lundi 31 octobre 2011

Tintin et le secret de la Licorne


Les fans du jeune reporter belge auront du attendre plus de 25 ans avant que Spielberg, détenteur des droits, ne se mette un coup de pied au cul pour adapter l'une des bandes dessinées les plus célèbres au monde sur grand écran. C'est le temps qu'il m'aura fallu pour me familiariser avec les bd et surtout le dessin animé matraqué par FR3. C'est également le temps qu'il m'aura fallu pour ancrer dans mon inconscient une image de Tintin qui serait difficilement délogeable, même par l'un des plus grands réalisateurs de ce monde!
Je ne vais pas vous mentir, je partais déjà avec mes apprioris tel un vieux reac' grincheux qui préfère le papier qui sent le grenier aux effets 3d qui sentent le pâté. Et là encore je légende! Dès les premières secondes du film, on peut apprécier la technologie qui fait du jeune reporter un juste milieu entre l'animation et le cinéma. Inutile de chercher les traits de Jamie Bell alias Billy Elliott sur le visage de Tintin, vous ne les trouverez pas comme pour les autres personnages. Ce casting n'aura finalement servi qu'à vendre le film, un peu comme les stars qui prêtent leur voix aux films d'animations. L'exemple le plus flagrant reste quand même celui de Dupond et Dupont interprétés par Simon Pegg et Jack Frost dont la ressemblance saute immédiatement aux yeux...


Le capitaine Haddock ressemble à une marionnette des Guignols de l'info en forme de Bubblehead alors que Gad Elmaleh pose son nom au générique pour le plus grand plaisir de sa maman qui ne l'aura même pas reconnu! (anecdote réelle!)

Pour ce qui est du scénario, le film regroupe trois aventures de Tintin: le crabe aux pinces d'or pour la rencontre avec le Capitaine Haddock et le combo du Secret de la Licorne et du trésor de Rackam le rouge pour l'ossature principale. Les fans de la BD anticiperont les dialogues des 20 premières minutes du film tant la pellicule colle au papier. Spielberg prend quelques libertés sur la suite du scénario dont certaines restent difficiles à avaler par rapport à l'histoire originale.
Il reste tout de même fort à parier que les "amateurs" de Tintin ou ceux qui ne le connaissent que de loin apprécieront le film. Je l'aurai certainement apprécié si Spielberg n'avait pas tant attendu avant de le sortir. Il avait certainement d'autres casseroles sur le feu et vu leur contenu, je ne pourrai jamais lui en vouloir! A part peut être pour la Guerre des Mondes bien entendu...

Je m'en veux sincèrement d'être aussi dur avec deux des personnages qui ont marqué mon enfance mais je me vois mal mentir et pondre un article ditirambique sur une adaptation qui ressemble plus à une occasion d'utiliser la 3d à l'approche de Noël pour se faire du fric qu'à une véritable originalité.
Je comprends aussi tout à fait qu'on puisse apprécier ce film. Je n'ai juste pas retrouvé mon âme de gamin. Tant pis je ressortirai les bandes dessinées du grenier!



Bonus: le générique tv


samedi 29 octobre 2011

Star Wars VI: Le retour du Jedi (Blu-ray)


Et bien nous voilà au bout ! Après moult batailles et autres alliances intergalactiques, la saga tient sa fin ! Dommage que les Ewoks nous accompagnent sur cette dernière ligne droite. Lucas aura défié la loi des effets spéciaux avec l’Empire contre-attaque, il régresse proche du but avec des minis ours en peluches sans aucune expression à qui on préférerait faire un câlin plutôt que de les combattre.
Le film est découpé grosso modo en deux parties. Dans la première, Luke revient chercher ses amis capturés par Jabba le Hutt prêt à tout pour satisfaire son appétit meurtrier et sadique. La seconde partie s’attache à la reconstruction de l’étoile de la mort et de ce fait, à la mission lancée par la rébellion pour enrayer les plans de Vador. La mission sera d’autant plus difficile pour Luke qui doit désormais gérer le fait d’être le fils de l’Empereur du Mal. Quel dilemme!

