jeudi 29 septembre 2011

Star Wars II : L'attaque des clônes (Blu-ray)


Dix années se sont écoulées depuis la menace fantôme et le temps a fait son travail. Anakin est devenu un jeune homme arrogant et qui s’intéresse comme la plupart des jeunes de son âge au mythe de la cougar ! Il faut dire que Palme n’a bizarrement pas subis l’épreuve du temps tous comme les demis frères de notre jeune jedi qui portent la barbe du haut de leur… 10 ans !

Le pavé textuel en forme de trapèze du générique résume assez bien ce second volet qui aborde un début de rébellion au sein de la République. Pour faire face à la création d’une future armée de droïdes, les partisans de la République conduits par la sénatrice Amidala s’organisent avec l’aide des Jedis. Ces derniers doivent jongler entre le maintien de l’ordre et la protection d’Amidala qu’Anakin va particulièrement prendre à cœur. Lors d’une course poursuite avec un mercenaire engagé pour tuer l’ancienne reine Naboo, Obi Wan découvre une galaxie sur laquelle des clones sont fabriqués en masse à la demande d’un ancien jedi disparu…

Je me rends compte que raconter un épisode de la saga Star Wars équivaut à refaire l’historique d’une partie d’échecs. C’est long et chiant. C’est d’ailleurs peut être pour cette raison que George Lucas a transformé ce second volet en film de lover. A t il voulu réellement développer le côté gentil de Vador ou simplement grappiller quelques entrées cinés de compagnes frustrées par la geek attitude de leur cher et tendre ? Sûrement un peu des deux ! Il n’empêche que ces fameuses scènes d’amour ne sont pas très raccords avec l’univers assez guerrier de Star Wars. La scène ou Amidala et Anakin se roulent dans l’herbe est juste grotesque à moins que George Lucas ait voulu faire un clin d’œil à la petite maison dans la prairie….

Les scènes de combats sont assez réalistes mais les décors manquent encore cruellement de fond ! La moindre pièce est http://www.blogger.com/img/blank.gifsynthétique ce qui rend les vraies scènes matérielles irréelles. Lucas a toujours prétendu qu’il avait déjà en tête les 3 premiers volets mais qu’il les gardait sous le coude car moins commerciaux et plus demandeurs d’effets spéciaux. J’ai franchement encore du mal à y croire et j’ai maintenant vraiment hâte d’arriver à l’épisode IV. La transition sera certainement rude mais l’authenticité intacte !



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mercredi 28 septembre 2011

Hollywood à Paname !


On a que peu souvent l'occasion de réaliser un rêve de gosse c'est pourquoi je tenais à partager celui ci avec vous. Les gamins d'aujourd'hui rêvent certainement de piloter un bolide ou de participer à une télé réalité. Mes ambitions étaient moindres mais je n'ai pu toucher ce rêve du bout des doigts qu'à 29 ans!!!
Arrêtons le suspense plus longtemps puisqu'il s'agit de manger au Planet Hollywood! Vous n'imaginez peut être pas ce que c'est pour un gamin de ma génération de voire Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger et Bruce Willis se serrer les coudes pour proposer un menu à l'américaine entouré des plus célèbres objets du cinéma en provenance directe d'Hollywood.
Je l'ai approché une première fois sur les Champs-Elysés avec mes parents. Les prix pratiqués par ce fast food de luxe ont rapidement eu raison de mes parents qui ont à moitié brisé le rêve d'un gamin ce jour là! (C'était la minute Cosette)
Puis le temps a passé, et les trois gros bras ont fondu les plombs ne laissant derrière eux qu'un seul restaurant original dans l'esprit de la franchise implanté en plein coeur de Disneyland Paris.

Je m'attendais au pire et je n'ai franchement pas été déçu. Je ne vous aurai jamais dit le contraire de toutes façons...la bouffe est bien américaine et les serveurs deviennent vos meilleurs amis en quelques secondes!(Coincés s'abstenir!) Le must reste quand même ces objets cultes, sous verre pour la plupart, qui vous replongent dans ce que le cinéma des gros bras a produit de mieux! J'ai ainsi pu manger sous le costume de Sly dans Demolition man et à côté de la pierre précieuse d'Indiana jones et le temple maudit qui ressemble à un vieux bout de pain rassi...c'est pas grave! Ca reste culte comme l'ensemble des films représentés.
Petit florilège en bon geek qui se respecte!







