jeudi 31 mai 2012

The hours (vost)


Assez perplexe lors d'un premier visionnage qui remonte désormais à quelques années, je me devais de renouveler l'expérience de The hours. Pourquoi s'infliger ça me direz vous? Parce qu'avec du recul, on s'aperçoit que son réalisateur, Stephen Daldry a marqué le cinéma malgré une filmographie plutôt timide et peu prolifique. On notera surtout les excellents Billy Elliot  et The reader. Parce qu'à y regarder de plus prés, le casting est impressionnant pour représenter la gente féminine : Meryl Streep, Julianne Moore et la méconnaissable Nicole Kidman qui survole littéralement le film dans une prestation pour laquelle elle sera justement récompensée par la plus haute des distinctions.
Enfin pour la seule et bonne raison qu'Ed Harris y campe un gentil, loin de ses éternelles aspirations de pouvoir ou de vengeance et rien que pour ça, je me devais de m'y replonger et de vous le faire partager!

The Hours raconte le destin de trois femmes rongées par la culpabilité et accessoirement les antidépresseurs. Les trois histoires se passent à différentes époques mais révèlent toutes un profond malaise que les années n'altèrent jamais. L'histoire à partir de laquelle toutes les autres vont se greffer est bien celle de Virginia Woolf, paranoïaque reclus au fin fond de la campagne londonienne pour y fuir un quotidien qui l'a littéralement brisé. Son refuge à la solitude reste Mrs Dalloway, ce roman qu'elle tente de mettre sur pieds lorsqu'elle n'est pas habitée par ses sempiternels démons. Quelques années plus tard, on réalise que son roman a inspiré de nombreuses femmes dont Laura, une jeune américaine qui se voile la face sous ses airs de Bree Vandekamp mais aussi Clarissa, qui semble étrangement vivre la romance de Mrs Dalloway dans une version contemporaine et dépoussiérée.

Vous vous en doutez, des passerelles existent entre ces trois histoires afin de ne pas en perdre le fil à chaque changement de mains. Chacune d'entre elles demandera néanmoins toute votre attention malgré l'inévitable brainstorming qui semble se profiler dès les premières secondes du générique de fin!

Au delà d'une bande son soignée et composée par Philipp Glass qui rappelle incontestablement celle du Truman show, on retiendra surtout de ce film des performances d'actrices qui n'hésitent pas une seconde à se mettre à nu malgré quelques artifices plutôt bluffants.
The Hours n'est finalement qu'une course effrénée contre le temps qui passe et la manière de se l'approprier. Je pense sincèrement qu'on l'apprécie selon l'importance que l'on accorde aux minutes qui défilent au compteur de la vie. Je ne saurai donc vous conseiller de le regarder et d'en faire votre propre opinion. Comme je vous l'ai dis, tout n'est qu'une question de timing!


Extrait musical

lundi 28 mai 2012

Un homme d'exception


Quelqu'un m'a dit un jour "Russell Crowe peut tout jouer!" Ce gars là était un fan inconditionnel de l'acteur néo-zélandais, pas le genre à posséder Gladiator en 15 éditions différentes mais plutôt celui à vous dénicher de sombres films underground dont vous n'auriez pas même imaginer la jaquette dans vos rêves les plus fous! Je pense qu'il s'était surtout mis cette idée en tête après avoir vu un homme d'exception, un film signé Ron Howard, le rouquin le plus célèbre des années 70 pour son rôle de Richie Cunningham dans Happy Days.

Le scénario tiré d'une autobiographie éponyme, raconte la vie de John Nash, un petit génie de l'économie prêt à bousculer 150 ans de théories pour acquérir une once de reconnaissance de la part des ses pères. Son intelligence et sa créativité vont d'ailleurs amener les services secrets américains à s'intéresser d'un peu plus près au bonhomme. Il faut dire que nous sommes en pleine guerre froide et que la collaboration de ce genre d'individu avec la sainte patrie américaine ne peut qu'être bénéfique pour endiguer le communisme naissant. John Nash va commencer par décrypter certains codes secrets jusqu'à ce que son implication ne prenne une toute autre ampleur...

Si l'on s'en limite au film, Russell Crowe est bel et bien cet homme d'exception. Il joue juste sans tomber dans le pathos de tous ces acteurs qui cherchent à grappiller un oscar en devenant le nouveau Raymond Babbit du 21ème siècle. Il est cependant bien épaulé par une Jennifer Connelly dont le jeu semble sublimé par la prestation du néo-zélandais.
Ron Howard nous ballade ainsi pendant plus de deux heures entre divers sentiments. Ne sachant plus sur quel pied jongler, le spectateur finit par faire totalement confiance à cet homme qui semble porter tous les maux de la Terre et bien plus encore.
D'un point de vue technique, la photographie est superbe, les maquillages bluffants et la mise en scène totalement maîtrisée par un Ron Howard inspiré. La musique a elle aussi contribué au succès populaire du film en ramassant pas moins de quatre oscars du côté d'Hollywood. Elle est signé James Horner, l'homme dont les cordes vous transportent irrémédiablement vers le sublime. Malgré ce bel engouement, ni son compositeur, ni son acteur principal ne repartiront auréolés de la plus belle des récompenses. Ils seront doublés cette année là par Howard Shore avec la bande originale du Seigneur des anneaux et Denzel Washington pour sa prestation dans le film Training Day.

