lundi 28 février 2011

Anything else (vost)




Il y a des moments dans la vie où on décide de tenter un coup de poker d'abattre ses derniers atouts avant de se coucher.(Désolé aux puristes du poker si mon vocabulaire est limité dans le domaine). Anything else est justement ce baroud d'honneur de Woody Allen qui commencait à tourner en rond dans Big Apple.
Le pari se joue principalement sur le casting composé de Christina Ricci qui a bien grandi depuis son rôle de Mercredi dans la Famille Adams et surtout de Jason Biggs principal acteur d'American Pie dont l'étiquette de puceau invétéré sera dure à effacer. Personnellement pour avoir vu American Pie un nombre incalculable de fois, il m'aura été difficile de franchir le cap, de voir l'homme derrière le gamin qui s'écrase une tarte aux pommes sur le caleçon...

L'histoire reste néamoins dans l'esprit des productions du New Yorkais, avec des personnages qui s'interrogent sur le sens de la vie et des adultères à tous les coins de rue.
Ici Jerry, jeune auteur de séries comiques est un jeune homme timide qui n'ose pas s'affirmer devant un agent râté qui joue sur le pathos et une femme volage dont les soucis empiètent considérablement leur vie de couple.
Dans tout ça, on a David Dobel incarné par Woody himself, écrivain plus proche de la retraite que son compagnon d'infortune et dont les troubles obsessionnels dépassent l'entendement.

Woody Allen montre une nouvelle fois qu'il est le patron derrière et devant la caméra. Même en second rôle, on a l'impression qu'il tire toute la couverture vers lui. Sans en faire des tonnes il est bien le seul personnage qu'on retiendra de cette comédie lègère qui marquera le tournant dans la carrière du réalisateur qui quittera son univers New Yorkais pour s'essayer avec brio sur le Vieux Continent. (Match Point, Vicki Cristina Barcelona, etc...)
La bande son est riche, comme toujours avec ce fan inconditionnel de jazz qui fait de ces films des ballades musicales.
Au final vous l'aurez compris, ce film est en deça de ce que Woody Allen peut nous proposer habituellement. Il reste néanmoins un bon divertissement surtout quand on est fan du petit personnage à lunettes.


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vendredi 25 février 2011

O' Brother




A bien y réfléchir O'Brother est peut être le premier film des frères Coen que j'ai vu. Je revois trés bien la bande annonce au cinéma avec cette ambiance des Etats Unis des années 30. Les bagnards au bord des routes desertiques qui chantent du blues à l'unisson, une image sépia qui fait du film quelque chose de presque familier et un p'tit côté humour "old school" totalement assumé par les réalisateurs ont suffit à me convaincre.

O'Brother nous transporte dans le périple de trois prisonniers qui s'évadent à travers les champs pour retrouver leurs proches. Le voyage est loin d'être simple, semé d'embûches plus ou moins probables mais avec un esprit de fraternité qui dépasse l'entendement.

Cette histoire vous rappelle quelque chose? C'est certainement dû au fait que le scénario se base sur l'Odyssée d'Ulysse. Je vous vois déjà venir mais ne me racontez pas de barres, on l'a tous lu au moins une fois dans notre scolarité. Même les adeptes du radiateur et de la fenêtre au fond de la classe s'en souviennent forcément, de bribes au moins. Peu importe vous avez sûrement en mémoire le voyage d'un personnage qui part retrouver sa femme, qui tombe sur un cyclope ou une nymphe qui tente de le retenir en signe de son affront des Dieux...non toujours pas?
En tous cas, ce film m'a donné envie de relire l'Odyssée histoire d'apprécier le film de manière différente à sa juste valeure.

La bande originale du film fait en grande partie son succès. Les morceaux tantôt country tantôt bluesy vous transportent immédiatement sur les eaux du Mississippi à bord d'un bateau vapeur musical. Le point d'orgue reste quand même l'enregistrement d'un hit par les trois bagnards accompagnés d'un bluesman qui vient de vendre son âme au diable. La chanson que je vais mettre en extrait ne pourra pas vous laisser indifférent.

