vendredi 29 octobre 2010

Cosby Show




Difficile de résumer 8 saisons des aventures de Bill Cosby et sa petite famille en quelques mots mais je devais marquer le coup.
Le Cosby Show en dvd aura surtout été pour moi un bon pretexte pour renouer une fois de plus avec la nostalgie de mon enfance. Je repense immediatement aux quatres heures chez ma tante ou à mes departs furtifs des diners familiaux pour aller regarder une einième fois les épisodes diffusés en boucle par M6, la seule chaîne de mauvaise qualité chez nous, comme par hasard...Au final, les premiers épisodes en dvd me paraissaient tout droit sortis des studios Pixar alors qu'ils ne sont qu'une simple duplication tout ce qu'il y a de plus classique sur dvd.

La famille Cosby est rapidement devenue un mythe. Dès la première saison, les récompenses s'accumulent pour ce qui va devenir la première série à grand succès d'une famille afro américaine. Le show est familial, plein de bons sens, peut être un peu trop même si la performance de Bill Cosby nous fait rapidement oublier cette longue leçon sur la vie. Tous les thèmes de la vie y passent: l'adolescence, le rêve, la nostalgie, la pillule, la drogue mais aussi pour les plus vieux la ménopause, la mort, la maladie et bien d'autres sujets.
Le Cosby Show pourrait presque être enseigné dans les écoles et c'est certainement cette morale qui a essouflé le public vers la cinquième saison. Pas de soucis, le patriarche a trouvé la solution en insérant de nouveaux personnages comme la petite Olivia qui ont permis à la famille la plus célèbre du monde de perdurer encore quelques saisons.

Le style de la série est cultissime. Qui n'a jamais badé Théo avec sa coupe de cheveux steak et couettou en salopette customisée au feutre? Karl Lagerfield doit encore faire des cauchemards du défilé de pulls portés par Bill Cosby tous aussi kitchissimes les uns que les autres. Mais qui pouvait donc bien tricoter ce genre d'horreurs? Je vous l'accorde, on était en plein dans les années 80 même si la mode n'excuse pas tout...
Je vais m'arrêter là car les histoires de la famille Cosby sont inépuisables. Myhtiques au point d'être des personnages récurrents de la grande famille Simpsons (Dr Hibert), les différents personnages auront eu des fins de carrières diverses et variées même si quelques uns ont réussi à tirer l'épingle de leur jeu. Malcolm Jamaal Warner alias Theo est devenu un célèbre producteur et Bill Cosby ainsi que sa femme à l'écran, alias Phylicia Ayers ont repris leur rôle dans une série sobrement intitulée Cosby, qui renouvelait le cosby Show à travers de nouveaux personnages et de nouveaux décors moins familiaux.

Au final j'ai presque acheté cette série par devoir, une sorte de grand "merci" à ma seconde famille de coeur.

Infos sur la série
http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=651.html

Extrait musical

samedi 23 octobre 2010

Tout sur ma mère




J'ai, jusqu'à il y a peu de temps, toujours fuis les réalisateurs européens. C'est certainement leur côté "intello" à se pavaner sur les marches du Palais des festivals qui m'a poussé à ne jamais franchir cette frontière. Almodovar était l'un d'eux, particulièrement charismatique et apprécié des cinéphiles francos français.
J'ai commençé mon initiation avec Volver sa dernière production. Je ne m'étendrai pas sur le sujet car je pense me procurer ce dvd ainsi que d'autres du réalisateur espagnol dès demain. (et oui on ne me changera pas comme ça)

Ces deux films ont suffit pour me convaincre. Ils abordent tous deux des sujets sensibles comme l'adultère, la mort ou la seropositivité avec une tension qui perdure chaque minute de ces deux drames familiaux aux accents européens.

L'histoire de celui ci est poignante et nous attaque au corps dès le générique. Manuela, mère de famille monoparentale perd son fils, Esteban dans un stupide accident de la route. Elle n'aura jamais pris le temps de lui révéler l'identité de son père, un homme à double vie que Manuela a fuis dès le début de sa grossesse afin de preserver leur enfant. Elle décide donc de se rendre à Barcelone pour accomplir la volonté de leur fils et rencontrer l'homme à l'origine de biens des maux.

Je ne peux m'étendre d'avantage sans quoi je vous dévoilerai des mécanismes essentiels de ce drame à haute tension. Je ne vous citerai aucune reference d'acteurs tant ma culture du cinéma ibérique est minime. J'ai bien reconnu Penelope Cruz dans ce qui doit être l'un de ses premiers rôles tant elle paraît jeune et innocente, totalement à l'opposé de sa remarquable interprétation dans Volver
Le film a raflé de multiples récompenses au niveau mondial et je comprends désormais pourquoi. Il véhicule un message de tolérance envers l'autre et l'acceptation de la différence envers et contre tous les préjugés, y compris les miens...

