que le soldat Ryan aura eu le mérite de poser la première pierre de l'association Hanks/Spielberg qui semble raconter les histoires de guerre mieux que personne.
Prenez donc place sur les genoux du barbu à la casquette le plus célèbre d'Hollywwod et dégustez ces quelques Werters...



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samedi 27 août 2011

Un jour sans fin


Un jour sans fin est devenue une expression courante, le type même qu'on utilise au travail par exemple lorsqu'on parle du fonctionnement de la clim' ou d'un nouveau contrat qui vous conduit illico à l'abattoir. Je m'égare alors que le film s'appuie pourtant sur un fait d'actualité tout à fait sérieux, réel en tous cas, à savoir la prédiction des saisons grâce à une marmotte de Punksutawney dans l'état de Pennsylvanie.
Petit flashback dans le scénario : Phil Connors, le monsieur météo d'une chaîne locale est contraint comme chaque année de couvrir le grounhog day, comprenez le jour de la marmotte. Il compte se débarasser de cette corvée au plus vite mais c'est sans compter sur les prédictions de la marmotte qui annonce un hiver sans fin dont notre Monsieur météo savourera chaque seconde, encore et encore....

Ce film est une légende contrairement à Will Smith. Il a inspiré de nombreux épisodes de séries tv comme les X files, Charmed ou encore Loïs et Clarck qui ont tous détecté le filon. Malheureusement et comme souvent, rien ne vaut l'original surtout quand il est illustré par Bill Murray, le Jim Carrey de l'époque, l'homme charismatique (entendez moche) dans lequel l'être lambda se reconnaîtra. Il est épaulé par Andy Mc Dowell, la femme qui ne semble jamais avoir pris une ride en plus de vingt ans de carrière, à croire que sa double carrière dans les cosmétiques semble porter ses fruits.
La répétition n'est pas lourde et le film a su éviter les longueurs en coupant correctement les journées sur un rythme qui ne nous permet pas de nous perdre ou nous ennuyer. Heureusement que ce bon vieux radio réveil à l'ancienne et Sonny et Cher sont là pour nous rappeler qu'il s'agit encore et toujours de la même journée.

Au final le film pose une question essentielle. Que feriez vous s'il ne vous restait qu'une journée à vivre? Ca n'est pas exactement la situation je vous l'accorde mais revivre sans cesse le même jour ne revient il pas tout simplement à être condamné à profiter de la vie jusqu'au coucher du soleil? La réponse est en tous cas superbement illustrée par Phil Connors qui fera de chaque jour une expérience inédite et hilarante.

Foncez pour ceux qui n'ont jamais vu le film et sinon regardez le à nouveau, encore et encore...



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mardi 23 août 2011

Arrête moi si tu peux!




Quand on est gamin on rêve tous à un moment donné de piloter un avion, de soigner les gens ou de leur venir en aide, d'être tout simplement riche! Frank Abagnal Jr. n'a pas fait qu'y songer. Il a été tour à tour pilote de ligne, medecin urgentiste et avocat en n'ayant même pas l'âge requis pour consommer une bière sur le sol américain. Il faut dire que le jeune homme est motivé lui qui voit le cercle parental brisé par un père ruiné qui filoute avec trois bouts de ficelles au grand désarroi de sa mère qui le plantera seul avec le Fisc.
Frank est marqué à jamais tous commes les faux chèques qu'il endosse et échange contre de l'argent liquide. Sa vie de petit garçon prend alors la tournure d'une cavale au nez du FBI et plus particulièrement de l'agent Hanrraty campé par un Tom Hanks des grands jours qui fait plaisir à voir!