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mercredi 23 février 2011

Les poupées russes




Les succés cinématographiques entraînent généralement une suite, l'auberge espagnole ne pouvait y échapper. Les étudiants Erasmus ont quelque peu changé depuis l'épisode barcelonais. On peine même à en reconnaître certains à l'image de William, le petit frère de Wendy qui devient désormais un personnage central de ce second volet.
Les suites ne sont pas toujours réussies. On doit pouvoir les compter sur les doigts d'une main.
Entrons directement dans le vif du sujet : les poupées russes sont loin de surclasser leur grand frère espagnol. Le film a su éviter les pièges des suites râtées qui compilent les meilleurs moment d'un film original pour les reservir avec une sauce différente. Le scénario quoiqu'original ne nous transporte pas comme dans le premier volet. Le cadre est différent. On part vers Saint Petersbourg et Xavier n'est plus en proie avec ses problèmes d'avenir professionnel. Ses seules préoccupations sont désormais d'ordre amoureux et ça n'est guerre plus facile à gérer que ses premières angoisses.

L'histoire: Xavier fait désormais ce qu'il aime, il écrit. Seulement c'est une branche beaucoup moins lucrative que l'économie vers laquelle il s'était dirigé. Il enchaîne les boulots de scénariste jusqu'à tomber dans le soupe au lait qui lui permet de vivre contre tous ces idéaux. Sur ce, il apprend le mariage du turbulent William avec une jeune femme russe. C'est l'occasion pour lui de retrouver ses amis d'antan et de faire un long bilan de sa vie amoureuse qui se résume à un défilé de conquêtes qui ne parviennent jamais à le rendre heureux.

Dans ce second volet "Adieu Judith Godreche" et "Bonjour Audrey Tautou" dans le rôle de la potiche agassante par excellente. J'ai vraiment un problème avec ces actrices qui surjouent au point de véhiculer une image presque froide des actrices françaises. il ne manquerait plus qu'un dernier volet à cette saga avec Marion Cotillard ou Mélanie Laurent pour vraiment faire concurrence à ce duo.
Peu importe, leurs temps de passage est presque inexistant tout comme le reste du casting. Place aux relations franco anglaises, aux allers/retours en Eurostar et aux p'tits dej' bacon Beens anglais pour notre plus grand plaisir.

Au final Romain Duris signe encore une belle prestation et se place sérieusement dans le panel de mes acteurs favoris. Il faut aller au delà de sa belle gueule et d'en parler me donne immédiatement envie de regarder à nouveau De battre mon coeur s'est arrêté dans lequel on peut voir l'étendu de son talent d'acteur. Le film fera sûrement l'objet d'une prochaine chronique que je suis dèjà impatient de mettre sur papier.


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samedi 19 février 2011

L'auberge espagnole




J'adore l'expression bordel organisé, elle colle parfaitement à ce film de Cédric Klapisch, peut être le plus décalé des cinéastes français "grand public". Au delà de cette impression de bazar, on a quelque chose d'interactif à l'image d'un story board dans lequel on arrête l'histoire toutes les 30 secondes pour rajouter un commentaire, coller un post-it avec une idée à intégrer. Regarder ce film c'est comme regarder un dvd avec un ami qui a deja vu le film et qui ne peut s'empêcher de l'ouvrir toutes les 20 secondes sauf que dans ce cas précis, on n'est pas agacé.