Un de mes autres rêves de gosse est de partir aux States, j'espère que l'attente n'aura pas été vaine et que je redeviendrai un gamin dans la peau d'un vieux con de 30 ans!

lundi 26 septembre 2011

Joyeuses funerailles (vost)


Voilà le film british dans toute sa splendeur ! Frank Oz n’a rien oublié dans la recette de la comédie anglaise parfaite. On y trouve des rouquins laiteux avec un accent à couper au couteau, un scénario qui allie parfaitement un sujet tabou avec du comique qui l’est tout autant. Nul besoin de caster Hugh Grant ou Rowan Atkinson pour se faire une place aux côtés des grands. Le seul acteur un tant soit peu connu reste Ewen Bremner pour son interprétation légendaire de Spud que l’on a pu voir secouer ses draps plein de merde au visage de sa belle famille ou passer un entretien d’embauche complètement coqué dans Trainspotting.

Le film raconte l’histoire d’un enterrement légèrement chaotique au sein d’une famille pleine de principes (jusqu’à ce jour il faut croire). Le benjamin, chargé de l’oraison funèbre doit jongler entre une femme directive et un frère écrivain qui lui fait de l’ombre depuis son récent succès. Les cousins quant à eux viennent à la cérémonie en ayant confondu Valium et hallucinogènes ce qui ne facilitera pas la rencontre, d’autant qu’un curieux personnage semble s’être incrusté à la fête…

Jouons tout de suite au jeu du sosie pour nous débarrasser de ça. Ne cherchez plus ! Peter Dinklage alias le curieux personnage a des faux airs de Sebastien Loeb à qui on aurait ôté 25 vertèbres suite à une sortie de route je vous l’accorde ! Mais réfléchissez-y à deux fois franchement !



Pour ce qui est du film en lui même, le format est assez agréable : 90 minutes qui le ferait presque passer pour un téléfilm aux côtés des films actuels qui font minimum 1h45/2h. Cela donne un bon rythme avec des acteurs plus vrais que nature puisqu’inconnus au bataillon. Les amateurs d’humour anglais apprécieront, les autres n’auront qu’à se rabattre sur les différents remakes que le film a engendrés sans jamais susciter l’engouement de l’original. Et oui Messieurs les américains, il ne suffit pas de changer le titre d’un film et d’y rajouter 15 explosions pour en faire un blockbuster. Le cinéma british n’est pas mort !

jeudi 22 septembre 2011

Star Wars : la menace fantôme (Blu-Ray)



Comme tout bon geek qui se respecte, je me devais d'avoir en ma possession le tout récent coffret Star Wars en Blu-Ray. Il en aura fallut du temps à George Lucas pour nous pondre une intégrale qui donnera naissance à toute une génération de p'tits Lucas pourris gâtés. Peu importe, l'essentiel est là dans ce coffret qu'on ne sait par quel bout attaquer. Les puristes sont attachés à la première génération de Star Wars, les épisodes 4,5 et 6 nés à la fin des années 70. Le dilemme se résume donc à attaquer le coffret dans l'ordre chronologique de l'histoire ou dans l'ordre de sortie des épisodes sur grand écran. J'ai donc suivi mon instinct et la force vers le chemin m'a guidé. Le coffret démarre par la menace fantôme alors qu'il en soit ainsi! Je sais au moins que je terminerai ce marathon Star Wars en beauté!

Ce premier épisode démarre par l'embargo des méchants sur une petite planète pleine de ressources. Sous la couverture d'une pseudo Fédération du commerce totalement corrompue, ils grignotent petit à petit le terrain politique puis géographique de la galaxie. La République qui sent le coup venir à 10 km envoie donc deux représentants Jedi pour tâter le terrain. Une fois sur place la mascarade est vite démasquée et nos deux guerriers décident d'escorter la reine de cette petite planète vers le Sénat pour défendre sa cause. La tâche ne sera pas facile tout comme mon résumé qui va vite devenir rasoir si je n'y met pas un terme. Comme dans tous les Star Wars rien n'est facile et nos valeureux guerriers devront faire halte sur la planète Tatoïne pour réparer leur vaisseau. Ils y feront la rencontre d'un jeune garçon dont le potentiel est absolument incroyable.

