lundi 27 septembre 2010

Monstres & Cie




Ma periode Disney est assez restreinte. Si mes souvenirs sont bons, elle doit partir de Basile detective privé que j'ai vu au cinéma à moitié endormi en compagnie de ma grand mère jusqu'au Roi Lion. Pourquoi je me suis arrêté à cette periode? J'en sais trop rien en fait...1994, cela semble correspondre avec mon entrée au collège. J'avais peut être peur du ridicule par rapport à mon âge, c'est un autre débat auquel je pourrai vous répondre confortablement allongé sur un divan mais nous ne sommes pas là pour ça!

Quoiqu'étant le quatrième film des Studios Pixar, je pense que c'est le premier que j'ai dû voir. L'effet a été immédiat la première fois: la technologie alliée à un scenario original m'a immédiatement captivé. J'ai alors pu mettre a jour mon côté "gaga" avec tous ces personnages si mignons, mignons au point de rendre jaloux ce bon vieux René la taupe...
Quelques années plus tard (c'est à dire hier), j'ai eu l'occasion de regarder à nouveau ce film mais en Blu-ray cette fois ci, une première pour moi. Effet instantané! Rien que le générique Disney avec le château et tout ce qui va avec annonçait la couleur au niveau qualité d'image. J'étais loin de me douter que ma vie d'accro ne serait plus la même à partir de ce jour là!

Interessons nous tout de même quelques instants à l'histoire.
Sully et Bob sont les vedettes d'un monde dans lequel les monstres sont rois. Ils travaillent tous les deux dans une usine chargée de produire de l'energie grâce aux cris d'enfants récupérés pendant leur sommeil. Tout se déroule à merveille jusqu'au jour où Sully ramène malencontreusement une petite fille du monde des humains dans ce monde de monstres.

Le casting français est plutôt timide, on voit bien que le doublage par les "Guest" n'était pas encore à la mode dans l'hexagone. Seuls Eric Metayer et Claire Keim sortent du lot. Un peu pâlichon à côté du casting US composé entre autres de John Goodman, Billy Crystal, Steve Buscemi, etc....

Au final Monstres & cie n'est peut être pas le meilleur Disney mais il a su profiter des technologies 3D et d'une idée de base originale pour attirer l'attention des gens...la mienne en tous cas.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26862.html

Extrait musical

vendredi 24 septembre 2010

Once (vost)




Once, c'est avant tout une jaquette qui a attiré mon attention en tête de gondole de la Fnac rue Sainte Catherine. Un barbu chevelu avec sa guitare sur le dos et une fille tout ce qui a de plus naturelle. Le duo n'était pas sans me rappeler celui formé par Damien Rice et sa compagne de l'époque Lisa Hannigan, irlandais eux aussi et à tendance folk.
Ensuite j'ai regardé la jaquette de plus pres et j'y ai vu le commentaire de Steven Spielberg qui a vendu le film a lui tout seul avec cette citation :" ce film m'a enthousiasmé pour le reste de l'année". Pas rien, surtout venant d'une pointure comme Spielberg.

Pour tout vous dire, j'étais presque emballé avant même d'avoir regardé le film. Les premières minutes l'ont confirmé. A la première chanson j'ai immédiatement lancé le téléchargment (legal est-il besoin de préciser...) de la bande originale.
Le scenario est à l'image des personnages, simple, naturel et presque innocent. Les plans sont febrils, les personnages n'ont même pas de nom. On rentre alors dans l'histoire comme dans un film tourné avec une bande de copains en pleine periode nostalgique et rêveuse.
Pour vous résumer brievement, le film raconte la rencontre de deux personnes qui exorcisent leurs échecs amoureux à travers la musique. Leur relation est ambigue mais leur complémentarité au niveau musical fait rapidement surface.

La bande son est fabuleuse. Elle a été réalisée en partie par Glen Hansard, acteur principal du film et ex leader du groupe folk irlandais The Frames. S'il fallait un coup de pouce pour lancer sa carrière, c'était clairement ce film. La bande son a reçu de multiples récompenses jusqu'aux oscars hollywoodiens, une belle performance quand on connait le chauvinisme des américains. C'est aussi suite à ce succès musical que Glen Hansard a décidé de recréer ce duo fictif avec Marketa Iglova dans une tournée mondiale qui ne prendra jamais réellement fin tant l'engouement du public est grand.
J'ai immediatement voulu prendre part à la communion. Trop tard la première fois. Je me suis juré de tout faire pour les revoir. Ce fut chose faite l'an dernier avec des souvenirs pleins la tête. Un groupe simple avec une relation identique dans le film comme sur scène. Même la relation entre les deux personnages semble ambigue dans la vie réelle.
Et comme une fois ne suffit pas, je retourne les voir en octobre à Paris aussi enthousiaste que la première fois. Je déborde des limites de ce blog mais la voix de Glen est tellement puissante et percutante que j'en ai deja des frissons rien qu'à y repenser.

