vendredi 20 mai 2011

Sherlock Holmes (Bluray - vost)


Quand je pense à Sherlock Holmes, je revois immédiatement le dessin animé avec des chiens pour protagonistes et un générique à vous tirer la larmichette. Les puristes m'en voudront certainement et citeront les romans de Sir Conan Doyle ou les différentes adaptations fidèles qui ont pu voir le jour.
L'heure était venu pour cette bonne vieille Angleterre de dépoussiérer ce mythe pour le rendre_excusez mon écart de langage_ moins chiant et plus proche de notre génération.
Guy Ritchie a alors imposé un relooking sévère à nos deux protagonistes. Watson devient un accro au jeu, garant des excés en tous genres de son compère. De son côté Sherlock Holmes s'adonne à la boxe clandestine entre deux cuites récurrentes. On en attendait pas moins du réalisateur de Snatch, ou encore Arnaques crime et botanique.

Le film démarre sur l'arrestation du sorcier Lord Blackwood (sosie mix d'Andy Garcia et Luke Wilson au passage) en pleine séance de magie noire. Il est condamné à mort par pendaison en présence d'Holmes et Watson pour qui le sorcier a gardé ses derniers mots. Le lendemain, la police réalise que sa sépulture a été profanée et le corps remplacé par un autre homme. Tout laisse à croire que Lord Blackwood est encore en vie. Sherlock Holmes et le Dr Watson décident alors de mener l'enquête en parallèle de celle menée par Scotland Yard.

Commencons par la reconstitution du Londres de la fin du 19ème siècle. La tâche n'était pas évidente mais Guy Ritchie l'a parfaitement réalisée bourrant ses décors de détails d'époque et d'effets spéciaux qui nous transportent sans retenue aucune dans l'époque de Sherlock Holmes. Le support Blu-ray rend d'ailleurs ce Londres presque tangible.
Le duo engagé pour le casting joue juste. Jude Lawe (calmez vous Mesdames!) fait preuve de son flegme so british qui le caractérise dans les 3/4 de ses films. Il lève le petit doigt quand il faut mais recèle une autre personnalité totalement libre et peu convenante. De son côté, Robert Downey Junior fait son boulot toujours armé de ses plaquettes de chocolat héritées de son rôle de super héros Marvel. Il est impulsif, entier mais fait preuve d'une ruse et d'un jugement sans limites lorsqu'il s'agit de mener l'enquête.

Au final les 2 heures de film passent comme une lettre à la Poste et si je ne le retiens pas dans ma liste de favoris, il reste néanmoins un trés bon divertissement "d'époque".


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mercredi 18 mai 2011

Orange mécanique



Mon histoire avec Stanley Kubrick a commencé sur le tard, en licence pour être précis. Une de mes matières portait sur la création me laissant un choix d'exposé assez clair : soit je m'enfilais un bouquin de 500 pages et plus sur la création, soit le film d'un réalisateur dont j'avais vaguement entendu parlé. Inutile de vous dire que le choix a été vite réglé. J'ignorais alors le guepier dans lequel je m'étais fourré en découvrant les 20 premières minutes de 2001 l'Odyssée de l'espace.
Mais revenons à Orange mécanique, peut être le plus gros succès de Kubrick, celui qui aura fait le plus parlé de lui en tous cas en bien ou en mal d'ailleurs. Je me revois la première fois que j'ai vu ce film hilare devant notre professeur d'anglais totalement choquée par les images d'un film dont elle n'avait que vaguement entendu parlé.
Il faut dire que les 30 premières minutes du film ne rejouiront pas les âmes sensibles. Sexe, agression, viol, ultraviolence, perdition, le tout sur une bande son classique orchestrée par Ludwig Van Beethoven. Il serait par contre dommage de s'arrêter sur cette première demi heure pour en tirer toute conclusion négative.

