vendredi 31 décembre 2010

Retour vers le futur (Blu-ray)



Ma Doloréane bien en place sur son étagère, l'heure était venue de m'attaquer aux films. Première chose à noter, le dvd commence par un message inhabituel. Au lieu des incessants messages anti piratage, on nous remercie juste d'avoir acheté le dvd et contribué ainsi à la réédition Blu-ray d'anciens blockbusters. Ca change...


Ensuite vient le film. Une fois écartés les vieux décors studio de la ville de Hill Valley, on fait un plongon direct dans les années 80 à coup de nikes air, de skateboard, de pepsi et de looks aussi improbables que caractéristiques de l'époque. Le must reste quand même les lunettes 3D en carton que porte fièrement l'un des acolytes de Bif.
Côté réalisation, on a l'une des associations les plus prolifiques du cinéma américain, à savoir Robert Zemeckis (Forrest Gump, Seul au Monde, Roger Rabbit) avec Steven Spielberg à la production dont on retrouve la patte sur l'ensemble du film.

L'histoire, est il besoin de la raconter? Et bien oui figurez vous car le scenario est plus complexe qu'il n'y parait. C'est à se demander si je comprenais vraiment les ficelles du scénario à travers mes yeux d'enfant. L'histoire qui se déroule dans les années 80 démarre sur la relation d'amitié entre le jeune Marty McFly, lycéen plutôt rebel avec le docteur Emett Brown, inventeur farfelu dont le but ultime est de voyager dans le temps. C'est chose faite grâce à sa Doloreane alimentée par du Plutonium dérobé à un groupe extrêmiste. Lors de la démonstration de sa découverte, Emett est tué par les terroristes et Marty poursuivit par ce même groupe. Il monte alors à bord de la Doloréane sans savoir qu'elle était programmée sur l'année 1955, date à laquelle Emett Brown n'avait pas encore envisagé le voyage dans le temps...
Je n'en raconterai pas plus pour ceux qui n'auraient pas vu le film mais tout est basé sur des allers retours dans l'espace temps selon la célèbre théorie du chaos plus communément appelée "effet papillon".

Les clichés sont gros comme le nez au milieu de la figure mais le plaisir de revoir ce film reste intact. Il date quand même de 1985 !!!
Ca aura été également un plaisir pour moi de revoir Michael J. Fox dans son premier grand rôle. Je le vois quotidiennement dans Spin City et le choc a été d'autant plus rude qu'on dirait qu'il a 14 ans dans le film. Il reste néanmoins un grand gamin et ses différents pépins physiques n'altereront jamais son rôle du jeune Mc Fly.

La suite, trés prochainement...


PS: je laisse le soin à l'un de mes plus fidèles lecteurs de vous résumer le film en un gif ;)







Extrait Musical





vendredi 24 décembre 2010

Dan in real life (Vost)




J'ai découvert Dan in real life au cinéma comme un film que l'on attend pas. Le contexte n'y est pas étranger : fin de semaine, envie de déconnecter sans pour autant se prendre la tête. Le titre français un peu soupe au lait a quand même attiré mon attention, allez savoir pourquoi... De Dan in Real life, on arrive par je ne sais quelle pirouette à Coup de Foudre à Rhode Island. J'ai toujours trouvé les traductions de certains films un peu douteuses mais là c'est carrément different, même un cancre en anglais ferait mieux.
Le coup de foudre est certainement plus vendeur que l'homme dans la vraie vie, en tous cas inutile de nous poser la question plus longtemps, les producteurs ont choisi pour nous.

Le film démarre sur une réunion de famille à Rhode Island (d'où le titre...). Dan, chroniqueur sur l'éducation des enfants y amène ses trois filles qu'il a du mal à gérer depuis la mort de leur mère quelques années auparavant. C'est en s'isolant sur la jetée pour réfléchir qu'il fait la rencontre de Marie pour qui il éprouve immédiatement des sentiments comme il n'en avait pas eu depuis la mort de sa femme. De retour dans la maison familiale pour annoncer la bonne nouvelle, il tombe nez à nez avec Marie qui n'est autre que la petite amie de son frère...

Le casting n'est pas étranger à la réussite du film. Steve Carell prouve ainsi une nouvelle fois qu'il n'est pas qu'un pitre pour teenagers. Il avait montré une nouvelle facette avec Little Miss Sunshine, il enfonce le clou pour ceux qui n'avaient pas compris la première fois. Il jongle parfaitement entre la comédie et le dramatique sans tomber dans le ridicule. Face à lui, Marie, incarnée par Juliette Binoche, la plus américaine des françaises (et oui le cinéma américain ne tourne pas uniquement autour de Marion Cotillard). Elle s'en sort plutôt bien dans un anglais absolument impeccable et change son fusil d'épaule par rapport à ces précédents essais dans des films américains plus serieux que personnels.

La bande son est également marquante dès les premières minutes du film. Alternant mélodies dansantes et folk plus posé, elle est assurée de A à Z par Sondre Lerche, songwriter norvegien aux accents des terres ancestrales américaines. Je laisse à ce sujet le soin au Muffin Man de vous en dire un peu plus sur cet artiste de talent que le film m'a permis de découvrir.
http://the-muffinman.blogspot.com/2010/12/sondre-lerche.html
A noter qu'il fait une courte apparition dans la scène finale du film.

L'accueil qu'a reçu le film est plutôt mitigé, aussi je vous laisse vous faire votre propre opinion sans pour autant attendre la palme d'or du prochain festival de Cannes. Tout dépend de l'importance que vous donnez au cinéma...

Infos et Bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110719.html

Extrait musical


vendredi 10 décembre 2010

Spin City




Petit fashback pour commencer cette chronique. Nous sommes en 1998 et le dvd commence à se frayer un chemin entre nos centaines de VHS poussiéreuses. Fier de mon petit patrimoine video je me fais alors une promesse : je ne passerai au dvd que lorsque Spin City, série à laquelle je suis devenu totalement accro, sortira sous ce format...j'attends encore aujourd'hui.

Spin city est en quelque sorte un ovni. On trouve tout et n'importe quoi dans les bacs Séries TV de la Fnac. Les fans de Camping Paradis et Joséphine Ange Gardien ont droit à leur coffret. Ceux qui n'ont pas été assez traumatisés par Arabesque pendant leur enfance ou Rex chien flic pendant leur chômage sont également satisfaits, alors pourquoi pas moi?
C'est un grand mystère, les dvd apparaissent au compte goutte aux Etats Unis et aucune parution future en Europe n'est programmée. Si elle était diffusée aujourd'hui sur nos écrans, on la trouverait à coup sûr à l'achat. Je croise donc les doigts et me contenterait de mes Divix jusqu'à nouvel ordre...

Bon et sinon la série?
L'histoire raconte les peripéties de Mike Flaherty, adjoint au maire de New York dont les tâches sont beaucoup plus importantes que prévu tant le maire semble assisté dans tout ce qu'il entreprend.
Il est entouré d'une équipe assez heteroclite à savoir : un homosexuel, un obsédé sexuel, un campagnard timide, un radin pas tres malain et un harem de secretaires qui rêvent toutes secretement d'une aventure avec l'homme dans l'ombre du Maire.
Niveau casting la série a flairé le bon coup. Elle a relancé Michael J. Fox qui enchainait les nanards depuis son rôle de Marty McFly.
Malheureusement la suite est moins drôle puisque l'acteur sera contraint d'arrêter la série des suites de sa maladie de Parkinson qu'il tentera de cacher jusqu'au bout de la saison 4 dans un final assez émouvant.
Le relais sera pris par Charlie Sheen et Heather Locklear qui n'arriveront pas à accrocher le public malgré leur belle prestation.

La série en elle même est trés stylée. De courts épisodes de 20 mn qui permettent d'enchaîner la saison sans s'en apercevoir. Les situations souvent comiques sont entremêlées d'intrigues amoureuses qui ne vous prennent pas la tête à l'image des nouvelles séries. Les puristes trouveront le scenario absurde, je pense notament au rôle du maire mais la série est à prendre au second degré comme une grande parodie de l'Administration.
A noter que les réalisateurs et scénaristes de la série poursuivront l'aventure avec Scrubs, une série absurde sur l'univers medical qui aura également son petit succès. Je m'étonne encore de pas y avoir accroché tant les situations ressemblent à celles de Spin City.

Au final je vous conseille vivement de regarder cette série en vous la procurant sous le manteau. Vous ne pourrez pas être déçus, parole d'Accro!

Pour l'extrait musical, j'ai choisi une prestation live du groupe The Churchills que j'ai longtemps recherché pour finalement vous la présenter


Infos et Bandes annonces
http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=257.html

Extrait musical

mardi 7 décembre 2010

Je suis officiellement un geek !