Le retour du Jedi conclue logiquement l’épopée Star Wars même si Lucas s’est toujours vanté d’avoir 9 épisodes en tête. Trop couteux et trop longs à réaliser ces suites resteront sûrement au placard pour l’éternité à moins que les finances du milliardaire ne s’effondrent ce qui ne semble pas prêt d’arriver.
Le mythe est bel et bien ancré dans les mémoires et si cela ne suffisait pas, la tenue de la princesse Leïa dans ce troisième volet achèvera les fantasmes des geeks et autres collectionneurs des posters des années 80 ! Ces mêmes fans se révolteront pourtant à la sortie des dvd retouchés par Lucas. Il faut dire que cet épisode VI a clairement fait les frais de la frustration d’époque de Lucas. En plus de moderniser certaines scènes, il en rajoute d’autres, recompose certaines musiques avec son nouveau pote financier John Williams, et transforme certains éléments comme le spectre d’Anakin qui en choqueront plus d’un. Je dois vous avouer que j’ai trouvé ça assez gênant surtout quand on a connu les versions originales. Les novices et les plus jeunes ne sentiront même pas la pilule passer. Lucas compte certainement sur cette génération là pour perpétuer son patrimoine (immobilier). Comme toujours il s’adapte à son temps et l’avenir lui donnera certainement raison. En tous cas, les ventes actuelles parlent pour lui !

Je suis presque triste d’arrêter cette saga mais sûrement pas autant que Mark Hamill alias Luke Skywalker dont la carrière cinématographique s’arrêtera là. Sa filmo compte bien deux ou trois nanards mais c’était sans compter sur son rôle de Luke ancré dans les mémoires et qui lui fermera par la même occasion de nombreuses portes. Il peut juste espérer que les Experts ou une autre série adepte du recyclage retrouve son numéro de téléphone. Et pendant ce temps là Han Solo rit…la vie de Jedi est parfois injuste !




Extrait musical

mercredi 26 octobre 2011

La couleur des sentiments


Le soit disant film le plus attendu de l'année faisait sa grande première au Gaumont de Talence. Salle 9! J'aime bien ce chiffre, je pousse alors la porte de cette grande salle...pardon? On est bien salle 9? Non je demande parce que je pensais être dans la remise du cinéma tant le nombre de places est limité. Le film n'est pourtant pas en VO, nous ne sommes pas non plus en plein mois d'août alors qu'est ce qui justifie cela? Sûrement la concurrence du blond à la houpette qui a choisi de faire lui aussi sa première le même jour. Bref! Je suis consigné au second rang de la salle prêt à dégainer mon tube de Doliprane dès le générique final...

Le film, adapté d'un best-seller de Kathryn Stockett, raconte cette Amérique des années 30, effrayée par les noirs, cherchant tant bien que mal à se rassurer en instaurant tout un tas de règles aussi discriminatoires que stupides. C'est plus particulièrement dans la ville de Jackson, Mississipi que naît l'initiative d'une jeune écrivain de donner la parole aux gouvernantes noires. L'Amérique puritaine trop soucieuse de se protéger en aurait presque oublié que ces femmes avaient également des choses à dire et pas seulement deux bras chargés de récurer leur trône et de changer les couches tapissées d'étrons de leurs rejetons. D'abord craintives, ces femmes vont peu à peu se révéler sous la houlette de Aibileen qui traine un lourd fardeau...

Je vous avouerai avoir une fascination pour ce genre de film. Allez savoir pourquoi mais les prédécesseurs comme la couleur pourpre ou les Beignets de Tomates vertes feraient parti de mes dvd de chevet si l'expression existait! Je me demande encore si c'est la bêtise des gens ou la solitude des opprimés qui me fascine tant!
Toujours est il que les deux heures trente de film passent comme une lettre à la poste, surtout quand on le vit dans les conditions dont je vous ai parlé au début de cette chronique. Le torticolis est garanti mais le moment était agréable surtout qu'on ne tombe pas dans le cliché facile des blancs méchants et des noirs gentils. On nous montre qu'il existe des demeurés dans les deux clans, le tout avec des pointes d'humour qui tranchent ce qui pourraient devenir des longueurs! Le scénario s'articule autour de plusieurs petites histoires qui évite également de se morfondre sur notre héroïne aux épaules les plus larges d'Amérique.

La bande son est efficace même si elle n'est pas très cohérente avec l'époque dont nous parle la narratrice. Peu importe! Les malheurs sont intemporels et qui mieux que Bob Dylan pouvait les fédérer pendant 3 minutes 40 de pur bonheur? Rejoignez le mouvement!


Extrait musical

mardi 25 octobre 2011

Star Wars V : L'empire contre-attaque (Blu-ray)


Petit tour d'horizon des bonus avant de démarrer ce nouvel épisode. Pas mal de choses inutiles ou réservées aux geeks soucieux des dimensions du moindre croiseur interstellaire croisé dans l'un des volets de la saga. La force est ailleurs et notamment dans les making-of qui nous permettent de réaliser l'ampleur du phénomène quand les films sont sortis. C'est vrai qu'on a souvent tendance à l'oublier mais les premiers épisodes datent de la fin des années 70!!! C'est là qu'on ne peut qu'être admiratif devant l'audace d'un George Lucas ambitieux et n'ayons pas peur de le dire, génial dans la majorité de ses choix. Petit exemple qui se suffit à lui même. Pour financer le premier épisode, Lucas proposa de ne toucher aucune part sur les recettes du film mais d'acquérir les droits sur les produits dérivés peu rentables pour l'époque. Choix plus que judicieux puisque le merchandising explosera au point de financer à lui tout seul les deux volets suivants!!!