Abagnale devait présenter comme un gamin mais faire preuve d'une assurance sans failles. Qui mieux que DiCaprio pouvait interpréter le rôle d'un éternel gamin qui ne cherche que le réconfort d'un proche au delà de toutes ses tentatives d'appels au secours. La relation qu'il entretient d'ailleurs avec le federal à sa poursuite prend grandement part au succés du film. Dès lors qu'il sait qu'il a affaire à un gamin, Tom Hanks se radoucit, et entre dans le jeu de Leo pour son plus grand plaisir lui qui n'a plus de famille fixe depuis bien longtemps.
Je vous l'accorde la crédibilité des faits laisse parfois à désirer. Spielberg a réalisé ce film à partir de l'autobiographie de l'intéréssé qui a dû prendre un malin plaisir à enjoliver les situations pour attirer la sympathie de tout son petit monde. Si voyager gratuitement à l'aide d'une panoplie d'aviateur est réalisable, gérer un service d'urgences médicales sans même toucher à un stétoscope semble totalement incroyable. Selon les dires du bandit, les décisions se prenaient par les internes, il n'avait qu'à les appuyer en hochant la tête. Il avouera néanmoins être à l'origine de la mort d'un nourrisson.

J'invite ceux qui n'ont pas vu le film à sauter ce paragraphe et les autres à rester béats comme moi devant ces escrots qui deviennent des héros. Il n'y a bien que les Etats Unis pour nous pondre ça. Le mec a quand même détourné des millions de dollars et au lieu de croupir en prison, il est recruté par le FBI et les plus grandes banques mondiales pour contrer les fraudeurs. Sacrée ironie pour ce jeune homme qui aura joué d'audace du début à la fin dans son jeu du chat et de la souris avec les autorités. C'est fabuleux de voir à quel point on se range aussi rapidement et facilement du côté des méchants car ne l'oublions pas, Frank Abagnal Jr. est bel et bien un escroc! Heureusement que les "méchants" sont représentés par Tom Hanks, le seul mec qui ne pourra jamais être méchant!

Peu importe le degré de crédibilité et la bonne ou mauvaise morale délivrée par le film, Spielberg aura su tirer parti de ce fait divers pour nous livrer un bon gros divertissement indémodable. Je regrette presque de m'être emporté contre Tom Hanks dans ma récente chronique sur Band of brothers, il faut dire que j'attends toujours plus de mes héros VHS. Je me rattraperai en collectionnant ses dvd!



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samedi 20 août 2011

Splice (SF by Chief)


Les recherches sur la génétique. Voilà un sujet passionnant largement abordé par la science fiction, directement (Jurassik park, Alien résurrection, Je suis une légende) ou non (La mouche, Bienvenue à Gattaca). Qui ne se questionne pas en regardant l'évolution du vivant, des origines à nos jours, l'adaptation des espèces à leur environnement et l'espoir qu'un jour, des chercheurs seraient à même de trouver les réponses et les solutions dans les gênes, une fois tous les codes du génome déchiffrés ? Des solutions pour l'agriculture, pour soigner les malades... Tout ceci me dépasse et me fascine également.

Mais revenons-en à Splice. Clive Nicoli et Elsa Kast, un couple de chercheurs, est chargé par Newstead pharmaceutical, de faire des recherches génétiques par assemblage d'ADN de différents animaux. Leurs travaux de laborantins les conduisent à créer deux hybrides à partir desquels ils espèrent extraire des protéines qui pourraient servir le monde vétérinaire. La compagnie souhaite, après leur réussite, lancer la production à grande échelle de ces nouveaux médicaments. Les deux chercheurs eux, veulent continuer leurs recherches en incluant de l'ADN humain dans le but de guérir les maladies les plus graves chez l'homme, comme les cancers par exemple. Mais Newstead pharmaceutical, pour des raisons d'éthique, les en dissuade et souhaite remettre cette nouvelle expérience à plus tard. Forcément, je n'ai pas besoin de vraiment vous le dire mais... ça va mal tourner.

Que dire de ce film qui ne restera pas, pour ma part, dans les anales. Il se laisse tout de même regarder. Les acteurs sont assez "bof" (même si Adrian Brody ne fera pas la même erreur* que dans Le Pianiste et gardera une blouse blanche tout le long cette fois-ci). Les effets spéciaux ne sont pas trop moches. Cela reste quand même divertissant et intéressant. Si vous avez l'occasion de le voir, regardez quand même et à moins que vous ne soyez un geek, pas la peine de l'acheter. Je m'en suis chargé pour vous.