George Lucas veut faire plaisir à ses fans qui auront attendu 26 ans pour déguster les origines de la trilogie. Et c'est à coups d'effets spéciaux qu'il va le réaliser. Certaines scènes comme la course de modules sont juste incroyables sur le plan visuel. Au final c'est juste dommage que le film ne soit qu'une parodie d'effets spéciaux. Je m'explique: on passe d'effets spéciaux en carton à de la haute technologie pendant plus de deux heures. On a l'impression de jouer à un jeu vidéo tant les scènes "réelles" sont absentes. Le tournage a certainement été pesant pour des acteurs qui passent les trois quart de leur prestation à imiter le mime Marceau devant de grandes tentures vertes. Peu importe! Le privilège de prendre part à la saga n'a pas de prix. Demandez donc à Obiwan Kenobi, alias Ewan Mcgregor le nombre de portes qui ont pu s'ouvrir pour lui aprés avoir vu son nom au générique. Ne posez pas la même question à Mark Hamill par contre dont la destinée diffère légèrement...

Le casting est imposant: Liam Neeson, Ewan McGregor, Nathalie Portman, Samuel l. Jackson et même les apparitions de Keira Knightley et Sofia Coppola pour faire plaisir à papa. Le héros de ce volet reste quand même Anakin, enfanté par sa seule mère tel le futur Jésus Christ d'un monde spatial. On apprend qu'il a construit C3PO, collaboré avec R2D2 et aidé des soldats Jedi juste par gentillesse...quel seigneur! Il ne lui manquait plus qu'à tendre l'autre joue comme son double biblique!

Je vais m'arrêter là pour les détails de ce premier opus qui, je l’espère, vous donneront envie de replonger dans la saga ou du moins d'alimenter le débat à la suite de cet article! Que la force soit avec vous...jusqu'au prochain épisode! Amen!


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mardi 20 septembre 2011

Independance day (SF by Chief)

Pas vraiment fan de la qualité des films sur magnétoscope, je préférais me rendre au cinéma pour ce genre de blockbuster. J'ai d'ailleurs souvent traîné Mumu voir ce qu'elle considère être des navets, contrairement à moi qui me fait rarement arnaquer. Mais je ne sais pas pourquoi, ce coup-ci, elle avait tellement senti la supercherie qu'on a du s'y mettre à deux pour l'entraîner avec nous dans la salle obscure du cinéma de Perpignan. A l'époque* (1996), je me rappelle que c'est le genre de film rare que j'attendais avec impatience, dans le sens où je me disais que ce serait sûrement bien fait et surtout, en couleur ! C'était pas sur Internet que j'allais pouvoir me rincer l'oeil en téléchargeant illégalement des films (promis, je ne l'ai pas souvent fait... et je ne le fais plus et de toutes façon, en 1996, c'était impossible sans le Divx, avec mon Pentium 133, connecté au Net en 56k). Quand je pense qu'il me fallait plus d'une heure pour arriver à chopper un mp3 et une demi journée pour en encoder un alors que dans le film, Jeff Goldblum, muni de ce qui devait être un PowerBook d'Apple, arrive à se connecter au réseau alien et à percer la technologie très avancée en seulement quelques minutes, ça me semble un peu abracadabrantesque !

L'histoire, pour faire court : des extraterrestres viennent pour exterminer l'espèce humaine et piller les ressources naturelles de notre Terre. Un dépanneur du câble, va découvrir a l'intérieur du réseau satellite, un compte à rebours caché signifiant l'attaque imminente des aliens. Je ne vous en dis pas plus, tout est résumé ici, et j'ai déjà tellement dévoilé.

Je me rappelle que ce film avait fait un tapage médiatique assez remarquable. On nous parlait des effets spéciaux même pendant le journal télévisé (déjà pourri à cette époque* les infos !). Dans le téléloisirs (ma lecture d'ados préférée), je revois un article qui racontait comment avait été réalisé le film et surtout les trucages pour dupliquer les dizaines de F18 et les centaines de vaisseaux aliens. Trop fort ! Même si le film n'est pas un chef d'oeuvre, j'aime bien la présence de Will Smith qui amène un peu d'humour bien ficelé et dieu sait que l'humour, dans ce genre de film, je déteste. J'aime aussi ce côté fascinant des Etats-Unis, ce patriotisme mis en scène par le réalisateur, ce rassemblement, à un moment, de campings cars, drapeaux américains fixés sur le pare brise et dont un même, qui tracte un biplan ! Certaines scènes dans la campagne profonde me font envie et je m'y verrai bien un jour, peut-être quand je serai riche. Fan d'aviation, j'ai particulièrement apprécié les combats aériens. L'attente était longue après Top Gun, même si ce n'est pas du tout du même niveau ! Bref, les américains sauvent encore une fois le monde, comme toujours, mais ça reste quand même un bon "mauvais film" hollywoodien.