En attendant, je ne saurais vous conseiller de regarder ce film sans attentes particulières. Laissez vous bercer par la musique et l'histoire suivra naturellement.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=125922.html

Extrait musicaux (si si j'ai le droit)


jeudi 23 septembre 2010

Il l'a fait!!!!!!!!

Ceux qui me connaissent seront soulagés! J'ai enfin craqué pour un Home Cinema avec lecteur Bluray intégré. Non pas que ce soit nécéssaire mais depuis le temps que je tournais autour en comparant les prix au moindre centime sur Internet, j'ai décidé qu'il était temps de me faire plaisir.
Pour les connaisseurs ca n'est qu'un 2.1. Un 5.1 (c'est a dire avec des enceintes à l'avant et à l'arrière) m'aurait coûté quelques ennuis conjuguaux...

La goutte d'eau qui a fait déborder le vase? Incontestablement mon concert 360° de U2 au Stade de France. Je ne prétends pas jouer dans la même cour en terme de moyens technologiques et techniques, mais l'heure est venu pour moi d'investir niveau matos. Marre d'entendre les gens parler Bluray, marre d'entendre en continue la lentille optique de ma bouse payée 30 eur à Boulanger et marre de devoir monter le son de la télé à 50 quand les personnages parlent et vite le rebaisser dès qu'il y a 2,3 explosions dans le film.

En tous cas c'est promis, j'arrête définitivement de vous saoûler avec ça...jusqu'à mon prochain achat ;)

dimanche 19 septembre 2010

Love actually




Love actually, c'est d'abord la rencontre de 2 types de films complètement différents : le cinéma anglais avec un humour raffiné et des acteurs de grande classe, limite snobinards et de l'autre côté les comédies américaines dans lesquelles tout est joué d'avance et surfait à la limite de l'impossible.
Les deux genres marchaient chacun de leur côté, restait à savoir s'ils se compléteraient. La mayonnaise a bien pris puisque le film est un bon mélange des deux genres avec néanmoins un surplus britannique qui donne un peu de legereté à ce film qu'on aurait rapidement pu classer parmis les comédies américaines pour les nostalgiques de Pretty Woman.

Les premières minutes sont presque douloureuses dans le sens ou on cherche qui qu'a joué dans quoi precedemment?, un de mes jeux favoris qui peut vous gâcher un film. Et là encore ça n'est pas une mince affaire avec un casting de all stars anglophones : Hugh Grant, Billy Bob Thorton, Emma Thomson, Liam Neeson, Colin Firth...comme diraient mes amis, la liste est longue et c'est du distingué.

L'histoire est assez complexe puisqu'elle est la somme de differentes vies avec une connexion plus ou moins visible selon les recits. Toutes axées autour de l'amour, elles forment une sorte de panel des situations amoureuses du plus au moins probable. Malheureusement c'est ici que les américains auraient pu s'abstenir de collaborer...le premier ministre anglais qui remet en place le president americain en direct ou le puceau inveteré qui rencontre trois barbies siliconnées qui le rêvent...c'était peut être un peu trop...à moins que ca ne soit de la jalousie pour la dernière, je vous vois deja venir.
Au final, le film fonctionne comme une équation amoureuse. Les prénoms sont inutiles, vous n'en retiendriez pas la moitié.

Histoire 1 : X est un chanteur trash sur le retour. Y son agent tente de l'aider mais la personnalité de X prend constemment le dessus.
Histoire 2: X et Y se marient. Le témoin, appellons le Z, est jaloux de X et aime secretement Y.
Histoire 3: X est ecrivain. Il rencontre Y, complètement étrangère à lui, qu'il tentera de séduire malgré les nombreuses barrières notamment celle de la langue.
Histoire 4: X est le directeur d'une agence de pub, et le mari de Y avec qui il vit une vie bien rangée. Malheureusement, Z sa secretaire en a décidé autrement.
Histoire 5: X vient de perdre sa femme Y. Elle laisse derrière elle Z, l'enfant d'un premier mariage qui intrigue totalement X par son mutisme.
Histoire 6: X est secretaire dans une agence de pub. Elle aime secretement Y mais la presence de son frere Z la freine dans la moindre de ses tentatives. Heureusement N est là pour lui mettre le pied à l'étrier.
Histoire 7: X dragueur raté d'Angleterre, décide de jouer de son côté british aupres de jeunes demoiselles américaines. Y l'en dissuade mais peu importe, quand il y a urgence, il y a urgence.
Histoire 8: X et Y sont doublures de stars du pornos. Leur rencontre est aussi peu probable que comique
Histoire 9: X, premier ministre d'Angleterre en pince pour Y, secretaire maladroite et plutôt naturelle. Son coeur balance entre la raison et les sentiments.