L'histoire pour ceux qui ne la connaitraient pas. Alex, leader d'une bande de voyous dans un Londres futuriste et totalement submergé par la violence, agrémente sa vie par la violence physique ou sexuelle à la vue et au nez de parents qui ne contrôlent plus rien. Il mène "bon" train jusqu'au jour ou la police l'arrête et le conduit immédiatement à la case prison. Une fois à l'interieur il y apprend l'existence d'un tout nouveau traitement qui soigne les prisonniers pour les rendre docils, un peu à l'image des études de Pavlov. Une fois dehors, Alex redécouvre un monde dont il ne régit plus les règles...

Je comprends tout à fait qu'on ne puisse pas aimer ce film malgré son côté avangardiste. Le monde en perdition dépeint par Kubrick n'est finalement pas si loin que ça de certaines sociétés actuelles, mais bon ça c'est un autre débat...
Malcolm McDowell alias Alex réalise une prestation parfaite sous ses airs de parfaite tête à claques. Il signe un rôle plutôt "Skywalkerien" qui lui fermera pas mal de portes tant le film semble déranger l'opinion publique dans un premier temps.
On nous montre des prisons surpeuplées, des gangs, de la violence extrême... vous avez dit film d'anticipation ?

Côté son, Kubrick veut également sortir des sentiers battus pour en faire quelque chose aux limites de l'expérimental. Se frottant au refus des plus grands compositeurs classiques qui refusent de dénaturer Beethoven, il finira par collaborer avec Wendy Carlos pour l'une des bandes originales les plus originales du cinéma justement. Synthétiseur modulaire, vocoder, flangers, tout ce qui peut sortir de l'ordinaire et marcher à contre courant plaît à Kubrick qui garde un oeil sur Carlos comme sur l'ensemble de son processus de création. L'homme était vu comme un tyran, son soucis du détail restant sa principale marque de fabrique.

Je me rend compte que je pourrais encore parler de ce film pendant un long moment mais je vais me restreindre pour un prochain papier sur Kubrick que je ferai après mon passage à la cinémathèque française pour l'expo qui lui est actuellement dédiée.
Le cinéma n'est pas que divertissant, il peut pousser à réfléchir et Stanley Kubrick était certainement le meilleur représentant de ce mouvement malgré sa constante provocation ...ok ok ok je m'arrête!



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lundi 16 mai 2011

Jackie Brown


Jackie Brown est à l'image des enfants de stars qui cherchent à se faire un nom. Quoiqu'on en dise, il sera toujours perçu comme le batard de Pulp Fiction, le film d'un Tarantino qui joue la facilité sous pretexte d'avoir déjà bluffé la grande famille du cinéma.
Cependant, se fier à ces "on dit" serait une véritable erreur car ce film aurait eu meilleure presse s'il avait été tourné par n'importe quel autre réalisateur.

Trafficant d'arme de seconde zone, Ordell Robbie gère sa petite entreprise comme le mac qu'il a toujours rêvé d'être, grâce à son blabla et son 9 mm. Son business se déroule sans accrocs jusqu'au jour où il décide de rappatrier son argent qu'il blanchissait jusque là sur un compte bancaire au Mexique. C'est la qu'intervient Jackie Brown, hôtesse de l'air qu'Ordell utilise comme passeur pour ne laisser aucune trace au niveau des douanes. C'était sans compter sur les rapaces de son entourage, tous prêts à le doubler pour récupérer le butin.

Si Tarantino garde ses histoires de gangsters en trame de fond, il joue l'effet surprise sur la forme, passant d'un style plutôt rock n' roll seventies à un univers baigné par la Soul music des Delfonics et autres groupes phares qui complètent une bande originale totalement acquise d'avance.
Le casting est une nouvelle fois impressionnant. Samuel L. Jackson et sa crinière factice sont accompagnés d'un Robert De Niro méconnaissable mais toujours aussi impeccable. On peine d'ailleurs à le reconnaître avec ses 20 kgs en plus qui nous rappellent sa prestation finale dans Raging Bull. S'ajoutent Pam Grier, Robert Forster, Michael Keaton ou encore Bridget Fonda qui font de ce policier peu conventionnel un récit à "multi têtes" comme seul Tarantino en a le secret.