* à prononcer comme les vieux !




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jeudi 15 septembre 2011

TOP GUN


On pourrait croire que Top Gun se résume à la maxime « qui a la plus grosse ? » C’est pas faux…en tous cas le dvd devrait porter le sticker « Attention! Film culte! » Bonjour la frime pour un Tom Cruise boutonneux, Rayban aviator vissées sur le nez et arrogant au possible, il n’avait sûrement pas encore trouvé la voie de la sagesse à l’époque, et c’est tant mieux !
Moches s’abstenir ! Les concurrents à Top gun sont de véritables apollons avec des coupes de cheveux qui tiennent toutes seules et une répartie à clouer le bec à n’importe qui ! (« Slider, tu pues ! »)

L’histoire (oui oui ! il y en a quand même une !) raconte l’accession du lieutenant Mitchell à Top Gun, une école d’élite de pilotes de chasse qui trouve quand même le temps d’organiser un concours interne avec les millions du contribuable. Fils d’un grand pilote mort au combat, le lieutenant Mitchell doit se faire un prénom dans la horde de chiens enragés qui briguent également le trophée tant convoité ! La mission sera d’autant plus difficile qu’il tombe amoureux de l’un de ses instructeurs, bon courage !

Le film est ancré dans les mémoires des trentenaires actuels. On connaît tous un Goose autour de nous ou des filles qui ont secrètement rangé le poster 4 par 3 qu’elles affichaient fièrement dans leur chambre d’ado infestée d’hormones. Je prends l’exemple de mon lieu de travail où il ne se passe pas une journée sans qu’une des répliques cultes du film ne soit jouée. Tenez, j’ai encore eu droit hier au fameux « la liste est longue est c’est du distingué ! Ma bite aussi coco !» De vrais acharnés qui vont jusqu’à s’acheter l’édition ultra collector enveloppée dans un blouson simili cuir avec les décorations du lieutenant Mitchell…c’est beau !

Le film aura en tous cas ouvert de nombreuses portes : Rayban a explosé ses ventes de solaires, la Navy a multiplié ses recrues à la sortie du film et les acteurs principaux feront de grandes carrières à l’image de Val Kilmer ou encore du Dr Green du fameux service d’Urgences de Chicago et même ce bon vieux Jimmy Trivette, compère de toujours du non moins célèbre Walker ! En plus d’être parodié dans de nombreux films comme la série des Hot Shots, une réédition est prévue pour 2012, c’est pas du film cultissime ça Monsieur!!!

Si je faisais quelques recherches, je suis également quasi certain que la bande son est l’une des plus vendue au monde ! Tout le monde connaît cet air du groupe Berlin sans même avoir vu le film. J’ose à peine imaginer le nombre de mecs qui ont emballés une fille dans les années 80 sur ce slow d’anthologie. Ah les années 80 ! On les pourrie souvent mais qu’est ce qu’elles nous manquent par moments !



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lundi 12 septembre 2011

Le Terminal


Je ne fréquente pas souvent les aéroports et je sais pourquoi ! En plus d’être aseptisés comme le pire des CHU de France, ils sont généralement noirs de monde, stressants et surtout _argument ultime_ représentent la porte d’entrée vers l’abattoir…d’accord tout le monde ne partage pas mon avis et encore heureux !

Revenons à Viktor Navorski bloqué à l’aéroport de New York, victime d’une faille judiciaire débile comme celles dans lesquelles Mtre Collard adore se pavaner. Alors qu’il vole vers les Etats Unis, son pays d’origine, la Krakozhie subit un coup d’Etat qui paralyse l’ensemble de ses ressortissants devenus subitement sans nationalité. Interdiction de poser le pied sur le sol américain et interdiction de rentrer chez lui. La loi est quand même bien faite !
Navorski va alors apprendre à vivre en huis clos dans l’enceinte du terminal et ce jusqu’à nouvel ordre concernant son pays.