Revenons tout de même à cet épisode puisque je suis quand même payé pour ça! (c'est pas le cas?) L'empire envoie des sondes ça et là dans la galaxie pour retrouver la trace de la Rébellion menée par la Princesse Leïa. C'est finalement sur la planète Hott où il fait paradoxalement froid que l'Empire va lancer son armée de droïdes sans pour autant capturer nos héros qui vont démarrer une longue fuite non sans embûches. Han Solo, Leïa, Chewi et C3PO vont se réfugier chez Lando, un vieil ami de Han Solo pendant que Luke va, sur les conseils du spectre d'Obi-Wan, achever sa formation de Jedi avec Maître Yoda. Ces deux rencontres ne manqueront pas de surprises...

Cet épisode revient souvent comme celui que les cinéphiles préfèrent. Il faut dire que Lucas a mis le paquet avec les recettes qu'il avait pu faire grâce au succès du premier épisode. Il parle souvent dans les documentaires liés au film d'une volonté de créer un véritable film d'aventure comme ceux qu'il regardait quand il était petit. Pas de sabres lasers à l'époque mais de grandes épopées sur notre bonne vieille Terre avec des combats de sabre et d'épée qui faisait rêver n'importe quel gamin de l'époque. Si je voulais être réducteur, je dirai que Lucas s'est contenté de transposer ces schémas dans le futur, remplaçant les épées par des sabres lasers et les bateaux de pirates par des vaisseaux spatiaux. Je ne peux néanmoins lui enlever la créativité dont il a pu faire preuve pour donner vie à un monde imaginaire, futuriste et créateur de rêve pour les gamins du monde entier qui ont certainement rêvé de combattre Vador dans leur jardin avec un manche à balais repeint en bleu pour l'occasion!

Il faut dire que le film est assez divertissant puisqu'il nous amène des paysages glacés de la planète Hott où règnent de vieux Yétis dont la finition laisse à désirer jusqu'à la planète de Yoda assez originale elle aussi. Je n'ai d'ailleurs pu m'empêcher de rire lorsque Luke commence sa formation en portant sur son dos un Yoda en forme de sac à dos comme il a dû s'en vendre des milliers. C'est aussi pour ça que j'aime ce Star Wars des années 80 qui n'hésite pas à créer des quadrupèdes métalliques géants assez réalistes aux côté d'un Yoda en peluche qui fait peine à voir aux côté des derniers épisodes. Le fait est que l'effet était garantit dans les années 80!
A noter également le comportement légendaire de ce bon vieux Han Solo, bourreau des cœurs et macho invétéré devant une princesse Leïa dont la créativité capillaire rajoute jour après jours de nouveaux cheveux blancs à ce pauvre Jean Louis David!
Star Wars a en tous cas ouvert de nombreuses portes, pas toujours de bon goût c'est sûr, mais toujours d'actualité au point de devenir l'un des coffrets Blu-Ray les plus vendus au monde en quelques jours! C'est vous dire si la magie s’essouffle...




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dimanche 23 octobre 2011

Crazy stupid love


Il est minuit passé et je rentre à peine du cinéma. Quel plaisir de regarder un film dans des condition optimales! Dès les premières secondes, j'étais déjà prêt à revendre père et mère pour rebaptiser mon blog en "Confessions d'un accro au ciné"! Je sais déjà qu'il me serait impossible de rentabiliser une carte d'abonnement au cinéma tant je m'éparpille et c'est bien dommage! Je vous l'accorde, blotti au fond de mon canapé je n'ai pas à supporter les coups de pieds dans mon assise ou le voisin qui baffre son cornet de pop corn comme s'il n'avait rien mangé depuis trois jours mais que voulez vous? C'est aussi ça le cinéma!

L'UGC du centre ville offre une programmation vaste et variée. Il propose surtout la version originale qui fait défaut à tous ses concurrents. (J'accepte tous modes de paiement pour cette phrase...)
C'est sur Crazy Stupid Love que nous avons finalement arrêté notre choix. On me l'avait conseillé à plusieurs reprises et je sais maintenant que ces personnes là sont de bon conseil. C'est bon à savoir!