Aussi je ne saurai conseiller à ceux qui aiment vaquer à leurs occupations tout en regardant un film de se focaliser sur celui ci. Le scénario part dans tous les sens, on a différents points de vue de la même scène, certains personnages morts deux minutes auparavant réapparaissent d'un coup...bref du Tarantino classique à déguster avec la plus grande attention.



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samedi 14 mai 2011

Mariage à la grecque



Voilà l'une des comédies les plus rentables du box office U.S. et bizzarement il ne s'agit pas d'une histoire américaine. Ici, pas d'étudiants accros au sexe ou de fêtes de fin d'études durant lesquelles la bière coule à flots.
L'histoire est universelle, elle n'a rien de novateur encore fallait il avoir les capacités de la mettre en scène de manière originale et drôle.

Toula est une jeune fille grecque totalement muselée par sa famille. Pour ne rien arranger aux choses la nature ne s'est pas montrée généreuse avec elle avant qu'elle ne se découvre un potentiel de séduction certain. Elle est l'Ugly Betty grecque, le thon qui devient un canon apres avoit ôté ses lunettes, changé sa garde robe et poudré son visage. Elle fait alors la rencontre de Ian, le beau gosse de service, alias Aiden, le poète charpentier de Carry dans Sex and the city. Il n'est pas grec mais va tout faire pour se faire accepter par la famille de Toula, qui ne voit vraiment pas d'un bon oeil l'arrivée de ce "Xeno" dans le cercle familial.

A noter que le scénario est né d'une idée originale de Nia Vardalos qui joue également le rôle principal du film. Cette dernière s'est contenté de porter l'histoire de sa propre vie sur les planches jusqu'à ce qu'un certain Tom Hanks découvre la pièce et y perçoive un potentiel "bankable" pour sa société de production. Le pari est réussi puisque le film ne demandera qu'un investissement mineur. En effet, en dehors de John Corbett qui ne connait que la seconde zone jusque là, le reste du casting est anonyme, presque familial. Pour vous donner une idée, le film a coûté 5 millions de dollars et en a rapporté plus de 368...de quoi mettre Forrest Gump à l'abri de n'importe quelle tempête!

Aussi drôle que simple, le film ne peut laisser indifférent. On nous vend la plus vieille histoire du monde dans un emballage frais et complètement typique. Dépaysement garanti!



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mercredi 11 mai 2011

Le fabuleux destin d'Amélie Poulain


J'adore Montmartre. On s'y sent dépaysé de la capitale même si la frontière fictive ne compte que quelques centaines de mètres. Bien sûr on est loin des paysages de la Butte dans les années 20, le quartier est devenu en partie artificiel, totalement touristique mais ne perd jamais de son charme à chacune de mes visites.

C'est ce Paris là qu'a dépeint Jean Pierre Jeunet, laissant de côté pour un temps aliens et autres films fantastiques pour une comédie romantique aux allures de vieille France. Le réalisateur a su dépoussiérer les classiques français souvent trop intellectuels pour un film sans pretentions scénaristiques mais avec une aura incroyable. Les souvenirs et symboles nous sont tous connus. Les traits de caractères de chacun des personnages sont tangibles, ils font appel aux sens et deviennent presque tactiles.

L'histoire est-il besoin de la rappeler? Pour ceux qui auraient vécu sur une autre planète ces 10 dernières années, le film raconte la vie d'Amélie Poulain, petite fille sur-protégée qui mène ensuite une vie bien rangée jusqu'au jour ou elle décide d'apporter du bonheur aux gens en s'immiscant dans leur vie privée. En mal d'affirmation elle agit secrètement jusqu'à se rendre compte qu'en recherchant le bonheur des autres elle en occulte totalement le sien...