Même si ce récit paraît surréaliste, il faut savoir qu’il est basé sur un fait réel à savoir l’histoire de Mehran Karimi Nasseri. Ressortissant iranien, réfugié et apparemment « illuminé » politique, l’homme passera prés de 19 ans, rien que ça, dans le terminal de Roissy Charles De Gaulle (Cocorico !)
Spielberg arrondit alors les angles pour nous sortir cette fiction plus romancée avec son nouveau pote de blockbuster Tom Hanks qui ne manquera pas de répondre à l’appel… des billets verts ! Cela ne remet aucunement en cause sa prestation d’acteur, lui à qui on serait prêt à donner sa chemise à n’importe quel moment.
Pour diriger l’aéroport, Stanley Tucci, typiquement l’acteur qu’on a déjà vu quelque part mais qu’on n’arrive pas à remettre pendant les deux heures de film. Il est assez crédible ! On ne peut pas en dire autant de Catherine Zeta Jones qui partage l’affiche avec Tom Hanks mais qui reste relativement transparente, dommage….

En tous cas une chose est sûre, le terme « comédie dramatique » n’a jamais été aussi bien illustré qu’avec ce film. Le barbu à la casquette mêle des scènes hilarantes avec des passages d’une tristesse sans nom. Comme souvent avec Spielberg, on sait que le film finira bien mais le fait de passer comme ça entre deux sentiments totalement opposés et surtout de manière subtile ne pouvait être l’œuvre que d’un réalisateur talentueux. J’en rajoute un peu surtout depuis que j’ai entendu à la radio sur une émission culturelle que Spielberg n’avait rien fait de valable depuis le premier Indiana Jones…tout simplement incroyable ! Comme cette histoire !



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samedi 10 septembre 2011

Serial noceurs


On raconte souvent que les mariages sont l’endroit idéal pour trouver de jolies jeunes filles célibataires et vulnérables. C’est peut être vrai aux Etats Unis, ça l’est moins dans nos contrées… Le film se base en tous cas sur cette hypothèse pour raconter la saison de deux queutards invétérés qui s’incrustent par je ne sais quel moyen dans un nombre incalculable de mariages dont ils finissent toujours par devenir les chouchous. Ah les comédies à l’américaine !
Ce qui est fabuleux c’est que les invités, ni mêmes les mariés ne se demandent à aucun moment qui sont ces deux guignols qui tirent la couverture le jour le plus important de leur vie. Bref ce qui doit arriver dans toute bonne comédie américaine arrive et l’un de nos deux compères tombe fou amoureux de l’une de ses multiples « prises ». Il va alors tout faire pour l’approcher au plus prés même si son compagnon de bord n’est pas très à l’aise avec cette idée.

Au casting on trouve des habitués, les piliers du bistrot comique de l’oncle Sam. Vince Vaughn, Owen Wilson et surtout ce cher Bradley Cooper qui entamait alors son marathon filmographique. Babes, boobs et Gerbe sont au rendez vous de cette comédie pas si classique que ça. On passe un bon moment surtout quand il est illuminé par Rachel McAdams qui semble être présente au générique de la moitié des sorties ciné actuelles.
La bande son est assez conventionnelle puisqu’on est dans le monde du mariage. A noter cependant la présence de Coldplay qui me permettra de vous les proposer en extrait musical !
Je vous souhaite sur ce un bon et heureux visionnage. Félicitations !



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mercredi 7 septembre 2011

Quatre garçons plein d'avenir


J'ai toujours été quelqu'un d'assez poissard mais quadrupler sa première année de fac, avoir comme voisin un sale ivrogne collant, une coloc' nympho, une voiture perrave et pas de copine depuis des lustres...on frôle la correctionnelle là quand même!
C'est pourtant ce qui arrive à Arnaud qui semble faire concurrence à un certain Pierre Richard malgré son look Demis Roussos sur le retour (C'est lui qui le dit!). Ses trois potes de fac vont quand même tenter de lui remonter le moral en l'embringuant dans une rave (prononcez rat-ve) qui va mal tourner du début à la fin.