Alors que je croyais m'être calmé niveau achats depuis quelques semaines, j'ai reçu tel un don du ciel (que j'avais commandé il y a plus de 2 mois) un colis contenant une des plus fabuleuses trilogie de ma jeunesse à savoir Retour vers le futur.
Pourquoi un geek? J'aurai pu me contenter du simple coffret 3 dvd disponible depuis un moment dans le commerce. J'ai préféré attendre et faire partie des privilégiés qui possèdent désormais à peu d'exemplaires l'édition accompagnée d'une réplique de la Doloréane. Je ne vous cache pas que je m'attendais à légèrement plus spectaculaire pour cette réplica qui reste anecdotique par rapport au contenu filmographique du coffret.
Les chroniques devraient d'ailleurs suivrent d'ici peu de temps et d'ici là n'oubliez pas de ne pas regarder le passé et de vous tourner ...vers le futur!!!!!!

jeudi 25 novembre 2010

Sur la route de Madison




Coup de gueule pour commencer cette chronique!
Le film part tout seul, pas de menu, pas de bande annonce, jusque là tout va bien. Puis vient un beau tableau de famille dans le comté verdâtre du Madison, une douce musique, Clint Eastwood descend de son pickup à l'ancienne, il s'apprête à parler et là...c'est le drame! Qu'est ce que c'est que ce doublage ??!! Attendez on est face à l'inspecteur Harry ou plus recemment le maître de guerre!!! A croire que les chômeurs des séries AB production se sont fait castés pour obtenir le rôle.
Sur ce, je décide de basculer directement en VO (tant pis si je ne peux pas manger mes pâtes en même temps) et là, c'est un nouveau drame, pas de VO!!!!!!!!! Je tiens donc à remercier les Editions Atlas, Del Prado et autres editions en bois qui vous offrent le premier dvd de la série à moins de 2 eur ...vous saurez désormais pourquoi !

Peu importe, ce léger détail ne me gâchera pas le film, quoique...
L'histoire se situe dans les années 60 et raconte la vie ô combien monotone de Francesca Johnson dont la libido s'est eteinte il y a bien longtemps. Immigrée italienne, sa vie de femme au foyer a muselé toutes ses ambitions à commencer par la passion et l'évasion. C'est alors qu'elle fait la rencontre de Robert Kincaid, célèbre photographe qui réalise un reportage dans le comté de Madison. Leur relation va peu à peu prendre une tournure sentimatale aux limites de l'érotisme.

La première partie de l'idylle est assez déroutante. Meryl Streep surjoue dans son approche de l'inconnu et c'est bien dommage quand on connait le talent de l'actrice. Au contraire, la suite tient de la performance tant pour les acteurs que pour le réalisateur qui arrivent à tenir une histoire pendant plus de 2 heures avec seulement 2 personnages. Le reste du casting est presque anecdotique tant le duo accapare l'attention.
Clint Eastwood donne l'image d'un vieux sage venu donner la bonne parole. Libéré d'un précédent mariage, il va involontairement retourner l'esprit de Francesca. Ses choix ont ils été judicieux ? Est il trop tard pour faire marche arrière? Peut on aimer une seconde fois quand les enfants sont là?
Beaucoup de questions que les couples se posent encore aujourd'hui. Les films de Clint Eastwood ont d'ailleurs en commun leur implication du spectateur. C'est pourquoi ils font souvent mouche quand ils ne sont pas racoleurs à la limite du pathos ... je pense notamment à la tournure que prend Million Dollar Baby mais ça c'est un autre débat...

En tous cas il y a dans ce film, et je parle pour moi bien entendu, une des scènes les plus fortes du cinéma hollywoodien et je ne dis pas ça pour que vous le regardiez ...

Infos et bande annonce

Extrait musical

dimanche 21 novembre 2010

Et au milieu coule une rivière (Blu-ray)




Et au milieu coule une rivière me renvoie immédiatement aux années collège car soyons honnêtes : je ne serai jamais allé voir ce film sans cette tres belle initiative du gouvernement Collège au cinéma. J'aurai certainement préféré à l'époque aller voir Jurassic Park ou Hot Shot mais bon c'était la bonne occasion de sécher les cours de manière officielle et plutôt ludique. Je vous mentirai en vous disant que ce film a été une révélation. Quand on a 12-13 ans on aspire à autre chose même si je pense qu'il a entrouvert une porte dans ma passion pour le cinéma et particulièrement les chroniques sans fond réel mais avec des formes superbes.

Réalisé par Robert Redford, le film raconte une histoire de famille aux alentours des années 1920, dans laquelle un prêtre presbytérien élève ses deux fils en priorisant l'amour et le respect de la nature à travers la pêche à la mouche. Les deux frères grandissent, prennent des chemins différents même si leurs retrouvailles sont toujours pretexte à raviver leur eternelle rivalité.

Les amoureux de la nature et de la pêche ne pourront que tomber sous le charme de ces paysages ennivrants à base de rapides et de bois à perte de vue. Le film a été tourné dans le Montana, lieu où l'auteur du récit à l'origine du film a vécu sa propre histoire. Le Blu-ray est ici un véritable atout. Si vous avez en plus un home cinema, le bruit de la rivière vous apaisera pour le restant du film...peut être un peu trop. En effet, le film ne décolle jamais réellement et occulte la moindre violence ou véritable confrontation. Il faut attendre 1h30 de récit pour enfin voir un bel accro qui pourrait troubler la tranquilité de cette famille ô combien rangée.
Personnellement, cela ne me pose pas de problèmes car j'ai un petit faible pour les films américains qui retracent cette période dans des récits familiaux qui s'éternisent pour généralement mal finir.

Les anti-Chasse Pêche et Tradition y trouveront aussi leur compte. La pêche à la mouche n'est qu'un pretexte, un moyen d'illustrer cette vie de famille dans la pure tradition religieuse américaine. Les amateurs du désormais célèbre Kikajoué dans quoi ? reconnaitront sous les traits de Norman Junior, Joseph Gordon Levitt qu'on a pu voir dans les récents 500 jours ensemble ou encore Inception. Il n'était qu'un gamin à l'époque et je ne le remercie pas de me mettre au passage ce coup de massue derrière la tête puisque le film a aujourd'hui 18 ans !!!! Mes souvenirs sont désormais presque aussi lointains que ceux du narrateur qu'il s'applique à rememorer bien mieux que je ne le ferai jamais.

Infos et bande annonce

Extrait musical

samedi 20 novembre 2010

Good Morning England (Vost)





Je n'écoute plus la radio depuis longtemps, j'ai certainement réussi à m'en dégoûter. C'est certainement dû au fait qu'on ne trouve pas sur notre traditionnelle bande fm des stations dans l'esprit de Radio Rock.

Good Morning England raconte l'histoire des radios pirates, celles là mêmes qui émettaient dans les années 60 depuis des bateaux perdus dans les mers du Nord pour diffuser largement du Rock N' Roll, cette musique de zouaves totalement muselée par le gouvernement britannique. Sex, Drugs and Rock n' roll pourrait être la devise de ce paquebot sans interdits dont les animateurs vedettes deviennent rapidement l'objet des fantasmes des jeunes anglaises qui n'attendent que de pouvoir se libérer. Le gouvernement en a pourtant décidé autrement : il mettra tout en oeuvre pour fermer cette station qui nuit à sa main mise sur les jeunes générations.

Richard Curtis a frappé fort une nouvelle fois. Sa filmo parle pour lui: Quatre mariages et un enterrement, Notting Hill, Bridget Jones entres autres. Il a décidé de s'attaquer dans ce film au rock et quel meilleur support que les standards anglais des sixties pour illustrer cette comédie "libertine". The Kinks, The Who, Jeff Beck, Cat Stevens. Les fans des standards US ne seront pas en reste grâce à Jimmy Hendrix, les Beach Boys ou encore The Supremes.
On note immédiatement l'absence des Beatles qui auraient parfaitement collé au film. C'est dommage et certainement dû une nouvelle fois à une histoire de gros sous...c'est triste.
Peu importe, les scarabés n'ont pas construit le rock à eux seuls. Ils sont bien aidés dans le film par un casting intelligent avec deux leaders ultra charismatiques. On a le british joué par Rhys Ifans, le célèbre Spike de Notting Hill, qui montre une assurance sans faille à l'image d'un Liam Gallagher des années 60 dont le comédien s'est forcément inspiré pour son rôle. Les américains sont présents à travers le personnage de Philipp Seymour Hoffman dit le comte, leader incontesté du navire jusqu'au retour de Gavin, dj reconnu au niveau international. S'en suit une équipe d'animateurs radios mi coincés mi salops qui mènent une vie de stars similaire à celle des Beatles tant les fans féminines sont en émoi à leurs moindres écarts.
A l'opposé on a les membres du gouvernement, tirés à 4 épingles et totalement coincés qui sont offusqués devant tant d'audace et de rebellion. La superposition de ces deux univers est d'ailleurs toujours tres bien enchainée.

Maintenant, libre à vous de regarder ce film ou de changer de station car l'important est bien au final de s'exprimer.


Infos et bande annonce

Extrait musical

TOAC (trouble obsessionnel d'achat compulsif)




5 DVD pour 30 euros, 10 pour 50, 2 blu-ray achetés le troisième offert, prix verts, prévente à moindre coût, einième édition limitée extra collector ; toutes ces formules ressemblent à des remèdes de charlatans pour les faibles, je crois bien les avoir toutes essayées, et pas qu'une fois!