Le casting est costaud. Il va révéler en premier lieu Audrey Tautou au monde entier qui voit en Amélie, une sorte d'icône de la vie parisienne et bohême. Elle est accompagnée de seconds rôles plus typiques les uns de les autres qui font de cette ville dans la ville un monde idyllique. Yolande Moreau, Rufus, Isabelle Nanty, Jamel Debouze et d'autres "gueules" du cinéma français complètent cette distribution réfléchie. A noter la présence de deux narrateurs, le principal, André Dussolier dont la voix en ferait presque un film du Montmartre d'antan. Il est épaulé brièvement par Frédéric Miterrand dont les envolées linbguistiques ne sont plus à prouver. Il nous en fait tout de même une nouvelle fois la preuve!

La bande son va également réveler Yann Tiersen au grand public. Malheureusement elle le cataloguera également pour le reste de sa carrière. Elle est composée de créations originales mais également d'anciens morceaux du brestois dont la mélancolie colle parfaitement au film. Repris mais jamais égalé son style marquera autant que le film en dehors de nos frontières. Ok, je vous l'accorde, ça m'est difficile d'être objectif à ce niveau là...

Au final le format Blu-ray aura été pour moi une belle excuse pour regarder à nouveau ce classique du cinéma français. Plus qu'une histoire, c'est un plongeon dans l'enfance, une expérience cinématographique tangible avant même l'existence de cette foutue 3D tout juste bonne à justifier le prix exhorbitant des entrées de cinéma. Certains critiques ont parlé d'un monde idyllique qui ne reflète absolument pas l'esprit de Montmartre à l'heure actuelle. Je pense qu'il n'ont juste pas compris qu'il s'agissait d'un film et non d'un épisode d'enquête exclusive présenté par ce cher Bernard De la Villardière...



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lundi 9 mai 2011

Breaking Bad



Les séries tv ont ce pouvoir fabuleux de relancer des acteurs en perdition. Je pense à Kiefer Sutherland qui enchaînait les navets avant 24h chrono ou encore Charlie Sheen qui a suivi le même exemple avant de resombrer dans le pathétique. D'autres programmes ont le mérite de révéler des potentiels que l'on pouvait soupçonner sans oser vraiment les imaginer. C'est le cas de Bryan Cranston pour son interprétation incroyable de Walter White dans la série Breaking Bad. Son rôle de père de famille irresponsable dans la sitcom Malcolm aurait pu lui porter tort. Au contraire il a totalement pris le pendant inverse et prouvé au public qu'il était un véritable acteur.

Revenons néamoins sur la série. Réalisé et produit par Vince Gilligan, un ancien assistant aux X files, Breaking bad raconte la descente aux enfers d'un père de famille à qui la vie a fait un pied de nez. Professeur de chimie dans un lycée de seconde zone, la vie de Walter White bascule soudainement lorsqu'il apprend qu'il a un cancer incurable. N'ayant plus rien à perdre, il décide de s'associer à un ancien de ses élèves pour fabriquer de la meth(amphétamine) et mettre ainsi sa famille à l'abris du besoin pour le restant de leur vie. Sans le savoir Walter vient de mettre le doigt dans un engrenage qu'il ne maîtrise pas aussi bien que les atomes et molécules.

Autant vous le dire immédiatement, il ne s'agit pas d'une série comique. On frôle même le gore sur certaines scènes de meurtres comis par des amateurs chimistes. Le succès de cette série se fait en partie sur cette atmosphère hyper tendue qui fait qu'on ne peut que prendre pitié de ce criminel du dimanche. Walt passe pour un looser en apparence mais gère sa double vie avec une intensité que ne peuvent soupsçonner ses proches à commencer par sa femme et son beau frère engagé dans les Stups.
La ressemblance avec Weeds pourrait marquer les puristes. Breaking bad est le témoignage d'un homme prêt à tout, Weeds en est la version soft et edulcorée. On est plus dans la culture de majijuana, on attaque les cartels de met et les gagnsters qui les dirigent, pare dents dorées et flingues dehors.