Ce film m'aura aussi rabiboché avec l'Espagne. Je n'ai jamais eu une image trés clean de ce pays jusqu'à l'été dernier. Les seules villes que je connaissais se trouvaient à deux minutes de la frontière française. Spécialisées dans l'alcool et les cigarettes, je me revois tout gamin accompagnant mes parents dans des bars lugubres et sales. Mon seul souvenir positif se résumait aux paquets de pipas que notre mère nous achetait volontiers pour une fois vu le faible côut.
S'en est suivi mon envie d'aller à Barcelone, une destination à la mode, relancée par le tourisme, sûrement aidé par ce film ou d'autres oeuvres comme Vicky Cristina Barcelona.
Et là surprise! On est loin du Barcelone de l'auberge espagnole. C'est à se demander à quelle période le film a été tourné, certainement au printemps à des heures où les espagnols profitent de la clim' avant d'affronter la chaleur catalane pesante. Romain Duris et Judith Godreche se retrouvent au Park Guell presque seuls au monde! Allez faire un tour là bas peu importe l'heure et jugez, on se croirait chez Ikea un samedi aprés midi comme les autres.
Judith Godrèche, parlons en d'ailleurs. Le film est bordélique, décalé, qui mieux qu'elle pouvait le symboliser. Je me demande encore si c'est un rôle de composition ou si c'est sa vrai personnalité, le genre de femme certes attirante mais qu'on prendrait plaisir à secouer pour l'aider à sortir de son semi coma éveillé.

Le film joue beaucoup avec la superposition des éléments. Dialogues, images, voix off qui m'ont rappellé mes grands moments de solitude lingustique espagnole de l'été dernier. De toutes façons ne vous en faites pas, Barcelone est totalement cosmopolite. Toutes les langues y sont parlées, à croire que les espagnols desertent leur pays pendant ces trois mois de débauche de leurs chers voisins frontaliers.

Cette chronique commence à ressembler à un véritable bordel comme le film mais ne vous en faites pas c'est un peu le but. Assembler des choses sans soigner les transitions, rompre le conformisme habituel intro - résumé - acteurs -musique. Je trouverai ça sûrement illisible à la relecture. Peu importe je n'y toucherai pas!

Je vais quand même résumer vite fait le film si besoin est. Xavier, jeune étudiant en économie part à Barcelone à l'aide du programme erasmus sur les conseils avisés d'un collègue à son père qui lui garantit un avenir certain. Xavier débarque en Catalogne et vient ajouter sa pièce au puzzle déjà désorganisé de cette auberge espagnole dans laquelle se côtoient différents habitants de l'Europe.

Je vais rapidement finir cette chronique sous peine de perdre des lecteurs en route. Je pense que vous avez tous vu ce film et le fait d'aller à Barcelone permet d'y vivre une expérience complémentaire enrichissante. Je ne vous garantis pas le destin de Xavier ou la rencontre avec Judith Godrèche pour les plus patients d'entre vous. On est juste contents de revoir certains lieux qui sont utilisés et pouvoir participer ainsi dans sa petite mesure, à ce joyeux bordel organisé.
Prenez l'exemple de cette scène avec le frère de Wendy. Le lieu vous semble propice aux rencontres? Hormis celles de clodos à moitié bourrés à 10h du matin vous n'y verrez pas grand chose. C'est pas grave c'est juste pour la forme !






Citation
"Je suis lui, je suis elle, je suis français, italien, allemand, espagnol. En fait je suis comme l'Europe, j'suis un vrai bordel" Xavier

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mardi 15 février 2011

Gladiator (Blu-ray)




Quelqu'un m'a dit un jour "Russell Crowe peut tout jouer". Vu la filmographie assez underground de l'australien je ne pourrai pas m'avancer sur ses capacités d'adaptation. Ce dont je suis sûr, c'est qu'il était taillé pour le rôle de Maximus alias "l'espagnol", gladiateur guidé par la vengeance.

Le film démarre sur une scène incroyable, le genre que vous n'êtes pas prêts d'oublier et qui pourrait vous décrocher une larme sans avoir vu la moindre minute du film. Ceux qui l'ont vu au moins une fois s'en souviennent forcément. On y voit un soldat bléssé regagnant son domaine et sa famille qu'il n'a plus vu depuis des années. L'émotion a presque quelque chose de tangible lorsqu'il carresse les blés dans cette lumière orangée qui le ramène vers les siens. Le contraste avec la violence qui surgit suite à ce passage peut d'ailleurs être assez déroutante.