PS: le premier ou la première qui aura eu le courage de lire le billet jusqu'au bout et qui en manifeste l'intérêt se verra offrir le dvd chroniqué ci dessus.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7868.html

Extrait musical

jeudi 21 octobre 2010

The Darjeeling Limited (Vost)




Cette semaine je vous invite en voyage avec un de mes coups de coeur de l'an dernier. Prenez place à bord du Darjeeling Limited qui vous conduira à travers l'Inde et ses merveileux paysages. Une nouvelle fois je savais que j'aimerai ce film avant même de l'avoir vu. Un réalisateur talentueux aux manettes, à savoir Wes Anderson dont je vous ai deja parlé dans ma chronique sur La Famille Tenenbaum ainsi qu'un trio d'acteurs originaux et parfaitement maléables à savoir Owen Wilson, Jason Schwartzman et Andrien Brody.

L'histoire est simple: suite à la mort de leur père, trois frères entreprennent un voyage spirituel à travers l'Inde pour se retrouver. Seulement Francis, l'aîné et organisateur de ce périple, a une toute autre idée en tête, à savoir ramener leur mère qui semble avoir pris retraite dans un couvent au fin fond de l'Himalaya.

Si le scenario peut paraître assez simpliste, les détails autour de ce road movie sont à l'opposé. Aucun objet n'est laissé au hasard dans cette vieille locomotive Indienne entièrement refaconnée par des locaux pour l'occasion. Ca n'est pas pour rien si la moitié du film s'y déroule en huis clos sans qu'on ait l'impression pour autant de s'y sentir enfermé.
La manière de filmer est d'autant plus remarquable. De longs travellings dans et en dehors des wagons nous donne l'impression de survoler une maison de poupées toute en couleurs.
Les couleurs parlons en justement. La palette utilisée est à l'image du film, à la fois sobre et familière au point de rapidement s'identifier à ces personnages plutôt attachants.
Le rythme est quant à lui amené par une bande son soignée et envoutante, un mélange de saveures indiennes et britanniques avec les Kinks et les Stones en tête de mire. Inutile de vous donner les références Indiennes, je pense que les pierres qui roulent sont plus parlantes autant pour vous que pour moi.

Petit clin d'oeil pour terminer cet article. Le film débute par un court métrage du même Wes Anderson, Hôtel Chevalier qui raconte la rencontre à Paris d'un des trois frères Whitman avec l'une de ses ex sur fond de musique française kitch au possible. Il ne manque plus que le ballon de rouge et la baguette sous le bras pour cloturer ce beau french cliché.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=115736.html

Extrait musical

dimanche 17 octobre 2010

Wall.E (Blu-ray)




Wall.E est l'ovni des studio Pixar. N'y voyez pas simplement un jeu de mots mais le dernier des robots de chez Disney n'a rien avoir avec ces predecesseur. Il ne parle pas, n'a pas de poils, et ne vit pas dans un monde merveilleux aux couleurs féeriques. En sortant du cinéma je m'étais même posé la question de savoir si ce Disney convenait à son public habituel. Sincèrement j'en doute encore...difficile de captiver ses enfants avec un robot qui échange deux mots en 45 minutes. Mais la finalité est ailleurs, dans la morale. "Comme toujours" me direz vous! Elle est simplement présentée differemment comme un apprentissage, une première approche ludique de l'écologie et l'environnement.
Le film offre alors deux niveaux de lecture. Un premier pour les enfants avec un robot rigolo qui multiplie les gaffes. Et un second pour les plus anciens qui y voient plus une sirène d'alarme pour la protection de la planète.

Pour vous situer l'histoire, Wall.E présente un monde futuriste dans lequel les humains produisent tellement de déchets qu'ils en viennent à quitter une planète devenue desertique pour rejoindre des stations spatiales dans lequelles ils n'ont pas à lever le petit doigt pour satisfaire le moindre de leurs desirs. Le seul survivant de cette pollution massive est Wall.E, un robot recycleur, chargé de nettoyer la planète. La tâche est simplement trop grande pour un seul robot qui a fait de son espace personnel un véritable cocon de collectionneur fetichiste. Son quotidien va être boulversé par la venue sur Terre d'un robot Eve, chargé de trouver toute trace de vie vegetale sur la planete...