*Private joke : mettre un uniforme allemand pour accueillir les russes libérateurs ! Quel abruti ;-)







mercredi 17 août 2011

Braveheart (Blu-ray)


Le film démarre sur le rassemblement de tuning de Mouscron prés de Roubaix à en croire les coupes de cheveux fièrement arborés par nos petits écossais secrètement fans de la coupe mulet de Tony Vairelles. Le jeune William Wallace est témoin de la violence britannique à l'égard des siens qui va jusqu'à instaurer la noctis primae, comprenez la première nuit, comprenez plutôt le droit pour les Lords anglais de profiter de la première nuit des jeunes mariées et ainsi éradiquer secrètement ces rustres en jupe. Le jeune William grandit et épouse secrètement une écossaise pour être véritablement son "premier amour". Les lords décèlent la combine et décident de donner l'exemple en executant cette putain sauvage en place publique. A partir de cet instant précis, William Wallace ne sera plus le même. Le jeune homme plutôt fleur bleu laissera place au fer de lance sanguinaire de la liberté écossaise!

C'est le second passage de Mel Gibson derrière la caméra après le trés marquant Man without a face. Une nouvelle fois le scénario dérange et Gibson aura beaucoup de mal à rassembler les fonds nécéssaires à la production du film. La Warner va même jusqu'à marchander un nouvel épisode de l'arme fatale pour assurer le financement du projet. Tout comme son personnage Mel Gibson clame sa liberté haut et fort et parvient à clôturer son projet au bout de nombreuses années.
Le film en lui même est en quelque sorte un Koh Lanta version médiévale. Tout est sujet à pactes, trahisons, fin de course sur un poteau (pas le même je vous l'accorde mais bon...). Le principal atout de ce film reste cette force qui nous tient éveillé quasiment 3 heures et c'est un exploit quand on me connait! On est guidé par Wallace, on est heureux quand il transperce la gorge de ces ennemis ou qu'il explose le crâne d'un traître pendant son sommeil. N'importe qui se rangerait de son côté d'envie ou de crainte!
Mel Gibson n'oublie pas pour autant la part de divertissement avec quelques scènes myhtiques comme celle où les soldats écossais se pavanent cul nul devant l'armée stricte du roi Edouard d'Angleterre.

La musique est signée James Horner comme bien souvent lorsq'il est question de ballades irlandaises ou tout autre morceau à base de cornemuse. (Remember Titanic)
Le roi de l'épopée illustrée fera malheureusement choux blanc aux oscars, ce qui ne sera pas le cas de Mel Gibson qui repartira justement avec les statuettes du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure photographie, meilleur montage sonore (pour les bruits d'épées qui transpercent les boyaux) et meilleur maquillage, de quoi remplir une grande cheminée!

L'apparition de Sophie Marceau est minime voir presque anecdotique tant le reste du film accapare la pellicule. Mel Gibson débute quant à lui une carrière en tant que réalisateur souvent controversé mais reconnu. S'occuper des divers procés qui lui sont régulièrement intentés et jongler avec ses problèmes personnels doivent d'ailleurs suffire à lui assurer une vie bien remplie...mais c'est une autre épopée ça!



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mardi 16 août 2011

Les rebelles de la forêt (Blu-ray)


Difficile de se faire une place dans l'animation quand on ne sort pas des studios Pixar ou Dreamworks. Ne sortent alors que de petits projets sans batage médiatique ou des sorties dvd sans même passer par le case "ciné".
Je ne suis pas en train de dire que les rebelles de la forêt sont totalement underground. Ils sortent quand même des studios Sony Pictures plus connus pour le developpement des jeux videos que des films d'animation. Peu importe! L'absence du château de la Belle au bois dormant au générique n'entravera rien au succés du film.

Qui dit "petit budget" dit aussi doublage au rabais. Ici pas d'Elie Semoun, ou de Vincent Cassel, pas de Cauet, on s'est rabattu sur des acteurs de seconde zone à la recherche d'une reconversion. Nos deux principaux personnages donc sont doublés par Pascal Légitimus et Julien Courbey (pas celui des guerres de voisinage malheureusement...)