Tout ca part souvent du même constat. Je viens de voir un film qui me plaît via Internet, ne me demandez pas pourquoi mais il me le faut sur mes étagères. Et le plus tôt sera le mieux sans quoi je vais écumer les sites Internet et différents marchands de culture jusqu'à obtenir le saint grâal ...avant de le laisser prendre la poussière sur mes étagères dans son emballage d'origine.
Alors arrêtez de me poser la question "pourquoi ils sont encore emballés?" Généralement je viens de les voir, je ne vais pas les re-regarder immédiatement pour le plaisir de déchirer le cellophane! Bref, je vous comprends et je me comprends!

Tout ca pour vous parler de mon dernier achat, No country for old Men en blu-ray que j'ai vu hier soir via la magie informatique. Le courant a pris de suite, de grands travellings à travers l'ouest américain, des bruitages opportuns placés avec minutie, un Javier Bardem de grande classe, il ne m'en fallait pas plus pour craquer dès le lendemain.
Face à moi le dvd seul ou une offre groupée incluant 2 autres achats à moindre côut. Qu'auriez vous fait à ma place? Alors oui vous pourrez me traiter de faible, je parlerai d'accro...

mardi 16 novembre 2010

Original Soundtrack

Petit intermède sur les bandes originales qui vont souvent de paire avec les films. Pour vous la faire courte ,si je trouve un film bon, la bande originale n'y est jamais étrangère.

On trouve 2 types de BO sur le marché. Les assemblages de morceaux dèja existants, une sorte de compil' voulu par le réalisateur.
Le deuxième type est la composition originale, une bande instrumentale totalement créée pour le film. Si les noms ne vous disent pas grand chose, les airs dont ils sont à l'origine sont souvent devenus des hymnes populaires. John Williams par exemple créateur original de la musique des Star Wars, Indiana Jones ou autres Harry Potter. Hans Zimmer est également reconnu dans le milieu pour son travail sur Gladiator, Pirates des caraïbes ou encore Rain Man. Les autres noms qui remplissent mes étagères méritent également leur petit hommage : Thomas Newmann (American Beauty, Six feet under, les Evadés), Alan Silvestri (Forrest Gump, Retour vers le futur) et terminons en poussant un grand cocorico avec Yann Tiersen (Amélie Poulain, Good Bye lenin ou encore Tabarly)

Je vais terminer ce billet sur une note jazzy avec la compilation de Woody Allen que je viens enfin de recevoir regroupant les meilleures musiques de ses films. Il ne me manque plus que le whisky et la lumière tamisée pour être parfaitement raccord.
A bientôt et n'oubliez pas de prêter l'oreille lorsque vous regarderez votre prochain film.

dimanche 14 novembre 2010

Inarritu VS Galifianakis




Petit écart pour un weekend ciné riche en émotions.

Le weekend a commencé vendredi soir avec Biutiful du réalisateur mexicain Inarritu. L'ambiance assez solennelle de l'Utopia annoncait pourtant la couleur. Dès les premières minutes du film, on a la boule au ventre, le malaise s'installe tres rapidement. On nous montre alors un Barcelone loin des touristes et de la vitrine estivale que j'ai pu admirer cet été. L'autre côté de l'iceberg nous montre un monde baigné de misère de corruption et de violence. La vraie vie? il ne faut peut être pas généraliser. On est vraiment dans les extrêmes à frôler nos limites émotives à chaque scéne. Javier Bardem joue juste, il n'est pas qu'une gueule et le prouve définitivement dans son rôle de père de famille aux responsabilités sans limites.
Atteint d'un cancer, il doit s'occuper de ses enfants délaissés par une mère bipolaire et gérer les différents acteurs d'un réseau de contrefaçons qui lui permet à peine de survivre.
Vous l'aurez compris, le film ne s'appelle pas les petits mouchoirs mais vous pourrez les sortir tant il vous prend aux trippes. La fin de la séance se suffit à elle même pour expliquer ce qu'on ressenti les gens. Des mines défaites, des yeux rougis ou encore des respirations de libération comme si le film nous avait pointé du doigt pendant presque 2 heures.

Je suis sorti tellement miné qu'il fallait presque rompre le sort avec une comédie potache. Cela aura été chose faite le samedi soir avec Date Limite de Todd Philipps qui se révèle spécialiste des road movie comiques apres le trés célèbre Very Bad Trip. Je voulais du rire et j'ai été servi. Le charismatique Zach Galifianakis signe un nouveau rôle qui semble taillé sur mesure. A ses côtés, Robert Downey Jr loin de ses rôles de super héros joue un homme colérique contraint de supporter un boulet dans un road trip à travers les Etats Unis.
Le mélange a parfaitement pris et les gags souvent potaches font exploser la salle mais différemment de la veille...

Au final 2 films à voir selon votre humeur du moment. Le film d'Inarritu est trés dur, celui de Todd Philipps permet de poser son cerveau ou de tout simplement se changer les idées. Faites votre choix!

Extrait musical Date Limite

vendredi 12 novembre 2010

The Holiday




Qui n'a jamais rêvé de tout plaquer, boulot rasoir, compagnon envahissant et vie monotone pour un monde loin de tous les problèmes de la vie? Je vous l'accorde, la fuite n'est généralement pas la meilleure solution puisqu'on apporte avec ses bagages son lot de problèmes comme du vieux linge sale qui moisit au fond de la valise jusqu'à pourrir le reste.
La métaphore est peut être un peu forte mais l'idée de base du film est là.

The Holiday raconte les malheurs amoureux de deux jeunes femmes, Amanda et Iris. Nous avons d'un côté la riche américaine exhubérante et de l'autre l'anglaise coincée qui ne demande qu'à s'affirmer . Les deux femmes préfèrent fuire leurs histoires respectives en changeant d'air pour un paysage dans lequelle les hommes n'existeraient pas. Elle décident alors de changer et d'échanger de vie pour voir de nouveaux visages et ainsi se reconstruire loin de leurs quotidien.

Vous sentez cette odeure d'eau de rose à 10 Km? C'est normal, la réalisatrice Nancy Meyers n'en est pas à son coup d'essai dans les comédies romantiques à rallonge. Elle est notamment connue comme réalisatrice de Ce que veulent les femmes ou encore scénariste de la série des Père de la mariée, incontournable lors des fêtes de fin d'année.
Alors oui, vous allez entrer dans le monde merveilleux des poupées où tout n'est que gentillesse et simplicité mais ca ne vous fera pas de mal de lâcher votre réalité et son lot d'emmerdes de temps en temps comme le font merveilleusement Cameron Diaz et Kate Winslet.

Au milieu de tout ça, on a Jack Black, l'exhubérant, le fantasque, qui joue pour la première fois loin de son terrain de jeu. Il n'a jamais été aussi sérieux à la limite du crédible quand on connait le personnage...
Pour tout de suite couper court à vos futurs questions, non la maison de Kate Winslet ne se loue pas, elle n'existe même pas! Je suis désolé de briser votre rêve Mesdames mais ce petit havre de paix n'est qu'une maquette de bois et de fibre de verre. Les habitants du petit village de Shere au fin fond le l'Angleterre en ont d'ailleurs fait les frais en refusant des milliers de demande de location suite à la sortie du film.

C'est là un des points forts du film dans lequel on cherche en permanence le vrai du faux. Une histoire comme celle ci est elle possible? La maison existe t elle? Des hommes comme Jude Lawe sont ils dispos sur le marché des célibataires ? Peut on rencontrer des gens aussi interessants en quittant son pays? beaucoup de questions auquel le film répond dans une fondue de guimauve qu'on prend plaisir à déguster au moins une fois dans l'année. Aprés tout les vacances ne sont elles pas synonyme d'évasion?

Je terminerai enfin cette chronique aussi longue que le film par une lettre ouverte destinée à Cameron Diaz.
"Prends garde à toi car l'accro au dvd est là et ce n'est pas parce que tu affiches une dvdthèque aussi grande que la BNF ou que tes amis composent eux même leurs extraits musicaux de films que tu m'impressionnes! Voilà c'est dit !
PS : tu voudrais pas qu'on échange de bibliothèque?"

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60426.html

Extrait musical live

lundi 8 novembre 2010

Ratatouille




Je reste une nouvelle fois bouche bée devant le travail des studios Pixar. La performance tient presque de la perfection si bien qu'ils arrivent à nous faire aimer un rat. Pas un chien, ni un chat, ni tout autre animal à moitié docile, je vous parle bien de ces rongeurs détestés de tous jusqu'à la sortie du film en 2007.
Le pari était déjà risqué. Si je vous dis en plus que ce même rat associe senteurs et saveurs au sein de l'une des plus grandes cuisines de Paris vous pourriez me traiter de fou. Mais Pixar n'a pas tremblé devant ce défi audacieux aux touches de romantisme et de gastronomie à la française.

L'histoire raconte le destin d'un rat hors du commun. Plus créateur que voleur, Remy suit les preceptes de son modèle, le grand chef Gusteau selon lequel "tout le monde peut cuisiner. C'est donc contre l'avis de son père et seul qu'il va plonger dans la grande Cuisine Parisienne, particulièrement celle du restaurant Gusteau dans laquelle il pourra évoluer grâce à la complicité de Linguini, cuisto raté mais complice de talent.