Je n'ai jamais été trés bon en math mais l'équation pourrait se résumer alors à:
X9 + Y9 + Z2 = 9(X+Y) + Z2 = Love actually


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44445.html

Extrait musical

jeudi 16 septembre 2010

Hannah et ses soeurs (vost)




Tout collectionneur a ses incontournables. Les melomanes ont tous l'intégrale des Beatles, les lecteurs ont leur exemplaire de Dostoïevski bien en évidence dans leur bibliothèque et les cinéphiles ont leur références bien connues dont Woody Allen fait partie. Apprécié surtout en dehors de ses frontières et particulièrement chez nous, Allen est un stakhanoviste de la réalisation à raison d'un film par an généralement. Tout n'est pas bon à prendre mais son originalité n'est plus à prouver dans le milieu.

J'ai en fait commencé l'oeuvre du Monsieur avec sa periode "européenne", en dehors de son terrain de jeu habituel à savoir New York. Match Point, le rêve de Cassandre, Scoop, Vicki Christina marquent vraiment un renouveau avec des films dont les tensions amoureuses ou meurtrières nous tiennent en haleine (pas de mauvais jeu de mot) pendant les 1h30 de la projection.
En cinéphile amateur, j'étais obligé (oui oui obligé!) de commencer à me procurer les films qui ont fait son succès jusqu'ici.

Je commence donc avec Hannah et ses soeurs, un de ses plus grands succés dans lequel Woody donne le premier rôle à Mia Farrow qui deviendra rapidement sa femme dans la "vraie vie". S'en suivront des histoires d'adultère à moitié cosanguines peu communes mais nous ne sommes pas là pour ça.....
Le film tourne autour de relations croisées au sein d'une même famille dans laquelle les trois soeurs font la pluie et le beau temps. Le mari de l'une aime secretement l'autre; l'ex de l'une tombe amoureux de l'autre, les 3 soeurs aiment soudainement le même homme. Bref un veaudeville à la Woody Allen difficilement racontable comme bien souvent.
Les amateurs des années 80 avec lunettes teintées, pento et costumes à carreaux ne seront pas décus. Le film a pris un sacré coup de vieux mais l'intrigue reste intemporelle. Le personnage de Mickey, joué par Woody Allen lui-même reste le plus interessant. Un hypocondriaque obsédé et terrifié par la mort qui vient lui aussi perturber ce joli tableau de famille à sa manière. Ce genre de personnage est recurrent dans les films de Woody et marquent clairement son emprunte et sa philosophie de la vie.

Ce film n'est donc pas un incontournable mais il aura eu le mérite de récompenser le travail d'un cinéaste drôle et au combien original qui aura su se renouveller et raconter les problèmes de la vie comme personne.


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1810.html

Extrait musical

lundi 13 septembre 2010

Full Monty




Jusqu'où pourriez vous aller par fierté? C'est la question qui animera les personnages de cette comédie "so british" tout au long du film.
L'histoire se déroule à Sheffield, ancien bastion industriel aujourd'hui en reconversion et qui laisse derrière lui des centaines d'ouvriers sur le carreau. Ces hommes qui ne connaissent rien d'autre que l'usine, hantent les agences d'aide à l'emploi à la recherche du job le moins contraignant et le plus lucratif possible. La revelation survient lorsque Gaz devient le témoin de l'engouement des femmes pour un spectacle local de chippendales. L'idée fait rapidement son chemin : si les femmes payent pour ce genre de spectacle, elles aligneront certainement les Livres pour de vrais mecs au physique certes ingrat mais accessibles et avec une vraie personnalité.

Comme ses prédécesseurs britanniques, The Full Monty est une comédie décapante qui souffle un vent frais sur nos préjugés des anglais tirés à quattre épingles avec leur petit doigt en l'air quand vient l'heure du thé.
Ils nous ressemblent, ils sont tout sauf professionnels. Ils ont leurs défauts mais savent en tirer profit. Ce ne sont pas des appolons mais ils sont extrêmements fiers sous leurs airs bedonnants. Leur attitude rendrait presque William Carnimolla, (présentateur charismatique de Belle toute nue)jaloux devant tant de maturité. Ils sont également beaux tout nus et l'assument.
Ils n'en sont pas moins pour autant des hommes et peuvent se laisser aller à des sentiments comme l'abandon ou la découverte de l'autre sexe.