Les cinéphiles reconnaitront rapidement l'énorme influence du film 2001, l'Odyssée de l'espace en version largement vulgarisée, je vous rassure. On y voit un monde dans lequel les robots sont l'egal des humains et prennent même le dessus dans cette relation qui les dépasse rapidement. Ici le contraste est plus important: on nous montre des humains obèses complètement dépassés par la technologie, comme ci la destruction de la planète ne leur avait pas suffit pour prendre conscience de leurs responsabilités.
Je vous rassure, au delà de cette morale, la magie Disney opère toujours. Ils arriveraient presque à nous faire chialer avec deux robots dénués de parole et un monde desertique. Une fois de plus, la bande son n'y est pas pour rien. Composée par Thomas Newman (American Beauty, Six Feet Under, Erin Brokovitch) et Peter Gabriel, la musique habille parfaitement ce conte futuriste plein de bonnes intentions.

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=123734.html

Extrait musical

vendredi 15 octobre 2010

Extrait Musical live

Je m'écarte à nouveau des sentiers battus pour vous parler de Once, encore...
Je vois déjà les mauvaises langues parler de matraquage et les autres de fixette mais que voulez vous, je reste un accro!!!

J'ai eu la chance, hier soir, de voir The Swell Season en live. Petit rappel pour les nouveaux, je parle du groupe qui évolue dans le film Once dont je vous ai parlé il y a déjà quelques semaines.
Comme dans le film, le groupe nous a offert une prestation originale et sincère à l'image des ses membres tous aussi disponibles et gentils les uns que les autres.
Je remercie au passage ma p'tite femme qui a supporté notre longue attente devant la Cigale pour approcher mes acteurs musiciens du moment. J'espère qu'elle aura autant apprécié le moment que moi malgré l'heure tardive ;)



lundi 11 octobre 2010

Fous d'Irene




Fous d'Irene fait partie de ces films dont j'ai usé la copie VHS avant de m'acheter le DVD pour ne quasi jamais le regarder. Dommage me direz vous! Je crois que je l'ai tellement vu que le recent visionnage pour ma chronique était presque inutile, un dernier pretexte pour regarder une einième fois le film des Freres Farelly. Le premier visionnage doit remonter à l'été 2001 si mes souvenirs sont bons. Chacun de mes étés était massivement rythmé par un film, celui ci en a fait partie au quotidien.
Avec du recul, je le trouve un peu moins drôle, certainement dû au fait que j'en ai serieusement abusé à m'en plier en deux et repeter les repliques cultes avec mon compère de l'époque des heures durant.

L'histoire raconte le destin de Charlie Baileygates, valeureux policier du petit Etat de Rhode Island qui se renferme totalement lorsque sa femme le quitte pour un chauffeur de limousine nain. Ok! Cela peut paraître absurde mais Charlie vit tres mal cet evenement au point de devenir la risée de sa petite ville. Seuls ses enfants le respectent jusqu'au jour où il pète litteralement un plomb jusqu'à créer Hank, son double schyzophrène, arrogant et plein d'assurance, tout le contraire de ce que Charlie a pu être ces dernières années. C'est au même moment qu'il rencontre Irene, qu'il doit protéger de bandits à sa poursuite. Un problème se pose alors. Qui de Charlie ou Hank arrivera à s'imposer?

Je vous l'accorde, nous sommes trés loins du niveau intellectuel des derniers films dont j'ai pu vous parler mais ils ont également été importants pour moi pour deconnecter et poser mon cerveau avant d'allumer la tv comme j'aime à le dire.
De plus, les gags sont assez hilarants au premier visionnage. Efficacité, absurdité et simplicité, aboutissent à l'équation parfaite des Freres Farelly, piliers du cinema comique des années 2000. Ajoutez à cela la performance ô combien hilarante de Jim Carrey, il ne vous en faut pas plus pour regarder ce film un bon dimanche aprés midi vautré sur votre canapé.
Je tiens également à vous signaler la présence de Paul Ellis dans la bande originale, auteur compositeur folk américain que je ne cesse d'écouter depuis ce film.
Je vous en propose d'ailleurs un extrait en live. Chaussez vos santiags et en route pour Rhode Island!!!

Infos en Bande Annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25037.html

Extrait Musical

vendredi 8 octobre 2010

La famille Tenenbaum




La famille Tenenbaum, c'est d'abord une jaquette sur laquelle on ne peut que rester bouche bée devant un casting à faire pâlir les réalisateurs d'Ocean Eleven. Ici pas de gros bras du Box Office, mais des comédiens qui ont su sortir des sentiers battus et marcher à contre pied de ce qu'on attend d'eux par habitude. Gene Hackman, Danny Glover, Bill Murray, Gwyneth Paltrow, Ben Stiller, ou encore Luke et Owen Wilson se sont parfaitement adaptés au style de Wes Anderson, jeune cinéaste qui joue surtout sur le visuel et les émotions des personnages.
Quand je parle d'émotions, ne pensez pas à des acteurs qui surjouent à la Francis Huster ou Fabrice Luchini. La magie du cinema d'Anderson se traduit par de longues presentations des personnages illustrées de flashbacks et bandes sons millimétrées qui leur donne tout leur sens.