Les lieux comme les personnages vous sembleront rapidement familiers. Le grand chef Gusteau mélange le physique de Paul Bocuse et le triste destin de Bernard Loiseau dont la perte d'une étoile aura entraîné une fin désastreuse dans la vie comme dans la fiction. Le restaurant est quant à lui une réplique millimétrée de la Tour d'Argent. Je parle de la façade bien entendu car je n'ai bizzarement jamais eu l'occasion de visiter les lieux de près.
Pour ce qui est du cadre, Paris était la ville parfaite. La réplique Disney est fascinante presque trompeuse tant les lumières et les détails sautent aux yeux. Le travail en amont est titanesque avec plus de 2 ans de développement. Le jeu en valait néanmoins la chandelle même si la capitale du romantisme a certainement négocié son image à prix d'or...

Je terminerai en parlant de la magie Disney, celle pleine de bonnes paroles et d'emerveillement, celle qui nous fait replonger en enfance et qui nous donne le sourire devant un film destiné à des gamins à la base. La magie opère clairement sur ce disney qui n'aurait certainement pas eu la même saveur sans l'ère numérique. Peu importe, j'ai été conquis devant ce film qui fait appel à tous nos sens même pour le piètre cuisinier que je suis.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46211.html

Extrait musical

samedi 6 novembre 2010

Semi-Pro




Aujourd'hui place à mon autre grande passion : le basket américain. Les fans de la balle orange ont peu de films à se mettre sous la dent. La référence ultime reste pour moi Blue Chips qui raconte les problèmes de corruption dans le basket universitaire aux Etats Unis. Le ton n'est pas dramatique en partie grâce à Shaquille O'Neal qui signera là d'ailleurs sa seule performance cinématographique valable...mais Semi Pro mérite aussi sa place au Hall of Fame des films parlant du basket.

Will Ferrell est le boss du film dans tous les sens du terme. Acteur, chanteur, animateur, joueur, dirigeant, coach, il jongle avec ces différentes casquettes avec autant d'aisance qu'un vrai basketteur sur le parquet. Ici pas de stars NBA pour assurer la promo du film. Que des amateurs ou presque. La seule tête connue est celle d'Andre Benjamin ou Benjamin 3000 pour les amateurs de Hip Hop qui reconnaitront rapidement l'un des deux leaders du charismatique groupe américain Outkast.

L'histoire remonte aux années 70, date à laquelle Jackie Moon sort le tube Love me sexy qui lui permet de s'acheter l'équipe de basket des Tropics située à Flint dans le Michigan. Cette équipe est comme son joujou dans lequel il s'investit jusqu'à risquer sa propre vie dans des sauts héroïques à l'aide de tremplins bancales ou via un combat à mains nues contre un ours. Tout semble aller pour le mieux jusqu'à ce que le président de la ligue annonce une fusion suivi d'une implosion de la ligue dont les tropics seraient les grands perdants. Jackie Moon n'a jamais lâché son équipe jusque là et va tout mettre en oeuvre pour retourner la situation.

Je vous l'accorde, je ne suis pas certain que le film amuse les novices de basketball mais vous pourriez néanmoins passer un bon moment au son funky des années 70, maillots moulants et moustache de rigueur.
On rigole aussi grâce à Woody Harrelson dont l'apparition fait immédiatement appel à nos souvenirs de basketteurs acharnés dans le mythique Les blancs ne savent pas sauter.

Le film a quand même eu son petit succès au pays du basket pour finir par un passage éclair dans nos salles et nos bacs à dvd français. De toutes façons on ne pouvait s'attendre à un miracle vu la passion tricolore pour le basket...peut être nous faudrait il à nous aussi une bonne dose de Jackie Moon et son love me sexy.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=123253.html

Extrait musical

vendredi 5 novembre 2010

Le peril jeune




Le peril jeune ou le film de toute une génération d'étudiants ... pas la mienne en tous cas. La première partie du film s'attache à des lycéens rebels à l'affût de la moindre manif' qui pourrait leur permettre d'exprimer leur liberté et leurs droits (de gueuler)
Je ne me suis pas reconnu dans ces lycéens et c'est certainement pour ça que je n'ai pas accroché. J'étais loin d'être un leader charismatique ou un représentant valable de la cause étudiante. J'avais sûrement trop peur pour ça...
Je vous vois déjà me traiter de vieux reac' c'est pas faux, en attendant j'ai pris une cure de jouvence en considerant ce film comme le mythe d'une génération passée. Pour moi les films étudiants s'apparentent plus à la rigolade comme profs ou les sous doués. Ok, on ne parle pas du tout du même style de cinéma mais MA génération et je parle surtout pour moi là, est peut être trop loin des années 70 et de cette période de constante revolte .

Le film démarre sur les retrouvailles de 4 copains de lycée pour l'accouchement d'une de leurs anciennes camarades. L'évènement est quand même tâché par le récent décès du futur papa, Tomasi, alias Romain Duris. Pour patienter dans l'hôpital les 4 potes de lycée se remémorent alors leur période lycéenne, rebelle, contestataire et constructive. Quelques années aprés les visages ont changé mais les souvenirs liés à leur vieux copain Tomasi leur redonnent vite le sourire.

Derrière la caméra, Cédric Klapish médiatiquement révélé par l'Auberge espagnole va, sans s'en rendre compte, lancer la carrière de futurs grands acteurs : Romain Duris, Vincent Elbaz, Elodie Bouchez, Hélène de Fougerolles. On reconnait le style du réalisateur dans la palette de personnalités qu'il veut nous présenter. On a le rêveur, l'utopiste, le musicos fan de Jimmy Hendrix, le sportif .

Ah j'allais oublier. Imaginez ma joie quand j'ai vu pour la première fois de ma vie (28 ans je n'ai pas honte de le dire) un accouchement vu de prés pendant que je mangeais mes pâtes et mon jambon. L'ensemble a failli finir en béchamelle pour parler poliment.

Pourquoi j'ai acheté ce dvd au final ? Il est rare, voir c'est une première, que j'achète un dvd sans avoir vu le film au préalable au ciné ou "autrement". J'ai voulu changer mon fusil d'épaule pour une fois et je ne manquerai pas de le refaire pour apprécier différemment ma dvdthèque et peut être découvrir de vieux tresors de ma génération ou des plus anciennes comme la votre peut être ...


Informations et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9204.html

Extrait musical

vendredi 29 octobre 2010

Cosby Show




Difficile de résumer 8 saisons des aventures de Bill Cosby et sa petite famille en quelques mots mais je devais marquer le coup.
Le Cosby Show en dvd aura surtout été pour moi un bon pretexte pour renouer une fois de plus avec la nostalgie de mon enfance. Je repense immediatement aux quatres heures chez ma tante ou à mes departs furtifs des diners familiaux pour aller regarder une einième fois les épisodes diffusés en boucle par M6, la seule chaîne de mauvaise qualité chez nous, comme par hasard...Au final, les premiers épisodes en dvd me paraissaient tout droit sortis des studios Pixar alors qu'ils ne sont qu'une simple duplication tout ce qu'il y a de plus classique sur dvd.

La famille Cosby est rapidement devenue un mythe. Dès la première saison, les récompenses s'accumulent pour ce qui va devenir la première série à grand succès d'une famille afro américaine. Le show est familial, plein de bons sens, peut être un peu trop même si la performance de Bill Cosby nous fait rapidement oublier cette longue leçon sur la vie. Tous les thèmes de la vie y passent: l'adolescence, le rêve, la nostalgie, la pillule, la drogue mais aussi pour les plus vieux la ménopause, la mort, la maladie et bien d'autres sujets.
Le Cosby Show pourrait presque être enseigné dans les écoles et c'est certainement cette morale qui a essouflé le public vers la cinquième saison. Pas de soucis, le patriarche a trouvé la solution en insérant de nouveaux personnages comme la petite Olivia qui ont permis à la famille la plus célèbre du monde de perdurer encore quelques saisons.

Le style de la série est cultissime. Qui n'a jamais badé Théo avec sa coupe de cheveux steak et couettou en salopette customisée au feutre? Karl Lagerfield doit encore faire des cauchemards du défilé de pulls portés par Bill Cosby tous aussi kitchissimes les uns que les autres. Mais qui pouvait donc bien tricoter ce genre d'horreurs? Je vous l'accorde, on était en plein dans les années 80 même si la mode n'excuse pas tout...
Je vais m'arrêter là car les histoires de la famille Cosby sont inépuisables. Myhtiques au point d'être des personnages récurrents de la grande famille Simpsons (Dr Hibert), les différents personnages auront eu des fins de carrières diverses et variées même si quelques uns ont réussi à tirer l'épingle de leur jeu. Malcolm Jamaal Warner alias Theo est devenu un célèbre producteur et Bill Cosby ainsi que sa femme à l'écran, alias Phylicia Ayers ont repris leur rôle dans une série sobrement intitulée Cosby, qui renouvelait le cosby Show à travers de nouveaux personnages et de nouveaux décors moins familiaux.