L'histoire raconte la rencontre d'un ours apprivoisé Boog avec un cerf à moitié demeuré Elliot. L'association rappelle vite fait celle d'un certain Shrek avec l'âne mais la ressemblance s'arrête là. Boog commet quelques dérapages avec Elliot, ce qui lui vaudra d'être relâché en forêt quelques jours avant l'ouverture de la chasse. A partir de là, notre ours se décide à regagner son nid douillet dans un périple à travers la forêt qu'il n'est pas prêt d'oublier.

Vous l'aurez compris, le film ne mérite pas un débat de 3h vu qu'il est principalement destiné à un public pré-pubère. On passe cependant un bon moment et une bonne occasion de se rappeller que les films d'animations restent les meilleurs exemples pour prouver à votre compagne qu'il existe bel et bien une différence entre le format dvd et le format Blu-ray. Non mais sérieusement regardez lui les poils, c'est pas de la Haute définition ça Madame!!!!


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samedi 13 août 2011

Benjamin Gates 1 & 2 (Blu-ray)


Les studios Disney pensaient sûrement nous tromper en sortant les éditions Blu-ray de Benjamin Gates mais que nenni! Indiana Jones restera le seul et unique aventurier du septième art. Ou bien la maison Bruckheimer habituée aux films d'aventure pensait peut être donner un nouveau souffle aux Pirates des Caraïbes qui nécéssitent désormais une encyclopédie et 2 tubes de Guronsan pour entrer correctement dans le scénario...encore râté!
Toujours est il que ce nouvel Indiana a changé. Il n'est plus professeur à l'université mais se contente de vivre sur les rentes de son paternel. Il n'a plus l'attirail de l'archéologue, il l'a changé pour la panoplie d'Ethan Hunt dans Mission Impossible. Et surtout son principal défaut : il a hérité de la tête de Nicolas Cage, le pauvre!

Dans le premier épisode Benjamin Gates part à la recherche du trésor des francs maçons grâce aux différents indices qu'ils ont réussi à disséminer au dos de la déclaration d'Indépendance à l'aide du plus vieux procédé d'écriture invisible au monde : le jus de citron! Et ouais!
Comme la quête s'avère simplissime au vu des technologies qu'il developpe, il lui fallait bien un rival, un être prêt à tout pour récupérer ce patrimoine culturel à des fins personnelles et lucratives! C'est Ian Howe plus connu sous ses trait de Boromir dans le seigneur des anneaux qui se voit confier cette lourde tâche. Au milieu de cette guerre d'archéologues, Diane Kruger qui nous rappelle que l'aventurier est avant tout un homme, un vrai!

Le second volet de la saga est une nouvelle chasse au trésor et plus particulièrement de la fameuse cité d'or des Incas. Le simple rapprochement avec un personnage historique du nom d'Esteban vous impregnera d'ailleurs le générique des Cités d'or pour le reste du film. Quoiqu'il en soit l'or n'interesse pas notre héros dans cet épisode. Il tient juste à prouver l'innocence de ses ancêtres dans l'assassinat de Lincoln face aux accusations d'Ed Harris qui campe bizzarement le rôle du méchant cette fois ci...

Au final je trouve ces films un peu maladroits même s'ils restent assez divertissants. Ils reprennent des éléments d'Indiana Jones en les surjouant et là je pense surtout à la difficile relation père/fils qui ne fait pas un pli face au duo Harrison Ford - Sean Connery de la Dernière croisade. On ne peut pas le nier, les effets spéciaux sont au rendez vous, dommage que les stratagèmes mis en place par nos héros soient totalement sur-réalistes. Si encore c'était du second degré!
Diane Kruger ne parviendra pas non plus à éclipser notre Nicolas Cage préféré qui a du obtenir ce rôle par piston tant l'idée du casting reste mauvaise!
Bref! Attendons de voir les nouvelles surprises que nous reserve le troisième volet prévu pour l'an prochain!