Vous le savez aussi bien que moi, on ne mesure pas un film en fonction du nombre de récompenses qu'il amasse. Disons simplement que cela aide grandement à sa promotion sur le plan international. Quoiqu'il en soit, je ne saurai vous conseiller d'y jeter un oeil et d'y voir autre chose qu'un remake de Rain Man à la sauce Gladiator, ce serait tellement dommage...


Extrait musical


samedi 26 mai 2012

La vie des autres


Good bye Lenin n'est désormais plus le seul ovni né outre Rhin, à mes yeux en tous cas! Et je n'aurai certainement jamais poser les yeux sur la vie des autres s'il n'avait pas été oscarisé, comme quoi, bien que surfaites, ces petites statuettes dorées ont un impact majeur sur la distribution et du même coup, la découverte d'un long métrage.
Dans une solide reconstitution de la guerre froide, la vie des autres raconte le quotidien des résidents de l'Allemagne Est, celle là même remplie de Kamarades et d'hommes aux idéaux plus larges que leurs mise en pratique. Gerd Wiesler est l'un d'entre eux, fervent supporter du parti mandaté pour espionner l'un de ses compatriotes, l'intellectuel Georg Dreyman soupçonné de véhiculer des pensées peu patriotes aux yeux des dirigeants de la RDA. Il va pourtant vite se rendre compte que l'intérêt de son parti est ailleurs, et particulièrement chez la compagne de ce Dreyman qui semble s'être attiré les faveurs d'un des grands pontes de l'espionnage moderne. Wiesler va alors commencer à sérieusement remettre en question les causes qu'il défend et qu'il croyait jusqu'ici légitimes.

Le film est un excellent vecteur du passé si tenté que vous ayez conservé deux, trois souvenirs de la Guerre Froide malgré les années qui vous séparent du baccalauréat. Ulrich Mühe nous prouve que Christopher Waltz n'est plus le seul germanique à s'octroyer notre empathie en quelques minutes. Le sosie allemand de Richard Jenkins (Six feet under, The Visitor) devient troublant dans une prestation aux antipodes de ce qu'on peut attendre de ce genre de personnage avec notre lourd bagage d’aprioris. Les autres personnages deviennent d'un coup moins charismatiques et me rappellent soudainement ces après-midis de souffrance parentale devant les Tatorts et autres Rex chien flic. C'est dommage même si le cast n'altère en rien l'impact de ce film qui offrira de nouvelles opportunités à son réalisateur Florian Henckel von Donnersmarck, à commencer par la réalisation de The Tourist avec de tous autres moyens.

En plus d'être remarquable, la vie des autres fait réfléchir à une situation qui n'est pas si loin de nous sur l'échelle du temps. Aussi dépassez vos préjugés et préférez la VF si vous ne voulez pas passer à côté de cette belle histoire sur fond politique qui donne à réfléchir. C'est d'ailleurs la période idéale à ce qu'il paraît...


Extrait musical

mercredi 23 mai 2012

Le stratège


Difficile de tenir sa place dans un championnat national quand votre budget se trouve sous 10 tonnes de merde en dessous de la plus petite masse salariale de la ligue. Bien que j'en apprécie la teneur, ces propos ne sont pas les miens mais ceux de Billy Beane, manager frustré des Athletics d'Oakland. Il n'est pas le seul à se plaindre du déséquilibre et du pillage gratuit orchestré par les clubs historiques. En revanche, il aura bel et bien été le premier à combattre le système autrement qu'en allant pleurer auprès de sa hiérarchie. S'appuyant sur les théories scientifiques de Peter Brand, un jeune fana de baseball doublé d'un geek de la statistique, beane va créer son équipe modèle comme on la bâtit dans les jeux vidéos où l'on devient son propre manager. Peu importe la valeur des joueurs en dollars, les chiffres parleront pour eux. Que les laissés pour compte et les cireurs de banc se tiennent prêts car ils sont peut être de nouveau dans les petits papiers du manager!