Peu d'acteurs connus au casting. Seuls Olivier Sitruk et Eric Berger (Tanguy) ont su sortir de l'ombre aprés ce film. A noter quand même quelques seconds rôles fabuleux. Roland Giraud et Thierry Lhermitte assurent leur part habituelle avec des personnages plutôt décalés. Le must reste quand même Mr Fougasse, alias Patrick Sebastien qui mériterait l'oscar pour ce rôle de composition. Grossier, violent limite pédophile il arriverait presque à me faire regarder le plus grand cabaret du monde, c'est pour dire!

Ce film n'est certainement pas à mettre entre toutes les mains mais il ne pourra que vous faire rire. Dialogues cultes, bande son kitch à souhait qui oscille entre Début de soirée et Billy The Kid qu'on aurait presque oublié aux côtés de la plus grande discothèque du monde volume 12 au fin fond de nos étagères.
Dommage que ce film n'ait pas connu le succès car il avait les clés en main pour plaire à la génération 90. Il a sûrement eu le défaut de ne pas avoir été réalisé par Claude Zidi ou l'équipe du Splendid même si Lhermitte a du faire grappiller quelques entrées supplémentaires à l'heure du décompte.
Chaussez vos plus belles Doc Martins et venez tester l'ambiance des boîtes de nuit qui vous rappelleront à coup sûr vos jeunes années sur le dance Floor. Perso vers chez moi c'était le Bois de l'Or, préférez le BDL pour les piliers...



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Extrait musical Début de soirée - nuit de folie

vendredi 2 septembre 2011

Sans plus attendre



Je suis le genre de personne qui adore faire des listes pour apprécier ce qui a été fait et ce qu'il me reste à faire. Une sorte de toc que je cultive comme le font les deux protagonistes de notre film et quels protagonistes! Rob Reiner nous sort le grand jeu avec Jack Nicholson et Morgan Freeman, deux piliers d'Hollywood qui vieillissent comme un grand cru classé. Il faut dire que Reiner n'avait plus rien fait de bon depuis la découverte du couple Billy Crystal et Meg Ryan dans Quand Harry rencontre Sally, un beau retour!

Le film raconte le destin de deux hommes frappés par le cancer et bien décidés à profiter du brin de vie qu'il leur reste. Carter Chambers est mécano depuis qu'il a 16 ans. Cultivé et relativement ouvert, il ne mettra pas longtemps à se rapprocher de son copain de chambrée, Edward Cole directeur de l'hôpital et accéssoirement multi millionaire. Peu importe, les deux hommes sont logés à la même enseigne, parés pour le plus grand combat de leur vie. Ils décident alors de lister ce qu'ils aimeraient faire au cas ou les choses tourneraient mal et se jettent à l'eau!

Bon ok, tout le monde n'a pas un voisin de chambre multi-millionaire pour vous amener aux quatres coins du globe. Généralement c'est plutôt le vieux grincheux qui pue la pisse et qui vous impose le programme télé, c'est moins glamour!
Nos deux hommes voyagent alors vers le Tibet, la France, l'Egypte à travers plusieurs montages cartons qui ne sont pas sans rappeler les kermesses de fin d'année. Là encore le budget n'était pas celui d'Edward Cole, il a clairement du passer en totalité dans le casting!
Mais le jeu en valait la chandelle! Nicholson se donne totalement dans cette comédie dramatique au point de friser l'humiliation à plusieurs reprises. On le voit vomir à quattre pattes, se vider par tous les orifices et subir les effets de la chimio à commenecer par la perte des cheveux. Morgan Freeman n'aura pas eu le même courage en arborant un faux crâne chauve à peine visible. Peu importe! On ne touche pas à Morgan Freeman, ce mec est une institution, le vieux sage éternel qu'on peine à imaginer avoir été jeune.
D'ailleurs c'est assez drôle d'entendre sa voix en version originale complètement différente du doublage français. On serait presque revenu à la VF mais puisqu'il y a Nicholson, on fera l'effort de rester sur la VO.


Au final ce film est touchant car il aborde un sujet auquel on est tous confrontés un jour ou l'autre. Peu importe la manière, nous serons tous contraints de faire un jour ou l'autre le bilan de notre vie et même si j'adore les listes j'espère compléter celle-ci le plus tard possible!



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