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jeudi 11 août 2011

As good as it gets


Nous sommes en 1997 et le monde cinématographique est submergé par un paquebot britannique qui écrase tout sur son passage, raflant l'ensemble des récompenses de la profession. Rien ne semble pouvoir l'arrêter si ce n'est peut être un iceberg droit devant!
Un irréductible semble pourtant résister et il n'est pas gaulois! James L. Brooks défie l'autre James avec cette comédie rafraîchissante qui semble sublimer encore un peu plus Jack Nicholson si besoin était de le faire. Il va d'ailleurs se payer le luxe de remporter l'oscar du meilleur acteur au nez et à la barbe, enfin les trois poils au menton, de Leonardo Di Caprio. Helen Hunt qui complète ce duo remportera elle aussi l'oscar de la meilleur actrice privant ainsi Titanic de deux des récompenses phares dans le monde des statuettes dorées d'Hollywood.

Le film raconte l'histoire de Melvin Udall, écrivain d'une quarantaine d'années dont les excès d'humeurs et les tocs pèsent sur l'ensemble du voisinage et de son entourage. Seule Carole, serveuse dans son restaurant préféré, semble se soucier de lui malgré les réticences de l'ensemble du personnel. Alors qu'il mène sa vie comme bon lui semble, Melvin va être contraint de garder le chien de son voisin gay dont il prend plaisir à critiquer ouvertement les moindres faits et gestes. C'est là que commence sa transformation...ou pas!

Jack Nicholson est juste parfait dans ce rôle d'être inhumain, égoïste, et rancunier à souhait. On finit par se demander si les films dans lesquels il joue sont taillés pour lui ou s'il s'adapte à la perfection à n'importe quelle situation. Sûrement un peu des deux! Melvin est le vieux con de l'immeuble, celui que personne ne peut encadrer mais qui fascine en même temps par son arrogance à toutes épreuves. J'ai presque envie de lui ressembler pour tout vous dire, en un peu plus sympa quand même!
A ses côtés Helen Hunt, plus vraie que nature, approche la bête comme personne. Dommage qu'on ne la voit pas plus souvent dans les films, elle aurait certainement à y apporter. Greg Kinnear et Cuba Gooding Jr complètent le casting du film qui aurait pu mettre à mal le rafiot de James Cameron.
Préférez 1000 fois la vost au doublage français sans aucune intonnation qui rendrait presque le film chiant. Nicholson se regarde en version original de toutes façons!
Je peux vous le dire, j'ai du voir ce film 200 fois en vo, j'en ai même recopié des dialogues entiers au bac d'anglais comme quoi ca sert!

La bande son est signée Hans Zimmer que vous devez commencer à connaître si vous suivez mes chroniques. A base de violons saccadés et d'air de pianos mélancoliques elle est trés agréable à l'écoute et tranche avec la noirceur du personnage de Melvin.
Que vous dire de plus si ce n'est le plaisir que j'ai eu à regarder une fois de plus ce petit bijou dans le payasage des comédies lourdingues à l'américaine. Dommage que je connaisse encore les dialogues par coeur ;)



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lundi 8 août 2011

Moon (Blu-ray) SF by Chief


Comme dans Cosmos 1999, avec le très célèbre Matin Landau, Moon a pour décors notre bonne vieille Lune. Mais celle-ci n'est pas un refuge forcé pour ses occupants, elle ne dérive pas vers l'inconnu à travers l'immensité obscure de l'univers. C'est de l'exploitation de ses ressources dont il est question, possible peut-être de l'imaginer dans un futur proche il y a encore quelques années, un peu irréaliste dans le contexte économique et technologique actuel. C'est le genre de choses qui me fait rêver depuis tout petit, assister comme mes parents, à un exploit comparable à celui des premiers pas sur la lune. Mais j'ai peur de ne plus être de ce monde lorsque l'homme sera capable de réaliser quelque chose d'aussi grand dans l'espace. Un tour sur Mars, bordel ! J'ai même un bouquin avec le planning des missions russes (soviétiques en fait à l'époque) et américaines ! Pfff... c'est trop long. On m'aurait menti ? Bref ! Parlons un peu du film.