La pilule sera bien évidemment difficile à avaler pour les recruteurs de la vieille école qui montent rapidement au créneau pour se la mesurer avec une machine qui prétend faire leur job!
Difficile également de convaincre un entraîneur en fin de contrat campé par un Philip Seymour Hoffman méconnaissable sous son crâne chauve et son air bedonnant.
Et si les règles de ce fabuleux sport qu'est le baseball m'échappent toujours, j'aurai au moins le plaisir de découvrir de véritables équipes et non les fictives qu'on nous balance généralement dans ce genre de films. La licence a certainement coûté un bras aux producteurs mais le retour sur investissement est garanti! (Aux USA au moins...) Là bas, le sport est une religion un mythe. Les américains vivent au rythme de leur franchise. ils vont aux matchs comme à la messe et dépensent des sommes conséquentes en cartes de collection et autres goodies. Que le premier français à posséder un Footix authentique en peluche ou une carte contenant une mèche complète de Tony Vairelles me fasse signe...

Le film est même nominé aux oscars, c'est dire si la vie de cet opportuniste intéresse les générations d'amateurs du sport. Le film repartira certainement bredouille des oscars mais il aura au moins le mérite de donner de l'espoir à tout un chacun, sportif confirmé ou joggeur du dimanche qui baisse les bras avant même de prendre part au combat.
Nominer Brad Pitt aux oscars revient plutôt à récompenser Billy Beane pour l'audace dont il a fait preuve et les millions qu'il va engranger en plus des royalties qu'il touche déjà sur son best-seller. Quand le petit poucet devient le monstre, la donne change forcément, quoique...


Extrait musical

dimanche 20 mai 2012

Le magicien d'oz (vost)


Les dimanches sont généralement propices à la découverte des classiques américains chantants. On est reposé et surtout prêts à faire face à l'invraisemblable, le magnifique contrairement au reste de la semaine dont l'on ressort aigri par le travail et le quotidien. C'est qu'il en faut du courage pour affronter le monde en carton de Dorothy! Le film date quand même de 1939 ce qui fait certainement de lui l'un des films les plus vieux qu'il m'ait été donné de voir. Difficile de se remettre dans le contexte d'une époque où mes grands parents commençaient tout juste à cirer les bancs de l'école du village. Les décors font presque mal aux yeux mais les nostalgiques du Main Street de Disneyland Paris retrouveront rapidement leurs marques grâce à cette route de pavés jaunes criards.

Le magicien d'Oz est une énième histoire de Toto et accessoirement de sa maîtresse Dorothy. Devant la cruauté d'une voisine canichopobe, notre jeune fille prend le parti de fuir loin de ce monde cruel. C'était sans compter sur une tornade invraisemblable qui va retourner le petit monde de Dorothy et ses amis. A son réveil, le choc va être terrible puisqu'elle passe d'un monde triste et sépia à un paysage haut en couleurs et en chansons. De là naîtront quelques classiques de la comédie musicale américaine à commencer par le non moins célèbre somewhere over the rainbow que l'on connait tous inconsciemment. Le chemin pour retrouver sa maison sera semé d'embûches mais aussi fait de rencontres aussi improbables que magiques. Elle fera tour à tour la connaissance d'un épouvantail sans cervelle, d'un robot sans cœur et d'un lion sans corones. Une fine équipe pour affronter la terrifiante sorcière de l'Ouest...

Judy Garland signe certainement son plus gros succès cinématographique avec cette fable qui explique à demi mots aux enfants de l'époque qu'il faut se contenter de ce que l'on a. On est dans l'entre deux guerres, la priorité est aux restrictions et aux bonnes valeurs familiales. Heureusement pour nous, Dorothy ne chausse pas ses grands sabots mais une charmante paire d'escarpins rouge paillettes pour nous montrer le long chemin vers la maison. Les costumes sont certes un peu old school mais comment pourrait-il en être autrement pour un film de plus 70 ans. Soyez indulgents pour cette mise en scène et ces chants d'enfants nasillards qui ressemblent étrangement aux voix agaçantes d'Alvin et ses affreux Chipmunks de frères. Le film est toute de même un sacré divertissement pour l'époque si tenté qu'on veuille bien plonger dans ce monde où l'on oublie tout ce qu'on a appris jusque là. Un concept à la Matrix sauce Bisounours pour prendre un raccourci!
Bon divertissement et surtout soyez indulgents!


Extrait musical

jeudi 17 mai 2012

Moonrise Kingdom (vost)


Si j'ai posé mes congés cette semaine, ça n'est malheureusement pas pour me rendre au 65 ème festival de Cannes. Non pas que je n'aimerai pas me balader les doigts de pieds en éventail à scruter les stars de la croisette, je n'ai juste pas été invité! Tant pis! Je me consolerai en profitant quasi simultanément de la sortie du dernier film de Wes Anderson qui fait l'ouverture du festival. Pour ceux qui ne le remettraient pas, ce jeune texan est à l'origine du Darjeeling limited, la famille Tenenbaum ou encore la vie aquatique qui ont tous les trois une place de choix sur mes étagères. (Tout en haut, c'est dire...)
Quoiqu'il en soit je prends place comme de nombreux bordelais qui semblent s'être donné rendez-vous pour prendre part à l'histoire du festival cannois. Seul mon voisin de gauche semble s'être fourvoyé vu ses éclats de rires à chacune des scènes. On pourrait presque croire qu'il regarde video gag, il n'en est rien! Peu importe, il ne me gâchera pas mon plaisir!