Les seconds rôles prennent également part à ce succès. Aaron Paul et Dean Morris, respectivement associé et beau frère de Walt assurent parfaitement leur prestation malgré la main mise de Cranston sur la série.
Les amateurs d'humour noir apprécieront également le non professionnalisme des deux associés en culotte courte dont les caractères opposés feront également leur force.

Vous l'aurez compris, je vous conseille vivement cette série. Elle est une belle découverte dans le flot de sitcoms qui fleurissent jour aprés jour sur Internet. Elle fait partie à coup sûr de mes coups de coeur de cette année par la sincérité qu'elle dégage. Breaking bad n'est pas à mettre entre toutes les mains mais ceux qui y appécieront le genre ne pourront plus s'en détacher.


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vendredi 6 mai 2011

La mélodie du bonheur



La comédie musicale, un genre auquel je ne m'étais pas encore attaqué dans ce blog. Il faut dire qu'il faut sacrément se conditionner avant de regarder ce type de film, mettre de côté ses apprioris sur le "kitch" et les chansons qui s'apparentent pour la plupart à des contines pour enfants ou adultes atteint du syndrôme de Peter Pan...*

La mélodie du bonheur commence fort dans un tourbillon musical et esthétique réalisé par Julie Andrews sur les vastes montagnes d'Autriche. Ce nom ne vous est certainement pas indifférent puisqu'il s'agit non moins que de Mary Poppins, alias la nounou volante et chantante. Les amateurs de Disney crieront d'ailleurs au plagia s'ils ne se limtent qu'aux dix premières minutes du film. Julie Andrews y est également en mission pour garder les enfants rebels d'un homme généralement riche et incapable d'en assumer la garde. On nous parle ensuite de Capitaine et on repense immédiatement à celui de Mary Poppins qui sonne les heures par un tir au canon.
Vous l'aurez compris les ressemblances sont multiples d'autant que le film sort tout juste un an aprés le succès mondial de Mary Poppins.

L'intérêt est alors ailleurs dans une histoire un peu plus tissée, faisant appel aux méchants nazis qui entrent en scène dans la seconde partie de ce film de presque 3 heures!
Les chansons sont niaises à souhait mais vous serez bons pour les garder en tête pendant une période plus ou moins définie selon votre volonté de sevrage. A noter que les adaptations françaises sont plutôt réussies puisque le timbre de voix de Julie Andrews est assez semblable en VO qu'en version française.
On ne peut cependant pas en dire autant du doublage général qui ferait presque passer les anciennes pub Kinder pour une oeuvre artistique. Le décalage est assez audieux et les transitions entre dialogues et parties chantées vous raviront l'audition le temps de quelques couplets.

Ce film m'aura également permis de jouer à mon jeu préféré le sosie mix. Je vous explique vite fait. Dans ce cas précis, Christopher Plummer qui joue le rôle du Capitaine et le sosie mix parfait de Tony Curtis et Ray Liotta. Je vous laisse le soin de google-iser tout ça!

Je vais devoir m'arrêter là mais je ne saurai vous conseiller de regarder ce film un bon dimanche pluvieux avec le pled pour vous couvrir et le chocolat chaud sur la table de salon. Les paysages d'Autriche vous transporteront si les chants de Julie Andrews n'y parviennent pas. Il est permit de rêver à tout âge, ne vous en privez pas!







* Se dit des personnes qui retournent en enfance dont l'illustration est parfaite dans les 2/3 des épisodes de Confessions Intimes.



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mercredi 4 mai 2011

The social network



Facebook alias le reseau social qui rassemble plus de 500 millions de personnes à travers le monde, qui a fait d'un nerd de Harvard un multi millionaire ou qui rythme mes journées et celles de millions d'internautes plus curieux les uns que les autres. David Fincher a eu le nez creux, la com' autour du film était déjà toute faite et les statuettes en or d'Hollywood garanties. Il ne lui restait plus qu'à arrondir un peu les angles et assaisonner à la sauce US l'histoire d'un succès économique pour en faire un blockbuster de référence.