La crise énergétique fait rage sur Terre et la solution c'est l'hélium 3, disponible en quantité sur la face cachée de la Lune. Sam Bell, employé par la firme Lunar, est chargé de gérer la station d'extraction minière quasi automatisée. Il est assisté dans cette tâche par Gerty, un ordinateur robot qui est son seul compagnon. Son contrat de 3 ans arrive à terme et Sam, devrait normalement très bientôt retrouver sa famille. Alors qu'il effectue une sortie en rover pour aller contrôler la défaillance d'une machine minière, il est victime d'un accident. A son réveil, il se retrouve à l'infirmerie, les soins étant assurés par Gertry.

On peut trouver une ressemblance manifeste ou un clin d'oeil à 2001 l'odyssée de l'espace dans la relation homme machine, entre Sam et Gertry. Les décors son très sommaires mais assez réussi. C'est en même temps l'esprit réaliste de ce que pourrait être dans le futur, une station spatiale installée sur la lune. Pas de gadget encore trop farfelus pour notre époque. Seul bémol, j'ai trouvé ça très bien mais, un peu mou quand même. A éviter pendant un coup de barre sinon, vous vous réveillerez sur le générique de fin ou sur la musique qui tournera en boucle sur le menu.



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samedi 6 août 2011

Singin' in the rain (vost)


J'aimerai sincèrement que mes grands parents soient toujours là pour me donner un Werters orginal et me raconter un truc du genre "tu vois à l'époque on savait faire de vrais films avec des acteurs charismatiques et bourrés de talent, pas de la 3D en surenchêre avec des premiers rôles artificiels!"
J'aimerai pouvoir leur dire à quel point ils ont raison et leur rappeller quels grands moments cinématographiques ils ont pu vivre!

Généralement les comédies musicales souffrent d'un scénario un peu léger et prétexte à se dandiner à la moindre occasion mais chantons sous la pluie n'est pas de ceux là. Il associe chorégraphies et refrains devenus cultes à un scénario intelligent qui tient parfaitement la route.
Nous sommes à l'âge d'or du cinéma muet dont Don Lockwood et Lina Lamont sont les fiers représentants de l'époque. Seulement le monde change et le cinéma aussi. Le premier film parlant sort sur les écrans et va provoquer un véritable boulversement. Les belles gueules ne suffiront plus, il leur faudra associer une voix plaisante ce qui est loin d'être le cas pour Lina Lamont dont la voix ferait crisser un dentier sur 100 mètres à la ronde! Don Lockwood doit alors trouver une solution pour sauver sa carrière et évoluer avec le public toujours plus exigeant.

C'est juste incroyable de voir le talent des acteurs de l'époque. Les scènes musicales sont quasi toutes tournées en une seule prise malgré leur compléxité. On a des chorégraphies longues et parfaitement synchros sans changement de plans donc sans coupures au montage. Avec du recul le travail sur ces scènes devait être assez effrayant!
Les scènes d'anthologie s'enchaînent jusqu'au fameux "singin' in the rain" mondialement connu sous 25 000 litres d'eau artificielle. La douche froide pour le monde du cinéma qui reprendra cette séquence à maintes reprises. Kubrick pour ne citer que lui l'utilisera à d'autres fins dans Orange mécanique dans une scène devenue culte elle aussi. Malcolm Mc Dowell (orange mécanique) raconte d'ailleurs dans un reportage sa rencontre glaciale avec Gene Kelly aprés la projection du film, pas sûr que ce dernier ait apprécié le clin d'oeil...

Je ne suis pas un amateur de la 3d qui cache souvent un scénario miséreux par des effets spéciaux en vogue. Le procédé n'apporte pas grand chose à mes yeux et je pense que les acteurs de l'époque comme Gene Kelly seraient entièrement de mon avis. Ce film chantant est un véritable divertissement, une prestation artistique captée à un moment donné qui vous donnera le sourire pour la fin de la journée et plus.
Sortez votre parapluie et libérez vous!