Ajoutez enfin une bande son mythique, incontournable lors de vos soirées et qui decomplexera le plus coincé de vos convives.
Au final, Robert Carlysle mène sa troupe avec brio et même si les angles ne sont pas parfaitement lisses, l'intention est belle.


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10442.html


Extrait musical

jeudi 9 septembre 2010

Mary à tout prix - Vost




Je vous vois très bien venir mais attention, Mary à tout prix ne se résume pas qu'à la scène où Cameron Diaz utilise le gel "maison" de Ben Stiller. Le film a d'abord été la rencontre du public avec plusieurs personnalités qui ont depuis, rempli à maintes reprises les classements du Box Office.

Commencons par les frères Farelly. Attendus au tournant aprés le trés critiqué mais fabuleux Dumb et Dumber, les deux frangins avaient à coeur de prouver au grand public que leur humour ne se résumait pas qu'au pipi caca. Pari réussi.
Le casting est également à l'origine du succès du film. Cameron Diaz s'affirme comme une actrice incontournable, Ben Stiller passe carrement du statut de comique de scène à celui de superstar du Cinéma. Le film fait un carton. Le debut nous rappelle notre adolescence avec tout ce qui va avec : les bagues, les fringues ringardes et une perpetuelle loose qui semble ne jamais vous quitter. La suite est une revanche sur la vie à coups de gags souvent trash mais jamais réellement méchants. D'ailleurs, chose etonnante, dans chacun de leurs films, les frères Farelly mettent en avant un handicapé, peut être une sorte de manière de se dedouaner ou de justifier leurs immondices deux minutes plus tôt...

L'histoire si certains ne la connaissent pas : Ted est un ado comme beaucoup d'autres, boutonneux et hors du coup. La chance semble soudain tourner lorsque Mary, icône du lycée accepte de se rendre au bal de promo avec lui. Les évènements feront qu'ils se perdront vue à cette période et ce, pendant plus de 13 ans.
Seulement voila, Ted n'est pas prêt de lâcher l'affaire. Il engage alors un detective pour retrouver la trace de Mary mais retrouve également celle de ses nombreux prétendants.

Si vous êtes amateurs des soirées Thema d'Arte, passez votre chemin, ce film n'est pas fait pour vous. Certains le classeront dans les films lourdingues, je n'irai pas jusque là. Le scénario est soigné et la narration bénéficie de l'excellente prestation de Jonathan Richman, chanteur folk a succès qui s'adapte parfaitement au film.
Et si les gags sont parfois trash, pourquoi se plaindre puisque ce sont eux qui nous feront toujours rire?


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18478.html

Extrait musical

lundi 6 septembre 2010

Rencontres à Elizabethtown




"Qu'est ce qui différencie un échec d'un fiasco?"
C'est la réplique qui introduit et qui résume assez bien ce film assez transparent. Vous me connaissez, j'ai le don d'exagérer mais j'en viens enfin à m'interroger sur certains de mes achats impulsifs à commencer par celui ci.
Le premier visionnage m'avait pourtant interpellé. A bien y réfléchir, c'est certainement dû à une bande son aux petits oignons qui ne pouvait être que l'oeuvre d'un melomane. Et quelques minutes de recherche sur le Net plus tard ...bingo! Le réalisateur Cameron Crowe est entre autres connu pour avoir été chroniqueur au Rolling Stone Magazine US. Il est également le réalisateur du plus connu "Presque Célèbre", film totalement axé sur l'univers musical.

Les acteurs? Parlons en! Kirsten Dunst m'a sûrement aveuglé au point d'en oublier Orlando Bloom, Don Juan de ces dames mais transparent pour un rôle principal.
Revenons tout de même sur l'histoire: Drew Baylor est a un tournant de sa vie: il vient de créer la chaussure qui revolutionnera le sport. Resultat, c'est un échec, un fiasco qui lui enlevera même le goût de vivre. C'est alors qu'il apprend le décès de son père et se replonge involontairement dans le cercle familial dont il s'est exclu depuis des années. C'est à ce moment qu'est tout l'intérêt du film (attention ne zappez pas!), Drew fait la rencontre de Claire qui l'aidera à faire son deuil et exorciser ses peurs à travers un road trip musical qu'elle lui a concocté à la manière d'un journal intime.
Il suffit alors à Drew de tourner la clé, passer une vitesse, et lancer la bande son de son périple vers une nouvelle vie.

Ma dernière phrase vous semble un peu "cul cul"? C'est normal et sans doutes dû aux derniers relents de ce film que j'ai encore du mal à digérer.

Infos et Bande Annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53579.html

Extrait Musical