Au final j'ai presque acheté cette série par devoir, une sorte de grand "merci" à ma seconde famille de coeur.

Infos sur la série
http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=651.html

Extrait musical

samedi 23 octobre 2010

Tout sur ma mère




J'ai, jusqu'à il y a peu de temps, toujours fuis les réalisateurs européens. C'est certainement leur côté "intello" à se pavaner sur les marches du Palais des festivals qui m'a poussé à ne jamais franchir cette frontière. Almodovar était l'un d'eux, particulièrement charismatique et apprécié des cinéphiles francos français.
J'ai commençé mon initiation avec Volver sa dernière production. Je ne m'étendrai pas sur le sujet car je pense me procurer ce dvd ainsi que d'autres du réalisateur espagnol dès demain. (et oui on ne me changera pas comme ça)

Ces deux films ont suffit pour me convaincre. Ils abordent tous deux des sujets sensibles comme l'adultère, la mort ou la seropositivité avec une tension qui perdure chaque minute de ces deux drames familiaux aux accents européens.

L'histoire de celui ci est poignante et nous attaque au corps dès le générique. Manuela, mère de famille monoparentale perd son fils, Esteban dans un stupide accident de la route. Elle n'aura jamais pris le temps de lui révéler l'identité de son père, un homme à double vie que Manuela a fuis dès le début de sa grossesse afin de preserver leur enfant. Elle décide donc de se rendre à Barcelone pour accomplir la volonté de leur fils et rencontrer l'homme à l'origine de biens des maux.

Je ne peux m'étendre d'avantage sans quoi je vous dévoilerai des mécanismes essentiels de ce drame à haute tension. Je ne vous citerai aucune reference d'acteurs tant ma culture du cinéma ibérique est minime. J'ai bien reconnu Penelope Cruz dans ce qui doit être l'un de ses premiers rôles tant elle paraît jeune et innocente, totalement à l'opposé de sa remarquable interprétation dans Volver
Le film a raflé de multiples récompenses au niveau mondial et je comprends désormais pourquoi. Il véhicule un message de tolérance envers l'autre et l'acceptation de la différence envers et contre tous les préjugés, y compris les miens...

PS: le premier ou la première qui aura eu le courage de lire le billet jusqu'au bout et qui en manifeste l'intérêt se verra offrir le dvd chroniqué ci dessus.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7868.html

Extrait musical

jeudi 21 octobre 2010

The Darjeeling Limited (Vost)




Cette semaine je vous invite en voyage avec un de mes coups de coeur de l'an dernier. Prenez place à bord du Darjeeling Limited qui vous conduira à travers l'Inde et ses merveileux paysages. Une nouvelle fois je savais que j'aimerai ce film avant même de l'avoir vu. Un réalisateur talentueux aux manettes, à savoir Wes Anderson dont je vous ai deja parlé dans ma chronique sur La Famille Tenenbaum ainsi qu'un trio d'acteurs originaux et parfaitement maléables à savoir Owen Wilson, Jason Schwartzman et Andrien Brody.

L'histoire est simple: suite à la mort de leur père, trois frères entreprennent un voyage spirituel à travers l'Inde pour se retrouver. Seulement Francis, l'aîné et organisateur de ce périple, a une toute autre idée en tête, à savoir ramener leur mère qui semble avoir pris retraite dans un couvent au fin fond de l'Himalaya.

Si le scenario peut paraître assez simpliste, les détails autour de ce road movie sont à l'opposé. Aucun objet n'est laissé au hasard dans cette vieille locomotive Indienne entièrement refaconnée par des locaux pour l'occasion. Ca n'est pas pour rien si la moitié du film s'y déroule en huis clos sans qu'on ait l'impression pour autant de s'y sentir enfermé.
La manière de filmer est d'autant plus remarquable. De longs travellings dans et en dehors des wagons nous donne l'impression de survoler une maison de poupées toute en couleurs.
Les couleurs parlons en justement. La palette utilisée est à l'image du film, à la fois sobre et familière au point de rapidement s'identifier à ces personnages plutôt attachants.
Le rythme est quant à lui amené par une bande son soignée et envoutante, un mélange de saveures indiennes et britanniques avec les Kinks et les Stones en tête de mire. Inutile de vous donner les références Indiennes, je pense que les pierres qui roulent sont plus parlantes autant pour vous que pour moi.

Petit clin d'oeil pour terminer cet article. Le film débute par un court métrage du même Wes Anderson, Hôtel Chevalier qui raconte la rencontre à Paris d'un des trois frères Whitman avec l'une de ses ex sur fond de musique française kitch au possible. Il ne manque plus que le ballon de rouge et la baguette sous le bras pour cloturer ce beau french cliché.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=115736.html

Extrait musical

dimanche 17 octobre 2010

Wall.E (Blu-ray)




Wall.E est l'ovni des studio Pixar. N'y voyez pas simplement un jeu de mots mais le dernier des robots de chez Disney n'a rien avoir avec ces predecesseur. Il ne parle pas, n'a pas de poils, et ne vit pas dans un monde merveilleux aux couleurs féeriques. En sortant du cinéma je m'étais même posé la question de savoir si ce Disney convenait à son public habituel. Sincèrement j'en doute encore...difficile de captiver ses enfants avec un robot qui échange deux mots en 45 minutes. Mais la finalité est ailleurs, dans la morale. "Comme toujours" me direz vous! Elle est simplement présentée differemment comme un apprentissage, une première approche ludique de l'écologie et l'environnement.
Le film offre alors deux niveaux de lecture. Un premier pour les enfants avec un robot rigolo qui multiplie les gaffes. Et un second pour les plus anciens qui y voient plus une sirène d'alarme pour la protection de la planète.

Pour vous situer l'histoire, Wall.E présente un monde futuriste dans lequel les humains produisent tellement de déchets qu'ils en viennent à quitter une planète devenue desertique pour rejoindre des stations spatiales dans lequelles ils n'ont pas à lever le petit doigt pour satisfaire le moindre de leurs desirs. Le seul survivant de cette pollution massive est Wall.E, un robot recycleur, chargé de nettoyer la planète. La tâche est simplement trop grande pour un seul robot qui a fait de son espace personnel un véritable cocon de collectionneur fetichiste. Son quotidien va être boulversé par la venue sur Terre d'un robot Eve, chargé de trouver toute trace de vie vegetale sur la planete...

Les cinéphiles reconnaitront rapidement l'énorme influence du film 2001, l'Odyssée de l'espace en version largement vulgarisée, je vous rassure. On y voit un monde dans lequel les robots sont l'egal des humains et prennent même le dessus dans cette relation qui les dépasse rapidement. Ici le contraste est plus important: on nous montre des humains obèses complètement dépassés par la technologie, comme ci la destruction de la planète ne leur avait pas suffit pour prendre conscience de leurs responsabilités.
Je vous rassure, au delà de cette morale, la magie Disney opère toujours. Ils arriveraient presque à nous faire chialer avec deux robots dénués de parole et un monde desertique. Une fois de plus, la bande son n'y est pas pour rien. Composée par Thomas Newman (American Beauty, Six Feet Under, Erin Brokovitch) et Peter Gabriel, la musique habille parfaitement ce conte futuriste plein de bonnes intentions.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=123734.html

Extrait musical

vendredi 15 octobre 2010

Extrait Musical live

Je m'écarte à nouveau des sentiers battus pour vous parler de Once, encore...
Je vois déjà les mauvaises langues parler de matraquage et les autres de fixette mais que voulez vous, je reste un accro!!!

J'ai eu la chance, hier soir, de voir The Swell Season en live. Petit rappel pour les nouveaux, je parle du groupe qui évolue dans le film Once dont je vous ai parlé il y a déjà quelques semaines.
Comme dans le film, le groupe nous a offert une prestation originale et sincère à l'image des ses membres tous aussi disponibles et gentils les uns que les autres.
Je remercie au passage ma p'tite femme qui a supporté notre longue attente devant la Cigale pour approcher mes acteurs musiciens du moment. J'espère qu'elle aura autant apprécié le moment que moi malgré l'heure tardive ;)



lundi 11 octobre 2010

Fous d'Irene




Fous d'Irene fait partie de ces films dont j'ai usé la copie VHS avant de m'acheter le DVD pour ne quasi jamais le regarder. Dommage me direz vous! Je crois que je l'ai tellement vu que le recent visionnage pour ma chronique était presque inutile, un dernier pretexte pour regarder une einième fois le film des Freres Farelly. Le premier visionnage doit remonter à l'été 2001 si mes souvenirs sont bons. Chacun de mes étés était massivement rythmé par un film, celui ci en a fait partie au quotidien.
Avec du recul, je le trouve un peu moins drôle, certainement dû au fait que j'en ai serieusement abusé à m'en plier en deux et repeter les repliques cultes avec mon compère de l'époque des heures durant.