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jeudi 4 août 2011

Travis live at the Palace


Bienvenue dans l'antre de Travis le groupe le plus cool du monde. Je n'aime pas trop cette étiquette mais j'aime encore moins quand on leur colle celle de groupe à minettes ou de groupe soft. Où est les mal à être soft bon sang? On n'a pas le droit à la reconnaissance si votre leader n'apparaît pas décalqué au moins une fois par mois dans Voici? Serieusement...
Ce live at the Palace a le mérite d'être honnête et fidèle aux prestations live du groupe. Il donne carrément envie d'acheter ses billets au plus vite même si le groupe est très rare dans l'hexagone. Pour les avoir vu à deux reprises j'approuve ce dvd! Le groupe assure la prestation musicale et se permet quelques minutes de discussion avec le public le tout dans une ambiance bon enfant loin des pogots et de la sudation habituelle...quoique!

Pour ceux qui ignoreraient l'existence même du groupe, Travis est d'origine ecossaise. Apres avoir écumé les bars et premières parties d'Oasis notamment, le groupe a finalement trouvé son public à la recherche d'une pop douce et sans fioritures. Le leader Fran Healy guitariste et chanteur pousse sa voix jusqu'aux sommets même s'il peine à y arriver désormais. Il est accompagné par un bassiste ultra charismatique Doug Payne ainsi que Andy Dunlop à la guitare solo et Neil Primrose à la batterie.
Vous connaissez sûrement leur single "Sing" repris par une grande radio française pour ses spots publicitaires mais par pitié, ne vous arrêtez pas à ca!
Creusez un peu plus et vous y trouverez sûrement votre bonheur.

Je me souviens d'ailleurs de la première fois ou j'ai découvert ce dvd. Je rentrais d'une répète complètement crevé vers les 2h du mat' et à la première chanson je n'ai jamais pu décrocher de mon ordinateur...je vous souhaite la même addiction!



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lundi 1 août 2011

Garden state (Vf...Vost!)


Trop vieux pour jouer les teenagers, trop jeune pour jouer les adultes responsables, Zach Braff a su se positionner comme le représentant de cette génération de jeunes entre 25 et 30 ans _pardonnez moi l'expression_ le cul entre deux chaises!
Je le sais, je suis en plein dedans et c'est sûrement la raison pour laquelle ces films me parlent. Dans the last kiss, la première de mes chroniques, Braff s'attaquait au rôle du jeune père irresponsable et totalement désemparé. Dans Garden state, il aborde le passage dans la vie adulte à travers la mort du parent qui le pousse immédiatement dans la vie adulte, celle où on ne peut plus regarder derrière soi.

Garden State est un état dans les deux sens du terme. C'est d'abord un Etat à part entière qui désigne le New jersey dans lequel a grandi Zach Braff. C'est ensuite un état mental dans lequel on se retrouve lorsqu'on approche la trentaine. Le film montre bien ce ressenti à travers des scènes accélérées dans lesquelles notre héros reste immobile voir impassible face au monde qui évolue à vitesse grand "v" à côté de lui.
Andrew Largeman fuit ses parents depuis qu'ils l'ont placé en internat durant ses jeunes années. Il est contraint de retourner au bercail pour l'enterrement de sa mère et se retrouve face à ses responsabilités. Il y retrouve ses anciens camarades d'école et réalise qu'il n'est pas si étranger à toute cette jeunesse. Ce retour lui permettra également de rencontrer Samantha, jeune épileptique à laquelle il va rapidement s'attacher...

Le titre de ce billet en dit long sur mon visionnage. Préferez immédiatement la vost au doublage français qui ferait passer nos deux protagonistes pour des ressortissants de la trés célèbre High School musical!
En parlant musique, la bande son est extrêmement soignée. Elle a été soigneusement sélectionnée par Zach Braff himself, qui tourne, et réalise également ce film. La multi-casquette lui réussit plutôt bien et j'attends avec impatience la confirmation.
Côté artistes, je me demande presque si le Dr JD n'aurait pas repompé ma playlist Deezer. Choisir un extrait musical sera sûrement aussi difficile que de choisir de franchir l'âge adulte. Allez je me jette à l'eau...quoique...





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