J'ai passé un bon moment et je le dois en partie à Steve Carell qui nous montre une nouvelle fois l'étendue de son talent. C'est qu'il en a fait du chemin depuis 40 ans notre puceau comique! Je réalise d'ailleurs qu'il faut vraiment que je me plonge dans The Office, sitcom US dont il est la vedette!
Carrel joue le rôle de Cal Weaver, un homme sur la quarantaine (décidément) qui se fait méchamment plaqué par sa femme de manière assez brutale. Assommé, il se remet doucement en selle en traînant dans l'un des bars de la ville à la recherche d'une oreille à l'écoute de sa complainte. Il fait alors la rencontre de Jacob alias Ryan Gosling qui semble faire fondre les femmes comme neige au soleil. Épris de sympathie, peut être même de pitié pour ce ringard d'une seule femme, il décide de le prendre sous son aile pour le transformer en Don Juan. Pas une mince affaire tant le comptable semble indécrottable...

On pourrait croire à une énième comédie du looser à qui on refait la garde robe et la coiffure et qui se transforme en beau gosse mais ça n'est pas le cas. Crazy Stupid Love croise différentes histoires, différents destins amoureux qui nous montrent une nouvelle fois la complexité des rapports amoureux. Ne vous en faites pas le film est quand même drôle! C'est là toute la force de Steve Carell et les réalisateurs Glenn Ficarra et John Requa l'ont bien compris pour leur second essai derrière la caméra après le très astucieux I love you Philipp Morris.
Les seconds rôles ont également leur importance. Julian Moore semble taillée sur mesure pour ce rôle de mère de famille en pleine mid-life crisis. Kevin Bacon se contente juste de ramasser les miettes et mettre son nom au générique pour montrer au monde entier qu'il est toujours en vie!

Après presque deux heures le fond noir annonce la fin du film et les spectateurs ont l'air satisfaits dans leur choix. Leurs rires ont parlé pour eux! Peut être se sont ils reconnus au travers des personnages, peut être les enviaient ils? En tous cas le film parle pour eux et de bien belle manière!
Foncez dans vos salles!



Infos et bande annonce

Extrait musical

jeudi 20 octobre 2011

Alien (SF by Chief)


"In space, no one can hear you scream". Voici la conclusion du teaser qui m'a le plus marqué de toute ma vie et non pas parce que j'étais tout petit lorsque le film est sorti en 1979. Mes parents ne m'auraient jamais laissé regarder un tel film à l'âge de 5 ans. Je ne sais plus exactement quand est-ce que je l'ai visionné pour la première fois, ado il me semble, mais ça me fait toujours autant flipper. Alors un conseil, si vous aimez les sensations fortes, mettez vous dans le noir complet, home cinéma bien réglé, beaucoup de basse et laisser vous transporter dans cet univers glauque et bien stressant. La bande son est d'ailleurs vraiment remarquable pour les amateurs de petit bruits et grésillements en tout genre. Bien analogique tout ça ! Du véritable old school.

Le Nostromo, un vaisseau spatial de commerce minier, retourne sur Terre lorsque que l'équipage en cryo sommeil est réveillé par l'ordinateur central. Ce dernier a intercepté un message d'origine inconnue. Dans le contrat qui lie les 7 astronautes à la société qui les emploi, il est stipulé qu'ils sont tenus d'enquêter sur les possibles vies extra-terrestres. Le commandant du Nostromo, va donc prendre la décision de se poser sur une petite planète inconnue afin de trouver l'origine de ce signal.

Je ne vais pas trop m'aventurer en disant que c'est un des premiers grand rôle de Sigourney Weaver, qui sera d'ailleurs présente dans les quatre autres longs métrages que comporte la série. Je trouve ses prestations remarquables. Alien restera quand même le meilleur à mes yeux, même si techniquement, les suites seront plus "modernes". En parlant de modernité, je me suis toujours demandé pourquoi les ordinateurs dans les années 70-80, ont un tas de petites lumières qui clignotent un peu partout ? On va dire que ça devait avoir une fonction bien utile en tout cas ;-) Donc vous verrez, dans Alien, on n'y échappe pas. Cela ne retire en rien la qualité exceptionnelle des décors de ce film qui sont réellement bien faits pour l'époque. On a vu un bon nombre de navets actuels qui ne seront jamais à ce niveau. La bande son et le jeu des lumières nous maintiennent dans un état de peur permanent ! Âmes sensible abstenez vous de regarder une certaine scène. J'hésite justement à dévoiler ce moment du film mais, qui ne connaît pas Alien finalement ? Peut-être la scène de film la plus marquante de tous les temps, lorsque cet intrus fait enfin son apparition dans le réfectoire du Nostromo. Et de qu'elle manière !!! Donc je vous laisse le découvrir par vous-même, si vous ne l'avez pas encore vu (vous saurez immédiatement de quoi je voulais parler). Et si vous avez peur, n'hésitez pas à consulter Maman ;-)