L'histoire raconte la vie de la famille Tenebaum, une famille dont les parents séparés ont donné naissance à trois enfants plus doués les uns que les autres. Le financier, le sportif de haut niveau ou la scenariste ont grandi dans un cocon familial (pas toujours trés credible, je vous l'accorde) avant de voler chacun de leurs propres ailes. C'est alors que Royal, le père de famille annonce aux siens qu'il est mourant. Tous se réunissent alors dans la bâtisse familiale avec leurs secrets et leurs maux pour finalement se rendre compte du canular monté par le père pour se rapprocher de sa famille.

En me relisant je me rends compte que ma description est assez glauque. Rassurez vous, le film est avant tout une comédie avec quelques touches dramatiques, pas l'inverse. La bande originale comme je vous l'ai dis plus haut n'a pas été apposée au hasard. Les interpretes sont à l'image des personnages du film, dramatiques et au destin hors du commun. C'est ainsi que l'on retrouve Elliot Smith, les Beatles, Nick Drake ou encore The Velvet Underground.
Vous pourrez retrouver l'originalité de ce cinéaste plein de talent dans ses oeuvres suivantes à savoir, La Vie Aquatique et le sublime Darjeeling Limited que je ne manquerai pas de vous chroniquer lors de mes prochains billets.

Il ne me reste plus qu'à vous laisser entrouvrir la première page de ce roman photo familial et vous laisser plonger dans cette famille au destin hors du commun.


Infos et Bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29188.html

Extrait musical

lundi 4 octobre 2010

Pour un garçon




Pour un garçon, c'est avant tout un livre que l'on m'a conseillé puis prêté, pas une, mais deux fois. Resultat des courses: ma paresse légendaire à lire a pris le dessus et m'a toujours empêché de dépasser le stade du second chapitre.
L'adaptation en film existe, pourquoi est ce que je devrais lire le bouquin? C'est pas trés glamour comme principe je vous l'avoue, surtout venant d'un littéraire, mais c'est plus fort que moi.
L'adage se vérifie surtout lorsque le film est une réussite comme dans ce cas precis. Il m'a presque donné envie de réaliser une troisième tentative de lecture c'est vous dire...

L'histoire d'origine à été conçue par Nick Hornby célèbre écrivain contemporain anglais dont les adaptations au cinéma ne se comptent plus. Il est donc assez surprenant de voir les frères Weitz aux commandes de ce petit bijoux d'originalité. Pour rappel, les frères Weitz sont à l'origine d'une bonne partie des American Pie. On est dans ce film trés loin des bonnes vieilles blagues de puceaux et de confreries américaines dejantées. Quoi qu'il en soit le film est une réussite. Les blagues ne sont pas douteuses et les personnages sont tres attachants y compris ceux qui semblent detestables pendant les premières minutes du film.
C'est certainement là toute la force du scenario dans lequel le caractère des personnage et l'ampathie que l'on a pour eux n'est jamais réellement figée.

Pour un garçon raconte l'histoire de Marcus, un gamin "original" qui devient rapidement le bouc émissaire de ses petits camarades de cours. Il ne fait rien comme les autres pour plaire à sa maman, végétarienne dépressive qui le pousse dans ce sens. A l'opposé, nous avons Will Freeman, trentenaire et célibataire endurci qui vit dans l'insouciance grâce aux droits d'auteurs d'un chant de noël créé par son père quelques années plus tôt. Ces 2 personnages aux caractères totalement opposés vont peu à peu se complèter dans leurs propres intérêts. En effet, Marcus recherche un homme pour sa maman et Will un fils pour plaire aux mamans londonniennes esseulées. Problème: Will n'a rien d'un papa responsable et Marcus rien d'un enfant classique....

Au final, ce film est une nouvelle preuve du talent de Hugh Grant s'il était nécessaire d'en reparler. Les mauvaises langues diront qu'il fait toujours dans le même registre mais franchement, qui mieux que lui peut jouer ces rôles d'adulte irresponsable, un peu maladroit, un peu rêveur mais toujours avec ce côté strict qui caractérise les anglais?
Au fond, c'est peut être ça mon rêve de gosse à moi...

Citation : Je serai le pire des parrains pour cette pauvre Imogène. Vous me connaissez, je la ferai tomber sur la tête le jour du baptême, j’oublierai tous ses anniversaires jusqu’à ses 18ans, je la sortirais, la ferai boire, et voyons les choses en face : j’essayerai de la sauter. Will freeman

Infos et bande annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28418.html

Extrait musical