Le film démarre sans surprises aucune puisque Wes Anderson nous plonge immédiatement dans son univers onirique dont il est passé maître depuis qu'il a démarré sa courte carrière. La surprise tient certainement du casting plus impressionnant qu'à l'accoutumé. A croire que les sirènes du jeune réalisateur résonnent dans tout le pays puisque Edward Norton, Bruce Willis ou encore Harvey Keitel ont répondu présents. Exit les frères Wilson et Jason Schwartzman dont l'apparition dans le film est presque anecdotique. Il est souvent bon de se renouveler et Anderson l'a bien compris. La seconde surprise tient à la focalisation sur le couple d'enfants qui sont à proprement parler les véritables stars du film n'en déplaise au reste du casting. Un choix plutôt gonflé pour deux puceaux du 7ème art qui s'apprêtent à passer sous le feu des projecteurs d'ici peu, comme quoi le star system n'est pas qu'à mettre à l'actif de la télé poubelle!

Moonrise Kingdom raconte l’idylle de deux jeunes adolescents promis à un amour certain. L'un est orphelin, bouc émissaire de ses bro-scouts et plutôt terre à terre tandis que l'autre vie sa crise d'adolescence alors qu'elle semble vivre dans un confort familial apparent. Le jeune couple décide alors de fuguer pour protéger leur amour des problématiques d'adultes dont ils ne semblent pas encore prendre la mesure. Le geste est beau mais sûrement pas très mûri...Cette fugue estival va alors entraîner une sorte de chasse à l'homme dans le clan des scouts et dans celui de la police locale, peu prompte à ce genre de situation!

Wes Anderson est clairement l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération dont la signature fait désormais loi : un montage esthétique au possible associé à une bande son tout aussi soignée. Je regrette juste un peu qu'il flirte avec un public jeune sur ses deux dernières réalisations. Son Fantastic Mr Fox est à ranger au rayon 8/10 ans alors que Moonrise Kingdom m'a clairement fait l'effet d'un remake du club des cinq remis au goût du jour. Non pas que je me plaigne de faire un bon dans le temps, au contraire j'adore ça! J'aurais juste aimé qu'un tel casting soit mis à profit pour un tout autre projet. Et qui sait? A remonter les étapes comme il le fait Wes Anderson frappera juste la prochaine fois!


Teaser

mercredi 16 mai 2012

Rock (Blu-Ray)

Rock est connu des trois quarts des garçons né dans les années 80, nourris aux films d'action et aux vedettes musclées. Nicolas Cage n'est pas de ceux là il est vrai, mais il signe certainement l'un de ses rôles les plus marquants avant une longue descente aux enfers qui verra son nom assigné à toutes les daubes hollywoodiennes qui n'auront pu se payer de véritable premier rôle. Heureusement pour lui, il est accompagné de Sean Connery, ancien agent secret de sa majesté qui semble trouver une seconde jeunesse depuis qu'il ne compte plus le nombre de cheveux blancs qui lui restent. A noter également la présence d'Ed Harris, méchant parmi les méchants qui devient en passe de décrocher le record du plus grand nombre de batards joué au cinéma. J'ai beau réfléchir, difficile de trouver quelqu'un pour l'égaler en la matière!

Rock lui fait pourtant la part belle dans une première demi-heure qui respire le patriotisme et la soif de reconnaissance. En effet, le Général Hummel, véritable héros de guerre va faire valoir ses droits plus qu'il n'en faut en prenant possession de missiles nucléaires par le biais de la force. Son discours bien qu'agressif se défend totalement. Las des subterfuges de l'armée, le Général veut que son gouvernement reconnaisse les laissés pour comptes et martyres de la guerre en les indemnisant comme il se doit. Il n'a certainement pas choisi le meilleur moyen pour se faire entendre mais la menace vaut souvent mieux que de longs discours et il a pratiqué suffisamment de temps le système pour en apprécier la lourdeur. Il décide alors de prendre l'ancienne prison d'Alcatraz ainsi que ses visiteurs comme QG et moyen de pression contre le gouvernement. Refusant de céder à tout type de menaces terroristes, le gouvernement envoie un spécialiste en explosifs ainsi qu'un ancien détenu retraité d'Alcatraz pour mener l'affaire à son terme...autant vous dire que la mission n'est pas gagnée d'avance!

