Jack Black de son vrai nom Thomas Jacob Black est né le 28 août 1969 à Hermosa Beach en Californie. Après un court passage à l'université de los Angeles, il troque cahiers et crayons pour la troupe de théâtre de Tim Robbins dans laquelle il se fait rapidement une place. Il grappille ainsi quelques seconds rôles marquant jusqu'à son interprétation pleine d'excentricité dans High Fidelity de Stephen Frears. L'amour extra large des frères Farelly et Rock Academy lui donneront carte blanche pour qu'il prouve au monde entier l'étendue de son talent de pitre. Pourquoi cette biographie me direz vous? Et bien Rock Academy n'est finalement qu'un prétexte visuel du talent de Jack Black un peu comme la moitié des films de Jim Carrey duquel on pourrait le rapprocher de par son authenticité. Jables comme on le surnomme du côté des States s'est doucement mais sûrement fait une place dans le cercle très fermé du Frat Pack. Ce groupe comme son nom ne l'indique pas rassemble cette jeune génération de comiques américains qui deviennent bankable à chacune de leur apparition. On y trouve en plus de Jables, les deux frères Wilson, Ben Stiller, Steve Carell, Vince Vaughn et Will Ferrell, que du beau linge quoi!
Pour en revenir au film, Jack Black campe le rôle de Dewey Finn, musicos plein d'idées qui n'a jamais réussi à percer dans ce qu'il a de plus cher au monde, le rock! Alors qu'il exacerbe ses colocataires par sa paresse légendaire, il se fait passer pour son meilleur ami afin d'obtenir un travail qui lui permettra de participer au loyer. C'est là que Dewey Finn devient Ned Schneebly, professeur des écoles dans une banlieue chic de Los Angeles. D'abord totalement détaché, il va vite percevoir chez ces jeunes bobos coincés une âme de baby rockers en herbe. Il va alors profiter de la situation pour leur enseigner ce qu'il a toujours su faire, le rock n'roll!
Je vous l'accorde le scénario ne vole pas bien haut et le rendu n'aurait certainement pas été le même sans Jack Black. D'autant que le casting est faible à ses côtés. On trouve Joan Cusack, sœur du même nom dont la ressemblance avec son frère devient presque dérangeante au bout de dix minutes de film. On reconnaît également Sarah Silverman, devenue célèbre outre atlantique grâce à sa vidéo dans laquelle elle raconte ses exploits avec Matt Damon. Elle vaut le détour pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue!
Et puis ce doublage français de Jack Black me dit quelque chose...attendez mais c'est Cauet! une fois reconnu, il m'aura fallu cinq minutes pour basculer sur la version originale. Et d'une Jack Black s'apprécie pleinement en VO et surtout Cauet et d'une médiocrité sans nom en ce qui concerne le doublage. Sa voix n'a rien de spécial mais surtout elle est décalée par rapport aux mouvements de lèvres du personnage. Pourquoi les personnages qui deviennent un peu connu cherchent immédiatement à changer de registre. Il existe mille autres façons de se faire du fric, ne venez pas nous pourrir l'image d'un acteur surtout lorsqu'on s'habitue à une voix qui colle parfaitement au personnage!
Tout ça pour vous dire que ce film n'est pas un chef d'oeuvre mais ravira les fans du leader de Tenacious D. Ce type est rock n'roll comme personne et surtout pas ceux qui pensent qu'il suffit de porter un slim et des Rayban pour être du milieu. Ce Jack Black a vraiment quelque chose à lui, il est authentique mais reste crédible dans d'autres registres plus loin que le potache qui lui colle à la peau. Regardez sa prestation dans The holiday, je le trouve juste et la gente féminine va même jusqu'à le trouver attirant, si ça n'est pas de la performance ça!
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