L'histoire raconte le destin de Charlie Baileygates, valeureux policier du petit Etat de Rhode Island qui se renferme totalement lorsque sa femme le quitte pour un chauffeur de limousine nain. Ok! Cela peut paraître absurde mais Charlie vit tres mal cet evenement au point de devenir la risée de sa petite ville. Seuls ses enfants le respectent jusqu'au jour où il pète litteralement un plomb jusqu'à créer Hank, son double schyzophrène, arrogant et plein d'assurance, tout le contraire de ce que Charlie a pu être ces dernières années. C'est au même moment qu'il rencontre Irene, qu'il doit protéger de bandits à sa poursuite. Un problème se pose alors. Qui de Charlie ou Hank arrivera à s'imposer?

Je vous l'accorde, nous sommes trés loins du niveau intellectuel des derniers films dont j'ai pu vous parler mais ils ont également été importants pour moi pour deconnecter et poser mon cerveau avant d'allumer la tv comme j'aime à le dire.
De plus, les gags sont assez hilarants au premier visionnage. Efficacité, absurdité et simplicité, aboutissent à l'équation parfaite des Freres Farelly, piliers du cinema comique des années 2000. Ajoutez à cela la performance ô combien hilarante de Jim Carrey, il ne vous en faut pas plus pour regarder ce film un bon dimanche aprés midi vautré sur votre canapé.
Je tiens également à vous signaler la présence de Paul Ellis dans la bande originale, auteur compositeur folk américain que je ne cesse d'écouter depuis ce film.
Je vous en propose d'ailleurs un extrait en live. Chaussez vos santiags et en route pour Rhode Island!!!

Infos en Bande Annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25037.html

Extrait Musical

vendredi 8 octobre 2010

La famille Tenenbaum




La famille Tenenbaum, c'est d'abord une jaquette sur laquelle on ne peut que rester bouche bée devant un casting à faire pâlir les réalisateurs d'Ocean Eleven. Ici pas de gros bras du Box Office, mais des comédiens qui ont su sortir des sentiers battus et marcher à contre pied de ce qu'on attend d'eux par habitude. Gene Hackman, Danny Glover, Bill Murray, Gwyneth Paltrow, Ben Stiller, ou encore Luke et Owen Wilson se sont parfaitement adaptés au style de Wes Anderson, jeune cinéaste qui joue surtout sur le visuel et les émotions des personnages.
Quand je parle d'émotions, ne pensez pas à des acteurs qui surjouent à la Francis Huster ou Fabrice Luchini. La magie du cinema d'Anderson se traduit par de longues presentations des personnages illustrées de flashbacks et bandes sons millimétrées qui leur donne tout leur sens.

L'histoire raconte la vie de la famille Tenebaum, une famille dont les parents séparés ont donné naissance à trois enfants plus doués les uns que les autres. Le financier, le sportif de haut niveau ou la scenariste ont grandi dans un cocon familial (pas toujours trés credible, je vous l'accorde) avant de voler chacun de leurs propres ailes. C'est alors que Royal, le père de famille annonce aux siens qu'il est mourant. Tous se réunissent alors dans la bâtisse familiale avec leurs secrets et leurs maux pour finalement se rendre compte du canular monté par le père pour se rapprocher de sa famille.

En me relisant je me rends compte que ma description est assez glauque. Rassurez vous, le film est avant tout une comédie avec quelques touches dramatiques, pas l'inverse. La bande originale comme je vous l'ai dis plus haut n'a pas été apposée au hasard. Les interpretes sont à l'image des personnages du film, dramatiques et au destin hors du commun. C'est ainsi que l'on retrouve Elliot Smith, les Beatles, Nick Drake ou encore The Velvet Underground.
Vous pourrez retrouver l'originalité de ce cinéaste plein de talent dans ses oeuvres suivantes à savoir, La Vie Aquatique et le sublime Darjeeling Limited que je ne manquerai pas de vous chroniquer lors de mes prochains billets.

Il ne me reste plus qu'à vous laisser entrouvrir la première page de ce roman photo familial et vous laisser plonger dans cette famille au destin hors du commun.


Infos et Bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29188.html

Extrait musical

lundi 4 octobre 2010

Pour un garçon




Pour un garçon, c'est avant tout un livre que l'on m'a conseillé puis prêté, pas une, mais deux fois. Resultat des courses: ma paresse légendaire à lire a pris le dessus et m'a toujours empêché de dépasser le stade du second chapitre.
L'adaptation en film existe, pourquoi est ce que je devrais lire le bouquin? C'est pas trés glamour comme principe je vous l'avoue, surtout venant d'un littéraire, mais c'est plus fort que moi.
L'adage se vérifie surtout lorsque le film est une réussite comme dans ce cas precis. Il m'a presque donné envie de réaliser une troisième tentative de lecture c'est vous dire...

L'histoire d'origine à été conçue par Nick Hornby célèbre écrivain contemporain anglais dont les adaptations au cinéma ne se comptent plus. Il est donc assez surprenant de voir les frères Weitz aux commandes de ce petit bijoux d'originalité. Pour rappel, les frères Weitz sont à l'origine d'une bonne partie des American Pie. On est dans ce film trés loin des bonnes vieilles blagues de puceaux et de confreries américaines dejantées. Quoi qu'il en soit le film est une réussite. Les blagues ne sont pas douteuses et les personnages sont tres attachants y compris ceux qui semblent detestables pendant les premières minutes du film.
C'est certainement là toute la force du scenario dans lequel le caractère des personnage et l'ampathie que l'on a pour eux n'est jamais réellement figée.

Pour un garçon raconte l'histoire de Marcus, un gamin "original" qui devient rapidement le bouc émissaire de ses petits camarades de cours. Il ne fait rien comme les autres pour plaire à sa maman, végétarienne dépressive qui le pousse dans ce sens. A l'opposé, nous avons Will Freeman, trentenaire et célibataire endurci qui vit dans l'insouciance grâce aux droits d'auteurs d'un chant de noël créé par son père quelques années plus tôt. Ces 2 personnages aux caractères totalement opposés vont peu à peu se complèter dans leurs propres intérêts. En effet, Marcus recherche un homme pour sa maman et Will un fils pour plaire aux mamans londonniennes esseulées. Problème: Will n'a rien d'un papa responsable et Marcus rien d'un enfant classique....

Au final, ce film est une nouvelle preuve du talent de Hugh Grant s'il était nécessaire d'en reparler. Les mauvaises langues diront qu'il fait toujours dans le même registre mais franchement, qui mieux que lui peut jouer ces rôles d'adulte irresponsable, un peu maladroit, un peu rêveur mais toujours avec ce côté strict qui caractérise les anglais?
Au fond, c'est peut être ça mon rêve de gosse à moi...

Citation : Je serai le pire des parrains pour cette pauvre Imogène. Vous me connaissez, je la ferai tomber sur la tête le jour du baptême, j’oublierai tous ses anniversaires jusqu’à ses 18ans, je la sortirais, la ferai boire, et voyons les choses en face : j’essayerai de la sauter. Will freeman

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28418.html

Extrait musical

lundi 27 septembre 2010

Monstres & Cie




Ma periode Disney est assez restreinte. Si mes souvenirs sont bons, elle doit partir de Basile detective privé que j'ai vu au cinéma à moitié endormi en compagnie de ma grand mère jusqu'au Roi Lion. Pourquoi je me suis arrêté à cette periode? J'en sais trop rien en fait...1994, cela semble correspondre avec mon entrée au collège. J'avais peut être peur du ridicule par rapport à mon âge, c'est un autre débat auquel je pourrai vous répondre confortablement allongé sur un divan mais nous ne sommes pas là pour ça!

Quoiqu'étant le quatrième film des Studios Pixar, je pense que c'est le premier que j'ai dû voir. L'effet a été immédiat la première fois: la technologie alliée à un scenario original m'a immédiatement captivé. J'ai alors pu mettre a jour mon côté "gaga" avec tous ces personnages si mignons, mignons au point de rendre jaloux ce bon vieux René la taupe...
Quelques années plus tard (c'est à dire hier), j'ai eu l'occasion de regarder à nouveau ce film mais en Blu-ray cette fois ci, une première pour moi. Effet instantané! Rien que le générique Disney avec le château et tout ce qui va avec annonçait la couleur au niveau qualité d'image. J'étais loin de me douter que ma vie d'accro ne serait plus la même à partir de ce jour là!

Interessons nous tout de même quelques instants à l'histoire.
Sully et Bob sont les vedettes d'un monde dans lequel les monstres sont rois. Ils travaillent tous les deux dans une usine chargée de produire de l'energie grâce aux cris d'enfants récupérés pendant leur sommeil. Tout se déroule à merveille jusqu'au jour où Sully ramène malencontreusement une petite fille du monde des humains dans ce monde de monstres.

Le casting français est plutôt timide, on voit bien que le doublage par les "Guest" n'était pas encore à la mode dans l'hexagone. Seuls Eric Metayer et Claire Keim sortent du lot. Un peu pâlichon à côté du casting US composé entre autres de John Goodman, Billy Crystal, Steve Buscemi, etc....