Interface 2037 posez votre question
Demande procédure pour éliminer l'étranger
Programmation impossible
Données insuffisantes


Bande annonce - 1979

lundi 17 octobre 2011

Paul


Aujourd'hui j'empiète sur le terrain de Chief à savoir la SF! J'en suis désolé même si je ne suis pas persuadé qu'il aurait aimé cette comédie plutôt déjantée sur la rencontre du troisième type. Au casting Nick Frost et Simon Pegg, les deux héros du cultissime Shaun of the dead. Malheureusement il ne suffit pas de rassembler le duo pour faire des étincelles. A leurs côtés, il fallait alors un sacré personnage, l'extraterrestre le plus cool de la Terre qui ferait passer Funzy pour le coincé du village. Et là l'équipe internationale du film n'a rien trouvé de mieux que de faire doubler le personnage principal par Philippe Manoeuvre alias Mr Rock n'Folk, juge décalé de la Nouvelle Star et nouvelle coqueluche des imitateurs de France et de Navarre.

L'histoire raconte le trip de deux anglais aux États Unis, Clive et Graeme, nerds confirmés et déterminés à retracer le parcours initiatique des fans de SF. Duran leur périple ils traversent la zone 51 et tombent nez à nez avec Paul, un extraterrestre qui leur demande de l'aide pour regagner les siens. Alors qu'ils ont attendu ce moment toute leur vie, nos deux héros semblent plutôt désarçonnés lors de cette première rencontre. La suite est un road trip loufoque mené par un extraterrestre sans limites qui va changer la vie de ceux qui auront le bonheur de croiser son chemin.

Inutile de faire une analyse poussée, style intro-developpement-conclusion pour vous préciser que le film est loin d'être un chef d’œuvre. La fluidité et le réalisme de Paul sont indéniables, la tenue du scénario un peu moins...
Pour la petite anecdote, le personnage de Paul a été réalisé à l'aide du procédé de la motion capture, également utilisé pour Gollum dans le Seigneur des anneaux. Ca tombe bien puisqu'on trouve le même acteur aux commandes de ce "monstre" à savoir Andy Serkis qui semble collectionner les rôles de beau gosse!
Au final ce film est un bel hommage aux geeks avec de vieilles références de science fiction comme E.T., Star Wars ou encore Startrek. Préférez néanmoins les originaux auxquels le duo britannique fait référence et ce n'est pas Philippe Manoeuvre qui relèvera le niveau avec sa nonchalance habituelle qui plombe encore un peu plus notre extra-terrestre. Dommage!



Extrait musical


samedi 15 octobre 2011

Star Wars IV: A new hope (Blu-ray)


Fini les conneries on passe dans le vif du sujet! Non pas que les trois précédents volets soient sans intérêt mais le mythe Star Wars ne les a pas attendu pour contaminer la moitié des cinéphiles de notre galaxie. La transition est assez hard je vous l'accorde même si George Lucas a retravaillé de nombreuses scènes. Certains crieront au scandale, d'autres y verront une évolution dans l’œuvre du cinéaste. Je me rangerai plutôt du côté des puristes qui reprochent à Lucas d'avoir touché à leur bébé. J'ai presque été déçu de revoir certains effets spéciaux retravaillés. L'original était fait avec trois bouts de ficelles et des effets de perspective vieux comme le monde et j'avoue découvrir ce Blu-ray avec une certaine nostalgie, voir de l'amertume...Peu importe! Le travail sur la pellicule est tel que je me contenterai des retouches du maître. Qui sait? Il saura bien nous ressortir une édition ultra collector Blu-ray avec les scènes originales, 150 heures de bonus et un coffret en forme de faucon millénium. "Dis chérie? Il me reste encore un peu de place sur nos Billy?"

L'histoire se déroule une vingtaine d'années après l'épisode III. L'empire dirigé par Vador règne sur la Galaxie d'autant qu'il projette la création d'une arme absolue destinée à détruire n'importe quel système. Dans la foulée, la princesse Leia s'empare des plans de cette arme et les transmet au droïde D2 qui ne les révélera qu'en présence de son ancien maître Obi Wan Kenobi. Le chemin sera long pour arriver jusqu'à ce dernier d'autant que les années ont passé et qu'Obi Wan n'est plus ce jeune Ewan McGregor que nous avions quitté dans l'épisode précédent. Heureusement pour l'équilibre de la Force, il va faire la rencontre du jeune Luke dont le potentiel génétique va rapidement le conduire à l'aider.