Michael Bay signe sa première collaboration avec le producteur Jerry Bruckheimer d'une bien belle manière et pose ainsi la première pierre d'une association des plus juteuses dans le tout Hollywood. Armageddon, Pearl Harbor ou encore la série des Transformers en constitueront le ciment! La recette est assez simple puisqu'elle allie des "gueules" du cinéma d'action avec des explosions et menaces terroristes en tous genres. Peu importe le coût des balles, Bruckheimer les encaisse sans mal en transformant de simples films d'action en véritables blockbusters!
Et quel plaisir de redécouvrir Sean Connery autrement qu'en costard cravate, les bras croisés, silencieux dans la main droite. L'écossais a su s'adapter une nouvelle fois et piquer la vedette à l'homme le moins charismatique et le plus chanceux du tout Hollywood, j'ai nommé Nicolas Cage, entre parenthèses neveu de Francis Ford Coppola, enfin je dis ça, je dis rien...
Le film reste un régal des années après, un divertissement que l'on prend plaisir à consommer, surtout lorsque votre compagne vous abandonne pour la soirée.


Extrait musical

dimanche 13 mai 2012

Hot shots 1 & 2


Effectuons aujourd'hui une petite descente dans les années 90 et son lot de parodies. Les plus jeunes d'entre vous ne le savent peut être pas mais ce genre cinématographique n'est pas né avec les frères Wyans et la série des Scary movies dont j'ai arrêté de compter les suites à partir du troisième volet...
Jim Abrahams qui s'était déjà essayé sur y'a t il un pilote dans l'avion signe cette nouvelle parodie en se basant sur les plus gros cartons cinés de ces dernières années...A l'époque Charlie Sheen n'était pas encore alcoolique et bien loin de son statut de tonton modèle. Il campe le rôle de Toper Harley dont la destinée est quasi identique à celle du lieutenant Maverick dans Top Gun. Ceux qui approchent la trentaine passeront le reste du film à chercher les références cinés au bon souvenir du nez collé sur ce bon vieux téléviseur à tube!
Je vous donne quelques pistes pour démarrer votre recensement : Top Gun, Danse avec les loups, Full Metal Jacket ou encore 9 semaines 1/2 font partie de ces films. Je vous laisse trouver le reste. Ramassage des copies dans 1 heure!

Le second volet frappe fort en s'attaquant à l'autre héros des années 90. Du haut de son tas de muscles fraichement constitué et de sa coupe mulet, Charlie Sheen campe cette fois-ci le personnage de Rambo dans une lutte contre Saddam  qui n'a, je l'espère, jamais atteint les frontières irakiennes...On frise le ridicule malgré la présence de seconds rôles étonnants. Le Colonel Trautman joue ainsi son propre rôle et même un peu plus. Il faut croire que le cachet qu'on lui a proposé devait être sévère pour parodier son ancien rôle de béret vert droit dans ses bottes. On pourra également noter la présence de Martin Sheen dans un scène amusante faisant appel à vos vieux souvenirs d'Apocalypse now.

Pour vous dire la vérité, j'ai préféré cumuler ces deux films plutôt que d'en résumer le contenu difficilement racontable sur papier. Et pour être totalement honnête avec vous, on se fout clairement du scénario dans ce genre de film! On préfèrera mille fois la vieille ganache du père de Jeff Bridges en vétéran indestructible ou le regard charmeur de Valeria Golino à n'importe quelle explication scénaristique d'un film qui n'en est pas vraiment un!
Malgré une série de gags estampillés Acme, les deux volets se regardent sans mal. Il se peut même qu'ils vous tirent quelques fous rires en souvenir du bon vieux temps!
Il aura tout de même eu le mérite de me rappeler de bons souvenirs, notamment le second volet qui est certainement l'un des premiers films que j'ai du voir au cinéma... si l'on excepte la fois où je me suis endormi en compagnie de ma grand mère devant Basile, détective privé...une autre histoire, une autre chronique!

vendredi 11 mai 2012

Scott Pilgrim (vost)


Pour être totalement honnête avec vous, j'ai d'abord cru à une blague quand j'ai vu la bande annonce. La star de Juno dans un remake contemporain de Nicky Larson à la sauce Nes 8 Bit. Je me suis rapidement rendu compte qu'il fallait voir plus loin! Seuls les geeks des années 80/90 comprennent le langage de Scott Pilgrim. Il me ramène 15 ans en arrière chez mon cousin, accessoirement mon voisin chez qui j'ai certainement passé des centaines d'heures à délivrer la princesse Zelda ou manger des feuilles de catalpa pour me transformer en raton laveur volant. Je me rends finalement compte que nous n'étions pas si fous que cela!

Le film_ adapté d'un manga à succès_ raconte l'histoire de Scott Pilgrim, un adolescent habité par le rock et les jeux vidéos. Le jeune homme n'a rien d'un amateur lorsqu'il empoigne sa Rickenbaker pour nous assommer avec les premières notes de we are sex bob-omb que vous avez sûrement déjà entendu si vous connaissez Norman et ses vidéos! Derrière ce hit se cache d'ailleurs Beck dont je ne saurai vous conseiller l'écoute sans plus tarder mais je m'égare comme souvent...
Pour en revenir au scénario, Scott fait rapidement la rencontre de Ramona Flowers, une ado pas comme les autres. Sa seule couleur de cheveux suffit à le comprendre! Quoi qu'il en soit, Scott est prêt à tout pour la conquérir y compris affronter ses 7 ex petits copains bien décidés à ne pas lâcher l'affaire...