Au final Monstres & cie n'est peut être pas le meilleur Disney mais il a su profiter des technologies 3D et d'une idée de base originale pour attirer l'attention des gens...la mienne en tous cas.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26862.html

Extrait musical

vendredi 24 septembre 2010

Once (vost)




Once, c'est avant tout une jaquette qui a attiré mon attention en tête de gondole de la Fnac rue Sainte Catherine. Un barbu chevelu avec sa guitare sur le dos et une fille tout ce qui a de plus naturelle. Le duo n'était pas sans me rappeler celui formé par Damien Rice et sa compagne de l'époque Lisa Hannigan, irlandais eux aussi et à tendance folk.
Ensuite j'ai regardé la jaquette de plus pres et j'y ai vu le commentaire de Steven Spielberg qui a vendu le film a lui tout seul avec cette citation :" ce film m'a enthousiasmé pour le reste de l'année". Pas rien, surtout venant d'une pointure comme Spielberg.

Pour tout vous dire, j'étais presque emballé avant même d'avoir regardé le film. Les premières minutes l'ont confirmé. A la première chanson j'ai immédiatement lancé le téléchargment (legal est-il besoin de préciser...) de la bande originale.
Le scenario est à l'image des personnages, simple, naturel et presque innocent. Les plans sont febrils, les personnages n'ont même pas de nom. On rentre alors dans l'histoire comme dans un film tourné avec une bande de copains en pleine periode nostalgique et rêveuse.
Pour vous résumer brievement, le film raconte la rencontre de deux personnes qui exorcisent leurs échecs amoureux à travers la musique. Leur relation est ambigue mais leur complémentarité au niveau musical fait rapidement surface.

La bande son est fabuleuse. Elle a été réalisée en partie par Glen Hansard, acteur principal du film et ex leader du groupe folk irlandais The Frames. S'il fallait un coup de pouce pour lancer sa carrière, c'était clairement ce film. La bande son a reçu de multiples récompenses jusqu'aux oscars hollywoodiens, une belle performance quand on connait le chauvinisme des américains. C'est aussi suite à ce succès musical que Glen Hansard a décidé de recréer ce duo fictif avec Marketa Iglova dans une tournée mondiale qui ne prendra jamais réellement fin tant l'engouement du public est grand.
J'ai immediatement voulu prendre part à la communion. Trop tard la première fois. Je me suis juré de tout faire pour les revoir. Ce fut chose faite l'an dernier avec des souvenirs pleins la tête. Un groupe simple avec une relation identique dans le film comme sur scène. Même la relation entre les deux personnages semble ambigue dans la vie réelle.
Et comme une fois ne suffit pas, je retourne les voir en octobre à Paris aussi enthousiaste que la première fois. Je déborde des limites de ce blog mais la voix de Glen est tellement puissante et percutante que j'en ai deja des frissons rien qu'à y repenser.

En attendant, je ne saurais vous conseiller de regarder ce film sans attentes particulières. Laissez vous bercer par la musique et l'histoire suivra naturellement.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=125922.html

Extrait musicaux (si si j'ai le droit)


jeudi 23 septembre 2010

Il l'a fait!!!!!!!!

Ceux qui me connaissent seront soulagés! J'ai enfin craqué pour un Home Cinema avec lecteur Bluray intégré. Non pas que ce soit nécéssaire mais depuis le temps que je tournais autour en comparant les prix au moindre centime sur Internet, j'ai décidé qu'il était temps de me faire plaisir.
Pour les connaisseurs ca n'est qu'un 2.1. Un 5.1 (c'est a dire avec des enceintes à l'avant et à l'arrière) m'aurait coûté quelques ennuis conjuguaux...

La goutte d'eau qui a fait déborder le vase? Incontestablement mon concert 360° de U2 au Stade de France. Je ne prétends pas jouer dans la même cour en terme de moyens technologiques et techniques, mais l'heure est venu pour moi d'investir niveau matos. Marre d'entendre les gens parler Bluray, marre d'entendre en continue la lentille optique de ma bouse payée 30 eur à Boulanger et marre de devoir monter le son de la télé à 50 quand les personnages parlent et vite le rebaisser dès qu'il y a 2,3 explosions dans le film.

En tous cas c'est promis, j'arrête définitivement de vous saoûler avec ça...jusqu'à mon prochain achat ;)

dimanche 19 septembre 2010

Love actually




Love actually, c'est d'abord la rencontre de 2 types de films complètement différents : le cinéma anglais avec un humour raffiné et des acteurs de grande classe, limite snobinards et de l'autre côté les comédies américaines dans lesquelles tout est joué d'avance et surfait à la limite de l'impossible.
Les deux genres marchaient chacun de leur côté, restait à savoir s'ils se compléteraient. La mayonnaise a bien pris puisque le film est un bon mélange des deux genres avec néanmoins un surplus britannique qui donne un peu de legereté à ce film qu'on aurait rapidement pu classer parmis les comédies américaines pour les nostalgiques de Pretty Woman.

Les premières minutes sont presque douloureuses dans le sens ou on cherche qui qu'a joué dans quoi precedemment?, un de mes jeux favoris qui peut vous gâcher un film. Et là encore ça n'est pas une mince affaire avec un casting de all stars anglophones : Hugh Grant, Billy Bob Thorton, Emma Thomson, Liam Neeson, Colin Firth...comme diraient mes amis, la liste est longue et c'est du distingué.

L'histoire est assez complexe puisqu'elle est la somme de differentes vies avec une connexion plus ou moins visible selon les recits. Toutes axées autour de l'amour, elles forment une sorte de panel des situations amoureuses du plus au moins probable. Malheureusement c'est ici que les américains auraient pu s'abstenir de collaborer...le premier ministre anglais qui remet en place le president americain en direct ou le puceau inveteré qui rencontre trois barbies siliconnées qui le rêvent...c'était peut être un peu trop...à moins que ca ne soit de la jalousie pour la dernière, je vous vois deja venir.
Au final, le film fonctionne comme une équation amoureuse. Les prénoms sont inutiles, vous n'en retiendriez pas la moitié.

Histoire 1 : X est un chanteur trash sur le retour. Y son agent tente de l'aider mais la personnalité de X prend constemment le dessus.
Histoire 2: X et Y se marient. Le témoin, appellons le Z, est jaloux de X et aime secretement Y.
Histoire 3: X est ecrivain. Il rencontre Y, complètement étrangère à lui, qu'il tentera de séduire malgré les nombreuses barrières notamment celle de la langue.
Histoire 4: X est le directeur d'une agence de pub, et le mari de Y avec qui il vit une vie bien rangée. Malheureusement, Z sa secretaire en a décidé autrement.
Histoire 5: X vient de perdre sa femme Y. Elle laisse derrière elle Z, l'enfant d'un premier mariage qui intrigue totalement X par son mutisme.
Histoire 6: X est secretaire dans une agence de pub. Elle aime secretement Y mais la presence de son frere Z la freine dans la moindre de ses tentatives. Heureusement N est là pour lui mettre le pied à l'étrier.
Histoire 7: X dragueur raté d'Angleterre, décide de jouer de son côté british aupres de jeunes demoiselles américaines. Y l'en dissuade mais peu importe, quand il y a urgence, il y a urgence.
Histoire 8: X et Y sont doublures de stars du pornos. Leur rencontre est aussi peu probable que comique
Histoire 9: X, premier ministre d'Angleterre en pince pour Y, secretaire maladroite et plutôt naturelle. Son coeur balance entre la raison et les sentiments.

Je n'ai jamais été trés bon en math mais l'équation pourrait se résumer alors à:
X9 + Y9 + Z2 = 9(X+Y) + Z2 = Love actually


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44445.html

Extrait musical

jeudi 16 septembre 2010

Hannah et ses soeurs (vost)




Tout collectionneur a ses incontournables. Les melomanes ont tous l'intégrale des Beatles, les lecteurs ont leur exemplaire de Dostoïevski bien en évidence dans leur bibliothèque et les cinéphiles ont leur références bien connues dont Woody Allen fait partie. Apprécié surtout en dehors de ses frontières et particulièrement chez nous, Allen est un stakhanoviste de la réalisation à raison d'un film par an généralement. Tout n'est pas bon à prendre mais son originalité n'est plus à prouver dans le milieu.

J'ai en fait commencé l'oeuvre du Monsieur avec sa periode "européenne", en dehors de son terrain de jeu habituel à savoir New York. Match Point, le rêve de Cassandre, Scoop, Vicki Christina marquent vraiment un renouveau avec des films dont les tensions amoureuses ou meurtrières nous tiennent en haleine (pas de mauvais jeu de mot) pendant les 1h30 de la projection.
En cinéphile amateur, j'étais obligé (oui oui obligé!) de commencer à me procurer les films qui ont fait son succès jusqu'ici.