Nous y voilà enfin! Les vrais personnages à l'origine du succès de la saga. Ici pas de Jar Jar Bings Missa Missa moi ou de Wattoo et ses tours de passe passe. On retrouve Chewbacca et surtout ce bon vieux Han Solo dont le seul doublage français me procure les mêmes frissons qu'à la belle époque! Quel organe!
L'histoire est déjà plus simple que sur les premiers épisodes et Lucas s'est toujours vanté de les avoir réalisé en premier pour leur côté plus ludique et plus lucratif. J'ai toujours du mal à croire qu'il avait déjà les trois premiers épisodes en tête dès le commencement mais bon, ça c'est une autre histoire...
J'ai noté aussi quelques incohérences et j'invite les puristes de Star Wars à me corriger si je fais fausse route. Obi Wan découvre R2D2 alors qu'il le connaît parfaitement dans les épisodes précédents...autre fait, les deux droïdes semblent découvrir la ferme spatiale alors qu'Anakin les avait laissé là bas...des détails je vous l'accorde mais qui prennent toute leur importance lorsqu'on rassemble les épisodes bout à bout!

Je réalise que je n'ai toujours pas dit un mot sur la bande son et personne pour me reprendre??!!! John Williams réalise sans le savoir l'un des thèmes les plus connus au monde si ce n'est LE plus connu. De ce succès naîtront de nombreuses collaborations avec Lucas, Spielberg et autres petits surdoués d'Hollywood.
Sur ce, je vous laisse en bonne compagnie et vous donne rendez-vous au prochain épisode!
Que la force soit avec vous! (enfin placé après 4 épisodes, ouf!)



Extrait musical

mardi 11 octobre 2011

Toy Story 3 (Blu-ray)


S'il est difficile de concevoir démarrer une trilogie par le dernier épisode, c'est pourtant de cette manière que j'ai démarré mon initiation au monde féerique de Toy Story. Je pourrai justifier par 1000 raisons le fait de ne pas l'avoir découvert plus tôt mais aucune ne serait intelligente au final!
Pour vous dire la vérité je l'ai même découvert le couteau sous la gorge devant les files d'attente bondées du CGR de Villenave d'Ornon. On ne choisit pas toujours son programme et pour une fois je ne vais pas m'en plaindre!

L'histoire raconte le quotidien de jouets qui prennent vie dès l'instant où leur propriétaire les posent dans leur bac. Les années ont passées et le jeune Andy a grandi. Il n'a plus l'âge de jouer à la poupée même si cela semble inconcevable pour nos jouets menés par les célèbres Woody et Buz l'éclair. Ils sont donc mis au placard et traînés jusqu'à la garderie la plus proche où ils entrevoient le début d'une nouvelle vie. Sur place ils font la connaissance de la bande à Lotso, un ours en peluche tout doux tout mignon qui leur fait la visite guidée de leur nouvelle maison. Mais la fin de la récréation sonne et les ennuis vont alors commencer...

Impossible de ne pas être nostalgique avec un film comme celui ci. Les 20/30 ans reconnaîtront forcement des jouets qu'ils ont possédé ou d'autres qu'on avouerait difficilement avoir eu entre les mains. Les amateurs masculins de Barbie se reconnaîtront peut être à la lecture de ces lignes...c'est pas grave! L'heure est au coming-out du ridicule, affirmez vous! Pour ma part j'ai reconnu un téléphone en plastique Playschool que je me revois encore traîner par le combiné dans le couloir en parquet ciré de chez mes grands parents. Allez je le partage avec vous!
Vous pensiez peut être que j'allais vous balancer une photo de moi en couche traînant mon téléphone dans la main droite et me curant le nez avec ce qu'il me reste...

Parlons également Blu-ray même si les fans de technologies sont peu nombreux dans l'assistance. Ça tombe bien puisque je mets quiconque et même le plus sceptique des cinéphiles de dénigrer le format Blu-ray sur un film d'animation comme Toy Story. On l'apprécierait presque plus qu'au cinéma tant les textures et les reflets sont lisses, presque tangibles.

Côté casting Woody et Buzz sont respectivement doublés par Tom Hanks et Tim Allen en version originale. Le doublage français est également celui de Tom Hanks mondialement connu des français...Tim Allen l'est peut être moins mis à part les férus de séries des années 80 sur M6 avec Papa Bricole...non? Mais si cette série sur un animateur de télé-shopping dédié au bricolage et dont le voisin lorgne les moindres faits et gestes...toujours pas? Alors là c'est plus de la nostalgie, je m'encroûte clairement!