Vous plissez certainement les sourcils et j'en ferai autant. Il m'a pourtant suffit de quelques minutes pour me laisser embarquer dans ce manga vivant qui n'est pas sans rappeler Kill Bill dans la manière d'aborder le combat. Michael Cera a beau nous donner d’irrésistibles envies d'aller chez le coiffeur que ça n'y changera rien. Ce revival du jeu vidéo nous donne des fourmis dans les doigts à vous reprocurer les vieilles consoles dans un bad trip que vous regretterez dans la minute qui suit l'achat compulsif. Peu importe! Laissez vous guider par Edgar Wright, connu pour avoir réalisé les surprenants Shaun of the dead et Hot Fuzz. Il s'est également adjoint les services de Nigel Godrich pour réaliser la bande son, une sorte de surdoué du son dont les collaborations font référence dans le petit monde du rock. A son tableau de chasse figurent entre autres Radiohead, Travis, Air, Beck ou encore Paul Mc Cartney dans l'une de ses meilleures créations ces dernières années!

Inutile de vous faire un dessin, j'ai retrouvé mon âme d'enfant en lançant cette cartouche dans ma vieille Nintendo sous couvert d'un lecteur Blu-ray bon marché. Le résultat est explosif. Il surprend autant qu'il nous entraîne dans son sillon. Et juste pour le plaisir d'une superbe prestation de Jason Schwartzman vous vous devez de regarder ce film! On se retrouve pour le goûter! Bon film!


Extrait musical

mardi 8 mai 2012

Young adult (vost)


Mardi 8 mai, direction l'Utopia, l'un des derniers cinémas indépendants de cette bonne vieille cité bordelaise. Le café y est bio, les tickets old-school et la programmation éclectique bien que le film démarre sur le générique de la Paramount...pas très indé tout ça mais bon faut bien manger! Qui plus est l'Utopia est le seul ciné qui diffuse encore Young Adult pour une poignée de cinéphiles qui n'ont pas pu se rendre en salle jusqu'ici. J'avais décidé d'y aller pour la dernière, un jour férié en plus. Visiblement je ne suis pas le seul à avoir eu la même idée puisque la salle est bien remplie. En bonus j'ai même droit au clone de Darth Vador dont la respiration haletante est bien partie pour me gâcher la moitié du film...soit!

Young adult est le troisième opus de Jason Reitman, un fils à papa bien décidé à remporter le combat des générations. A son actif, Thank you for smoking, Juno ou encore in the air. Côté paternel on trouve des films comme Jumeaux, président d'un jour ou un flic à la maternelle...vainqueur par KO!
Dans son dernier film, Reitman Jr s'attaque à ce combat des générations qui refusent de glisser dans la caste supérieure de l'âge. Mavis Gary fait justement parti de ces éternels ados qui finissent sans s'en rendre compte par devenir pathétiques. Elle qui a quitté le fin fond du Minnesota pour devenir nègre d'une série littéraire dédiée aux ados en sait quelque chose. Job impersonnel, appartement miteux, façade artificielle (et là je ne parle pas de l'immobilier), Mavis trouve refuge dans la nostalgie et particulièrement avec Buddy Slade qu'elle tient coûte que coûte à reconquérir bien qu'il soit marié et jeune père. Ce combat là n'est pas gagné...

On trouve dans young adult les ingrédients qui ont fait le succès des précédents films de Reitman. Une photographie impeccable, une star qui n'hésite pas à casser son image pour paraître sous son plus mauvais jour et des thématiques comme la solitude, le retour aux sources et le temps qui nous file entre les doigts. Et sachant tout ça j'ai quand même eu du mal à m’approprier cette histoire et m'attacher au personnage interprété par Charlize Theron. La pauvre a beau faire tous les efforts du monde, je ne me serai jamais laissé convaincre autant qu'avec un George Clooney en serial licencieur! Elle a beau se mettre à nu au sens propre comme au sens figuré, on n'y croit pas vraiment. Son histoire vaut pourtant la peine d'être racontée et partagée avec de vieux compagnons de route comme Matt Freehauf l'ancien pestiféré du lycée qui devient soudainement conseiller conjugal de l'ancienne coqueluche du bahut.  

Vous l'aurez compris j'en ressors un peu déçu. J'en attendais certainement plus d'un réalisateur qui avait toutes les cartes en main pour perpétuer une filmographie impeccable jusqu'ici. Au fond, peut être est-ce tout simplement moi qui refuse de le voir grandir et évoluer vers d'autres horizons. J'en viendrai presque à me demander qui de Charlize Theron ou moi est le plus névrosé ancré dans son éternelle nostalgie...je préfère ne pas m'y attarder! 


