Nous sommes en 1971, année durant laquelle les États Unis pataugent encore et toujours au Vietnam. Au lieu de combattre, John Rambo paye sa dette à la société pour un pétage de plombs intempestif qui lui a fait raser la moitié d'une ville à son retour de ce même Vietnam il y a quelques années. Il sort son plus beau couteau Shogun si tranchant qu'il coupe même le barbelé des viets, il s'huile le corps façon compèt' de bodybuilding et le voilà parti pour une mission des plus périlleuses: photographier un camp ennemi! On ne plaisante pas avec la photographie et je le sais pour avoir collaboré à un blog traitant du sujet. C'était pas ma guerre!
Toujours est il que la machine de guerre reprend du service dans ce second volet signé Stallone et James_toujours dans les bons coups_Cameron. Finie la branlette intellectuelle post-vietnam! Rambo va casser du viet et par la même occasion du russe histoire de raviver les cendres de cette bonne vieille Guerre Froide qui sévit à travers tout Hollywood! Fini le mode Koh Lanta à l'aide d'un simple couteau! John bénéficie désormais d'une technologie de pointe et d'une armada de sulfateuses et autres fusils mitrailleurs qui raviront les bruiteurs amateurs d'armes à feu. Le must reste quand même ces fameuses flèches à tête explosive qui raseraient un village du haut de leur 5 cm! Peu importe! Sly s'est toujours débrouillé seul malgré l'abandon de ses pairs et cette nouvelle mission qui part en croûte dès les 10 premières minutes ne fera pas exception.
Petit bémol qui ne ravira pas les bourrins du genre. On apprend dans ce second volet que notre colosse a un cœur sous ses gros muscles pleins de créatine. Après l'avoir donné à sa patrie pendant plus d'années qu'il n'en faut, il est désormais prêt à l'ouvrir à une dame! C'est beau l'amour!
A défaut de trouver un responsable dans le camp adverse, ce bon vieux Rambo va se retourner contre Murdoch, un bureaucrate américain, manipulateur et fainéant qui va faire dans son falesard quand il verra ce que John peut faire avec trois bouts de ficelle. Il a certainement du oublier ses antécédents avec un certain shérif qui lui ressemble étrangement d'ailleurs...
Au delà d'une réalisation qui s'attarde sur des gros plans musclés, on notera également une bande son plus que médiocre et certainement achetée au rabais sur le marché des bandes originales. Certaines scènes deviennent des parodies de cartoons quand la musique se déclenche au mouvement des personnages. A bien y réfléchir, c'est assez hilarant en fait!
Au final et malgré quelques imperfections ce film restera ma référence de gamin, celle là même qui me traînait dans le jardin avec mon arc invisible et mes flèches explosives à destination des voitures qui avaient le malheur de passer devant notre maison. Là encore c'était pas ma guerre, juste celle d'un gamin nourrit par la télé des années 80!
Extrait musical
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