Extrait musical

dimanche 9 octobre 2011

Stars Wars III: la revanche des Sith (Blu-ray)


Séance brainstorming entre Georges Lucas et ses scénaristes avant le démarrage de l'épisode III
G. Lucas -"Bon les gars on a tissé au maximum avec les 2 premiers épisodes, on s'est fait un max de blé mais maintenant va falloir finir le travail et prouver au monde entier qu'il existe bel et bien des connexions entre l'ancienne et la nouvelle saga"
Scénaristes -"Pas de soucis on va torcher ça vite fait bien fait histoire de passer sur une nouvelle série à propos de survivants sur une île aux pouvoirs surnaturels"
G. Lucas -"M'en fous de votre sitcom du moment que vous me transformez le jeune Anakin en seigneur du mal le tout en moins de 2 heures!"

Ce dialogue résume finalement assez bien l'état d'esprit de cet épisode qui démarrait pourtant bien. Obiwan et Anakin partent secourir le chancelier pris en otage par l'ennemi. Après un combat de prés d'une demi-heure, le jeune Anakin sous la pression du chancelier tue le compte Dooku, ce qui est totalement en contradiction avec l'esprit des Jedi. Anakin nous montre alors sa nouvelle personnalité, celle d'un homme détruit par les échecs, esclave depuis toujours et incapable de venir en aide à ceux qu'il aime. La coupe est pleine ou du moins suffisamment pour qu'il se laisse tenter par le côté obscur de la force qui lui promet monts et merveilles...

Sur le plan visuel les progrés sont incontestables. Seules six années séparent la menace fantôme de la revanche des Sith mais les avancées en termes d'effets spéciaux sont justes remarquables. Les décors approximatifs de game boy sont devenus beaucoup plus fluides tous comme les combats au sabre laser. Le format Blu-ray accentue encore un plus ces contrastes avec des couleures vives et une fluidité qui frôle la perfection. C'est la première fois qu'on constate clairement la différence entre l'édition Blu-ray et ces prédécesseurs. La chute devrait être d'autant plus rude sur le passage à la "vieille trilogie"!

Mais revenons au film et surtout à l'histoire qui nous intéresse le plus! Pour être honnête, peu importent les combats et les attaques spatiales de cet épisode. On s'en fout un peu, on veut juste voir le moment où Anakin bascule totalement du côté obscur de la force pour devenir le légendaire Darth Vador. La dernière demi-heure du film devient extrêmement intense puisqu'on y voit la naissance de Luke et Laïa (façon élevage de lapins) et le renversement politique opéré par le chancelier et ce nouvel Anakin artificiel dont la seule respiration nous fascine.

Malgré la claque technologique que je vais prendre à revenir sur l'ancienne trilogie, je redeviendrai un gamin tout excité à l'idée de revoir un Yoda en peluche et d'entendre cette douce voix de Han Solo me chatouiller les oreilles. C'était le bon vieux temps! Nous verrons alors si le Blu-ray lui donne une nouvelle vie!



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mercredi 5 octobre 2011

Rain man


Rain man est né après sa sortie dans les salles obscures. Pas grand monde n'y croyait y compris Tom Cruise et Dustin Hoffman qui l'avaient même gentiment rebaptisé "two schmucks in a car", comprenez "deux cons en voiture". Pas trés sympa vis à vis des autistes qui n'ont pour une fois pas pris cette remarque au pied de la lettre comme ils le font dès qu'on parle d'eux ou de tout autre handicap de manière générale.
Je me souviens d'avoir vu ce film gamin totalement fasciné par Dustin Hoffman comme l'est un enfant devant quelqu'un de différent...on a peur et on est à la fois fasciné. La fascination est toujours là mais la peur disparaît peu à peu, altérée par un Dustin Hoffman juste incroyable qui ne tombe pas dans le piège du type qui surjoue!

L'histoire, rappellons là pour les moins de 20 ans qui n'auraient pas connu Tom Cruise et sa masse capillaire abondante. Charlie Babbit, concessionnaire automobile endetté, apprend la mort de son père sans ressentir la moindre émotion. Il faut dire que le dialogue a été rompu il y a fort longtemps entre les deux hommes. Cette relation va d'autant plus tourner au vinaigre lorsqu'il apprend que son père à cédé la totalité de sa fortune à un étranger sous couvert d'une institution médicale. Il va alors chercher à en savoir plus sur cet inconnu plus pour récupérer l'argent qui lui semble revenir de droit...