Extrait musical : Teenage Fanclub - The Concept



dimanche 6 mai 2012

American Pie 4


Vous me croirez ou pas mais j’attendais ce nouveau volet d’American Pie comme un footeux se réjouit à l’approche d’une coupe du monde. Exceptés les volets 4, 5, 6 et 7 qui n’en portent que le nom parce qu’ils parlent du dépucelage du copain du neveu de Stifler, chaque nouvel épisode réunissant le cast d’origine est une sorte de tradition à laquelle je ne peut déroger.
Petit saut dans le temps pour mieux comprendre cet engouement plutôt lugubre. Eté 1999, j’ai les hormones en ébullition et je ne peux m’empêcher de me reconnaître en ces jeunes puceaux avec un sexe à la place du cerveau ! Heureusement pour moi, je ne suis pas le seul ado à me laisser convaincre par la bande à Jim Levenstein, le puceau le plus célèbre du net ! Résultat des courses, mon pote Mat et moi même devenons en un été de véritables experts du film au point d’en réciter les dialogues dans un rendu qui frise la perfection ! Que voulez vous, Internet n’était pas aussi rependu à l’époque, on s’amuse comme on peut !

C’est qu’ils ont grandi nos p’tits puceaux ! Les visages sont désormais marqués, rondelets pour certains, ridés pour d’autres, ainsi va la vie pour tous! Les mauvaises langues n’y verront qu’une finalité pour ce lot d’acteurs ratés qui resteront puceaux du cinéma pour l’éternité. Ce serait vite oublier que son acteur principal Jason Biggs a tourné avec Woody Allen et Alyson Hannigan devenue incontournable pour son rôle dans la sitcom How I met your mother. Passé ça, je vous l’accorde, je pense pouvoir compter les premiers rôles de la bande à Jim sur les doigts d’une main…mais là n’est pas le problème !
Ce dernier volet fait la part belle au nostalgique sans jamais tomber dans la surenchère qui avait pu faire défaut aux précédents opus. Les gags sont plutôt bien maîtrisés et même si certains sont cousus de fil blanc, leur mise en scène vous tirera toujours un sourire ça et là!

L'histoire est somme toute assez banale puisqu'elle rend compte de la réunion des anciens élèves  devenus adultes. La bande a bien changé avec les années qui passent. Toute la bande? Non, un fêtard du nom de Stifmaster résiste envers et contre tous à l'envahisseur prêt à profiter de chaque minute qui lui reste à vivre sur cette foutue planète! Pas vraiment original je vous l'accorde même si le sujet est largement maîtrisé par Jon Hurwitz et Hayden Schlossberg, deux puceaux de la réalisation cinématographique. Pari sur l'avenir ou fin de séries après avoir plombé les trois quarts du budget dans la réunion du casting? Peu importe finalement puisque le résultat est là!
Alors oui vous lirez ça et là que le film est juste bon pour la poubelle comme le reste de la série mais je n'attendrai jamais d'eux qu'ils grimpent les marches du festival ou concourent pour la distinction suprême. J'espère simplement qu'ils me feront passer un bon moment loin des soucis du quotidien et de ceux qui semblent  habiter certains critiques. Mais oui je le conçois, c'est pas de la tarte!


Extrait musical


jeudi 3 mai 2012

Une journée au printemps des ciné concerts



Nous sommes le 2 du mois, la paye vient de tomber. Direction le casino de Bordeaux! Je n'ai pourtant aucun talent particulier pour compter les cartes au blackjack ni même invoquer la chance du cocu ou du débutant. C'est donc tout naturellement vers la salle de spectacle que je me dirige malgré l'appel des sirènes du casino apprêtées comme un soir de réveillon tous les autres soirs de l'année.
Motif? Les ciné concerts, une belle initiative bordelaise qui allie classiques du cinéma et bande son live. Et bien que ces rencontres existent depuis plus de 10 ans, je n'ai franchi le pas qu'aujourd'hui. La faute à Kubrick comme bien souvent puisque 2001 l'odyssée de l'espace faisait partie de l'opération dans un format adapté à l'évènement.
Saucissonné avec l'accord de Vivian Kubrick pour arriver à prés d'1h20 de bobine, vous comprendrez aisément que je me rende seul au casino pour cette unique séance...

L'accompagnement musical est assuré par le groupe Zone libre, situé quelque part entre le rock expérimental et le hip-hop. Seule tête connue, celle de Serge Teyssaut Gay, ancien guitariste de Noir Desir et bras droit de Kubrick pour un soir. Les fans de Yann Tiersen reconnaîtront également Marc Sens, guitariste de talent dont la créativité lui a ouvert les portes du collectif sans le moindre mal.
La soirée s'annonce grandiose même si je reste stoïque devant ce couple de bobos assis  juste devant moi qui partage l'expérience avec leurs enfants entre 6 et 8 ans...Sont ils égoïstes ou justes ignorants? Le film a déjà du mal à convaincre une majorité d'adultes alors des enfants...bref une autre histoire!