Je commence donc avec Hannah et ses soeurs, un de ses plus grands succés dans lequel Woody donne le premier rôle à Mia Farrow qui deviendra rapidement sa femme dans la "vraie vie". S'en suivront des histoires d'adultère à moitié cosanguines peu communes mais nous ne sommes pas là pour ça.....
Le film tourne autour de relations croisées au sein d'une même famille dans laquelle les trois soeurs font la pluie et le beau temps. Le mari de l'une aime secretement l'autre; l'ex de l'une tombe amoureux de l'autre, les 3 soeurs aiment soudainement le même homme. Bref un veaudeville à la Woody Allen difficilement racontable comme bien souvent.
Les amateurs des années 80 avec lunettes teintées, pento et costumes à carreaux ne seront pas décus. Le film a pris un sacré coup de vieux mais l'intrigue reste intemporelle. Le personnage de Mickey, joué par Woody Allen lui-même reste le plus interessant. Un hypocondriaque obsédé et terrifié par la mort qui vient lui aussi perturber ce joli tableau de famille à sa manière. Ce genre de personnage est recurrent dans les films de Woody et marquent clairement son emprunte et sa philosophie de la vie.

Ce film n'est donc pas un incontournable mais il aura eu le mérite de récompenser le travail d'un cinéaste drôle et au combien original qui aura su se renouveller et raconter les problèmes de la vie comme personne.


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1810.html

Extrait musical

lundi 13 septembre 2010

Full Monty




Jusqu'où pourriez vous aller par fierté? C'est la question qui animera les personnages de cette comédie "so british" tout au long du film.
L'histoire se déroule à Sheffield, ancien bastion industriel aujourd'hui en reconversion et qui laisse derrière lui des centaines d'ouvriers sur le carreau. Ces hommes qui ne connaissent rien d'autre que l'usine, hantent les agences d'aide à l'emploi à la recherche du job le moins contraignant et le plus lucratif possible. La revelation survient lorsque Gaz devient le témoin de l'engouement des femmes pour un spectacle local de chippendales. L'idée fait rapidement son chemin : si les femmes payent pour ce genre de spectacle, elles aligneront certainement les Livres pour de vrais mecs au physique certes ingrat mais accessibles et avec une vraie personnalité.

Comme ses prédécesseurs britanniques, The Full Monty est une comédie décapante qui souffle un vent frais sur nos préjugés des anglais tirés à quattre épingles avec leur petit doigt en l'air quand vient l'heure du thé.
Ils nous ressemblent, ils sont tout sauf professionnels. Ils ont leurs défauts mais savent en tirer profit. Ce ne sont pas des appolons mais ils sont extrêmements fiers sous leurs airs bedonnants. Leur attitude rendrait presque William Carnimolla, (présentateur charismatique de Belle toute nue)jaloux devant tant de maturité. Ils sont également beaux tout nus et l'assument.
Ils n'en sont pas moins pour autant des hommes et peuvent se laisser aller à des sentiments comme l'abandon ou la découverte de l'autre sexe.

Ajoutez enfin une bande son mythique, incontournable lors de vos soirées et qui decomplexera le plus coincé de vos convives.
Au final, Robert Carlysle mène sa troupe avec brio et même si les angles ne sont pas parfaitement lisses, l'intention est belle.


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10442.html


Extrait musical

jeudi 9 septembre 2010

Mary à tout prix - Vost




Je vous vois très bien venir mais attention, Mary à tout prix ne se résume pas qu'à la scène où Cameron Diaz utilise le gel "maison" de Ben Stiller. Le film a d'abord été la rencontre du public avec plusieurs personnalités qui ont depuis, rempli à maintes reprises les classements du Box Office.

Commencons par les frères Farelly. Attendus au tournant aprés le trés critiqué mais fabuleux Dumb et Dumber, les deux frangins avaient à coeur de prouver au grand public que leur humour ne se résumait pas qu'au pipi caca. Pari réussi.
Le casting est également à l'origine du succès du film. Cameron Diaz s'affirme comme une actrice incontournable, Ben Stiller passe carrement du statut de comique de scène à celui de superstar du Cinéma. Le film fait un carton. Le debut nous rappelle notre adolescence avec tout ce qui va avec : les bagues, les fringues ringardes et une perpetuelle loose qui semble ne jamais vous quitter. La suite est une revanche sur la vie à coups de gags souvent trash mais jamais réellement méchants. D'ailleurs, chose etonnante, dans chacun de leurs films, les frères Farelly mettent en avant un handicapé, peut être une sorte de manière de se dedouaner ou de justifier leurs immondices deux minutes plus tôt...

L'histoire si certains ne la connaissent pas : Ted est un ado comme beaucoup d'autres, boutonneux et hors du coup. La chance semble soudain tourner lorsque Mary, icône du lycée accepte de se rendre au bal de promo avec lui. Les évènements feront qu'ils se perdront vue à cette période et ce, pendant plus de 13 ans.
Seulement voila, Ted n'est pas prêt de lâcher l'affaire. Il engage alors un detective pour retrouver la trace de Mary mais retrouve également celle de ses nombreux prétendants.

Si vous êtes amateurs des soirées Thema d'Arte, passez votre chemin, ce film n'est pas fait pour vous. Certains le classeront dans les films lourdingues, je n'irai pas jusque là. Le scénario est soigné et la narration bénéficie de l'excellente prestation de Jonathan Richman, chanteur folk a succès qui s'adapte parfaitement au film.
Et si les gags sont parfois trash, pourquoi se plaindre puisque ce sont eux qui nous feront toujours rire?


Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18478.html

Extrait musical

lundi 6 septembre 2010

Rencontres à Elizabethtown




"Qu'est ce qui différencie un échec d'un fiasco?"
C'est la réplique qui introduit et qui résume assez bien ce film assez transparent. Vous me connaissez, j'ai le don d'exagérer mais j'en viens enfin à m'interroger sur certains de mes achats impulsifs à commencer par celui ci.
Le premier visionnage m'avait pourtant interpellé. A bien y réfléchir, c'est certainement dû à une bande son aux petits oignons qui ne pouvait être que l'oeuvre d'un melomane. Et quelques minutes de recherche sur le Net plus tard ...bingo! Le réalisateur Cameron Crowe est entre autres connu pour avoir été chroniqueur au Rolling Stone Magazine US. Il est également le réalisateur du plus connu "Presque Célèbre", film totalement axé sur l'univers musical.

Les acteurs? Parlons en! Kirsten Dunst m'a sûrement aveuglé au point d'en oublier Orlando Bloom, Don Juan de ces dames mais transparent pour un rôle principal.
Revenons tout de même sur l'histoire: Drew Baylor est a un tournant de sa vie: il vient de créer la chaussure qui revolutionnera le sport. Resultat, c'est un échec, un fiasco qui lui enlevera même le goût de vivre. C'est alors qu'il apprend le décès de son père et se replonge involontairement dans le cercle familial dont il s'est exclu depuis des années. C'est à ce moment qu'est tout l'intérêt du film (attention ne zappez pas!), Drew fait la rencontre de Claire qui l'aidera à faire son deuil et exorciser ses peurs à travers un road trip musical qu'elle lui a concocté à la manière d'un journal intime.
Il suffit alors à Drew de tourner la clé, passer une vitesse, et lancer la bande son de son périple vers une nouvelle vie.

Ma dernière phrase vous semble un peu "cul cul"? C'est normal et sans doutes dû aux derniers relents de ce film que j'ai encore du mal à digérer.

Infos et Bande Annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53579.html

Extrait Musical

mardi 31 août 2010

Ghost World (vost)



Je me revois encore regarder la jaquette du DVD: Scarlett Johansson et Thora Birch (qui m'avait définitivement marqué pour son rôle taillé sur mesure dans American Beauty), il ne m'en fallait pas plus pour m'interesser à ce film. J'étais loin de me douter qu'en plus de leur physique, le caractère de ces deux personnages collerait parfaitement avec ce que j'étais, à savoir un être cynique et méprisant :) (Je vous rassure j'ai d'autres qualités...)

En quelques mots: Enid et Rebecca sont deux lycéennes qui se distinguent totalement du reste de leurs petits camarades par un profond mépris de la culture ado américaine. Tous les clichés y passent: sportifs au physique d'Appolon qui ne voient que par leur voiture, blondes écervelées, puritanisme américain légendaire. Ce cynisme de la part des deux jeunes filles exprime en fait un malaise plus profond. Elles sont totalement perdues et n'arrivent pas à trouver leur place dans ce système qu'elles rejettent à l'extrême. Lors d'une de leurs habituelles escapades curieuses, elles font la connaissance de Seymour, collectionneur de vinyls averti qui devient immédiatement leur nouvelle cible "populaire".

Aprés quelques recherches sur le Net, j'ai appris que ce film était en fait l'adaptation d'un comic book à succès aux Etats Unis. Intitulée également Ghost World, la bande dessinée de Daniel Clowes a rapidement été retranscrite pour les cinéphiles. Logiquement, ce film avait donc tout pour plaire avant même d'être sorti: un sujet qui concerne l'ensemble des 15/30 ans, un casting soigné et une intrigue qui ressemble plus à notre quotidien qu'à un scenario destiné à rafler de jolies statuettes dorées.

Ne cherchez pas les bons et les méchants, ni même le début ou la fin , vous risqueriez d'être déçus. Laissez vous simplement transporter dans cette chronique qui vous fera irremédiablement penser à un moment ou à un autre, à votre propre vécu.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=36755.html

Extrait musical