Difficile de parler du film sans le spoiler aussi j'invite ceux qui ne l'ont pas vu à sauter ce paragraphe même si je ne dévoile rien de plus que ce que peut montrer la jaquette ! Ici pas de méchants, pas de sabres laser, seulement deux frères même si certains savent déjà les dégâts que cela peut faire! L'histoire de base est simple. Tout l'intérêt du film repose alors sur la complexité des personnages et sur cette relation à la fois fraternelle et malsaine. Charlie Babbit redevient ce gamin fasciné dont je vous parlais au début. Il ne montre pas son frère du doigt mais presque. Il s'en sert comme d'une vulgaire monnaie d'échange sans appréhender le côté humain et les bouleversements émotionnels que cela pourrait procurer chez n'importe quel individu. Les relations humaines ne sont généralement pas simples et d'autant plus lorsqu'elles naissent sur le tard. Je pourrai m'allonger sur un divan et vous raconter pendant des heures la complexité des relations humaines mais il y a pleins d'autres films qui remplissent mes étagères et dont j'ai envie de vous parler.

Deux mots encore néanmoins... Le duo formé par les deux acteurs principaux est aussi complémentaire qu'efficace. Tom Cruise (tout juste auréolé de la plus grande école d'aviation américaine) est le petit frère fougueux et rebelle. Dustin Hoffman rentre dans le mimétisme parfait des autistes qui en impose bien plus que ses récents rôles tous aussi farfelus les uns que les autres. Le recyclage, c'est moche des fois!
Ce duo aura eu le mérite d'engendrer nombre de parodies et phrases devenues cultes pour toute une génération de gamins fascinés encore et toujours par ce road movie fraternel.


Infos et bande annonce

Extrait musical

lundi 3 octobre 2011

E.T. (SF by Chief)


Voici un des rares films que je suis allé voir au cinéma avec mon père, à la ville et oui, à la ville car à l'époque*, j'habitais dans un petit village où il faisait bon vivre, tout près de Perpignan et les sorties dans la grande ville étaient rares. C'est peut-être pour ça que, même après plus de 10 ans passés ici, lorsque je vais dans Bordeaux, je me sens toujours en mode touriste, prêt à tout photographier comme si j'étais en voyage. Petit, c'est cette imprégnation incosciente qui m'a forgée pour me faire tel que je suis aujourd'hui. Et puis de toute façon, les catalans sont de véritables bourrougnes pour la plupart d'entre-nous, qui ne sortent que rarement de leur grotte (le 66) et lorsqu'ils doivent faire plus de 60 kilomètres, se préparent au voyage comme s'ils partaient aux Etats-Unis ! Mumu, t'as mon passeport ?

L'histoire est la rencontre entre E.T., un extra-terrestre se retrouvant seul et livré à lui même sur Terre et Eliott, un garçon d'une dizaine d'années vivant dans une famille habitant la banlieu de Los Angeles (et pour les catalans là encore, ne pas confondre avec Los Anglessss !!!). Avec son frère et sa soeur, ils vont tout tenter pour garder leur découverte secrète et tout faire pour aider E.T. a retrouver ses semblables. Je ne veux pas en dire plus... maison téléphone... maison... téléphone maison... mais cet alien lui, il est vraiment très gentil !!! Tout le monde va l'aimer !

Au début des années 80, je me souviens des soirées où l'ambiance était chaude et les mecs rentraient, Stan Smith aux pieds... heiiiiin ? Je me trompe de blog là ? Pardon l'accro ! Donc, 1982 : le décors est planté dans ce quartier résidentiel américain, ambiance cuisine ouverte, sombre, pizza géante commandée par des gamins, télé à tube, dictée magique, bombons Pez... Le dream !!! Après avoir vu ce film, quel gamin ne rêvait pas de monter sur son bi-cross MBK à retro pédalage, la casquette à visière courbée bien en place, le balladeur radio-casque greffé sur la tête avec des "duracel" de 2 kilos sur chaque oreille pour s'imaginer poursuivi par la police, franchissant les trottoirs à toute vitesse et se prenant des gamelles en essayant de passer par dessus des fossés boueux ? J'en faisait parti. C'est un film que je regarde environ une fois par an dans les moment de déprime, au coeur de l'hiver, parce qu'il est beau, il nous fait retomber dans nos rêveries d'enfant, quand on se sentait bien, heureux et protégé par ses parents. Les aventures en vélo avec les copains et les copines, rien ne nous faisait peur et on se faisait bien tripper. 9 ans, la bonne époque* même s'il fallait souvent aller au lit avant le fin des films ! Sur ce, trouducusminus... zerospychopathus... trouducusminus... zerospychopathus... trouducusminus... zerospychopathus...


* pour ce qui me suivent régulièrement sur ce blog, toujours à prononcer comme les vieux ;-)



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