Le film démarre et à ma grande surprise, la piste son a été conservée. Non pas qu'elle soit omniprésente sur 2001 mais les dialogues ont leur importance surtout dans une version à moitié amputée. Le groupe attend sagement l'apparition du monolithe qui ne fera finalement pas qu'exciter les singes! Les premières notes fusent, le labo fait désormais journée portes ouvertes. Reverb à fond et pédales de fuzz à saturation, les deux guitaristes nous transportent sans mal dans l'univers du maître. Il y a quelque chose de psychédélique dans cette bande son comme un hommage à un groupe fantôme situé quelque part entre Radiohead et Pink Floyd. Les interventions du groupe sont millimétrées et nous laissent le temps de profiter du film et de cette bataille entre l'homme et la machine qui prend musicalement des airs de western expérimental. On ne demande plus qu'une chose: que le groupe s'emballe! Il en sera justement question lorsque Bowman traverse le vortex spatio-temporel poussant Zone Libre a faire saturer la pauvre sono du casino peu habituée à être malmenée de la sorte.

Au final j'émettrai quand même quelques réserves et notamment sur la qualité du film. Alors que je vous vantais les mérites d'une édition Blu-ray incroyable il y a quelques semaines, le casino nous propose un bon vieux Divx dont la taille des pixels m'a sérieusement fait douter de la qualité de mes nouvelles lunettes, il n'en était rien bien entendu! Deuxième point et non des moindres, j'aurai aimé avoir l'occasion de discuter du projet avec les artistes plutôt que de les voir quitter la scène 30 secondes aprés le clap de fin du film. C'est dommage car ils avaient certainement des choses à dire vu la démarche dans laquelle ils s'étaient engagé en s'appropriant totalement cette bande originale pourtant connue de tous.
Mais ne vous meprenez surtout pas! J'ai quand même passé une excellente soirée sous le signe de l'expérience et de l'audace. Et si ce ciné concert a pu convaincre ceux qui n'avaient jamais osé s'aventurer sur les plaines Kubrickiennes, le pari sera deja amplement gagné!



Ciné concerts bordelais du 2 au 12 mai 2012
Infos et réservations http://www.jeanvigo.com/cineconcerts2012.html


mercredi 2 mai 2012

Brubaker


Quoi de mieux quand un système montre ses limites de s'y immiscer discrètement pour en comprendre les ficelles? C'est tout bonnement le projet d'Henry Brubaker, un directeur de prison plus humaniste qu'humain qui va vivre l'enfer de son futur chantier au cœur même de son fonctionnement. L'expérience a quand même ses limites puisqu'il ne faudra pas plus de 15 jours à notre acteur/directeur pour prendre la mesure de la tâche qui l'attend en haut de la hiérarchie. La faute à qui? A un détenu de longue date qui pète littéralement les plombs dans son cagibi sans lumière de 2 m2 qui lui fait office de cellule. Pour la petite anecdote, c'est Morgan Freeman qui campe cet individu qu'on peine à reconnaître tant on l'a toujours cru vieux et porteur de la bonne parole!

Corruption, dégradations, maltraitance, inégalités, la liste des défauts du pénitencier est longue. Brubaker a du pain sur la planche d'autant qu'il doit faire face à un personnel peu coopératif et une direction qui n'est pas prête de bousculer le système en place depuis des décennies. Peu importe! Robert Redford retrousse ses manches pour auditer ce capharnaüm depuis trop longtemps pourri de l’intérieur. Les mesures seront radicales, peut être mêmes exagérées quand on voit l'importance soudaine que prennent les prisonniers. Ils passent du statut d'esclave à celui de référant pour les prochaines évolutions de la prison. Pas étonnant que le personnel grince des dents en prenant place au conseil du pénitencier auquel participent des représentants de tous bords et j'entends par là des prisonniers! 

Basé sur des faits réels, je vous mentirai si je vous disais qu'il n'a pas pris une ride. Il mériterait une bonne restauration pour faire ressortir des couleurs qui n'en sont pas ou plus! Peut être une stratégie pour faire ressortir le bleu pétant des yeux de Rob après tout...allez savoir!

Finalement le film est également un bon moyen de se rendre compte que l'insalubrité et les conditions de vie des prisons laissaient déjà à désirer dans les années 80. Je ne prétends pas connaître ces établissements, mes connaissances se limitant à ce que j'ai pu en voir dans les films de Sly et autres héros bodybuildés injustement mis sous les verrous. Quoi qu'il en soit, la stratégie utilisée par Brubaker fait mouche et qui sait? Elle pourrait même inspirer d'autres professions et créer de nouveaux postes!


Teaser