Le scénario bouclé en 10 minutes il ne manquait qu'à Fincher à trouver un personnage qui incarne cette réussite fulgurante, celle d'un looser qui joue avec les millions. Justin Timberlake ne joue pas son propre rôle mais presque. Fondateur de Napster, le premier réseau d'échange musical (mais si vous vous souvenez celui où il fallait 30 minutes pour récupérer un titre de 2mn30), Justin est l'incarnation même de la réussite fulgurante. Sans rentrer dans sa biographie, tout le monde sait que le buisinessman à débuté sa carrière avec les N'Sync, sorte de Alliage ou 2be3 sauce barbecue pour finir sa carrière comme chanteur, producteur et véritable homme d'affaires.

Abstraction faite de cette mise en scène douteuse, le film est à prendre comme un bon documentaire sur la création du plus grand réseau universel. Ca reste interessant de voir l'ascension de son créateur Mark Zuckerberg et les rapaces qui veulent tous leur part du gâteau, souvent justifiée d'ailleurs. Comme souvent en informatique les géants s'enrichissent sur des idées existantes. Bill Gates l'a fait avec Windows, Mark Zuckerberg l'a fait avec Facebook et Fincher l'a fait avec le roman de Ben Mezrich paru en 2009.

Bon je ne vais pas me voiler la façe non plus. Bien sûr que ça fait rêver de devenir millionnaire en quelques mois à l'image des reportages sur les nouveaux riches qui ne devraient pas tarder à fleurir du côté des chaînes publiques.
Les récompenses ont elles aussi fleuries pour ce film dans l'ère du temps. C'est dommage j'ai presque l'impression qu'elle récompensent plus un concept informatique que le film qui lui est dédié...

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dimanche 1 mai 2011

Master and commander



Je suis en pleine période navale. Après m'être difficilement rattaqué au marathon Pirates des caraïbes j'ai décidé de poursuivre le combat avec Master and Commander de Peter Weir. A noter qu'on m'a prêté ce dvd qui me donne l'occasion de créer une catégorie "location" qui sera certainement prolifique, surtout pour la sauvegarde de mon portefeuille!

L'histoire raconte la rebellion de la flotte britannique façe à l'empire français du puissant Napoléon. Nous sommes en 1805 et le bateau du capitaine Jack Aubrey, alias Russel Crowe se fait surprendre par la flotte française. Plutôt que de rebrousser chemin, la capitaine débordant de fierté préfère se lancer dans une course poursuite vers l'ennemi de toujours.

Par certains aspects le film m'a fait pensé à Jarhead. On s'attend à voir 2h30 de combat ininterrompu, il n'en est rien. On assiste juste à deux grosses batailles qui débutent et concluent une course dans le vide de plus d'une heure et demi.
Que les fans de bataille navale soient rassurés, la stratégie sera au rendez vous dans cette boucherie humaine qui porte à réfléchir sur la situation des "kamikazes de l'époque". On ne faisait pas dans le sentiment ni même dans l'anesthésie à en juger par les amputations plus barbares les unes que les autres.
On retiendra aussi cet espèce de mystêre entretenu autour du navire français qui passerait presque pour un fantôme, une arlésienne aprés laquelle vogueront une poignée d'hommes plus courageux les uns que les autres.
Russel Crowe retrouve son statut de leader aprés celui de Maximus qui l'a rendu célèbre avec Gladiator. Sans vouloir faire de mauvais jeu de mot on peut dire qu'il avait le vent en poupe lors de ce tournage dont le budget a dû frôler certains blockbusters passés.

On en retiendra au final un bon divertissement, en deça des précédentes réalisations de Peter Weir comme le Truman Show pour ne citer que celui ci. Russel Crowe est dans son registre, celui qui l'a construit et qui fait d'un simple film de guerre une épopée navale.



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