Pour ceux qui ne connaitraient pas le scenario, Russell Crowe alias Maximus, commandant en chef des armées attire les faveurs de César pour sa succession au grand désaroi de Commode son propre fils dont l'ambition destructrice est sans limites. Pour diriger Rome il n'hésite pas à tuer son père et se débarasser de Maximus et de ses proches. Contre toute attente, Maximus survit et devient gladiateur pour approcher celui qui a tué sa famille et pour laquelle il jure vengeance envers et contre tous.

Alors oui, on pourra reprocher au film certains anachronismes que seuls les puristes de l'Histoire Antique noteront mais l'ensemble se tient parfaitement. A noter d'ailleurs quelques erreurs incroyables comme un oubli de montre qui paraît juste hallucinant pour une super production comme Gladiator. Ajoutez une version légèrement romancée façon Hollywood sans quoi il ne manquerait plus que la voix de Frédéric Mitterrand pour en faire un parfait documentaire pour les noctambules et vous y êtes.

Le casting est quant à lui mis en miettes par un duo qui survole tout le monde. Je parle de Russell Crowe, oscarisé pour sa performance et son rôle dans lequel il s'est totalement investi. (Les rumeurs parlent d'ailleurs d'un acteur difficilement gérable qui, si on l'avait écouté aurait reécrit les trois quart du script). Face à lui, l'homme guidé par l'ambition et le pouvoir, le descendant recalé par son père pour diriger Rome, j'ai nommééééééééé Joaquin Phoenix alias Commode dans une interprétation ô combien réaliste de cet ennemi de la République.

Côté son, Hans Zimmer signe l'un des plus beaux thèmes musicaux au cinéma avec notament un ensemble de cordes qui attireront à coup sûr les larmes des plus sensibles d'entre vous. Petite anecdote pour les mélomanes, Nick Cave avait été approché pour réaliser la suite de Gladiator mais ses idées aussi décalées que son personnage l'ont rapidement mis hors circuit.

Enfin je dédie ce billet à Fabinou alias The Bee, l'un de mes lecteurs et amis, fan inconditionnel de Russell Crowe et disparu trop tôt et trop bêtement.
A Fabien.


Citation :
« Mon nom est Maximus Decimus Meredius, commandant en chef des armées du Nord, général des légions Felix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurèle... Père d'un fils assassiné, époux d'une femme assassinée... et j'aurai ma vengeance, dans cette vie ou dans l'autre. »— Paroles de Maximus lorsque l'empereur Commode découvre son identité

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mardi 8 février 2011

Into the Wild (Vost Blu-ray)




Into the wild pourrait se résumer à une carte postale, une carte anonyme qui raconte à la fois des voyages extraordinaires et des rencontres qui vous changent pour la vie.
L'effet Blu-ray est incontestable pour un film comme celui ci. Pour ne rien vous cacher je l'ai même encore plus apprécié au cinéma. Il y a certainement l'effet de surprise en moins dans la balance mais le format est indéniablement fait pour la haute definition : de grandes étendues, des travellings à n'en plus finir, des lits de rivières qui vous emportent dans des rapides à la fois chargés de naturel et de vécu.

Le film est tiré d'une histoire vraie celle de Christopher Mccandless, jeune diplômé qui fait la fierté de ses parents dont il se sent pourtant totalement détaché. Désormais Christopher ne veut plus qu'on lui dicte sa ligne de vie, il part donc à la recherche de son propre bonheur, celui là même qu'il pense trouver à travers l'isolement et l'abstraction de tout ce qui est materiel. Secretement, il détruit son identité materielle et part à la rencontre de la nature, celle de Jack London à la fois hostile et parfaite celle qui comblera peut être sa quête du bonheur.

Son chemin s'articule autour de rencontres et d'amitiés qui ne parviendront tout de même pas à le dévier de son besoin de solitude. Il rêve d'Alaska, d'isolement alors que le bonheur semble le retenir tout au long du film à travers ces différentes rencontres. Celle avec le militaire retraité est certainement la plus émouvante tant le personnage est parfait. Attachant, sincère, le personnage est juste comme celui de Christopher interprété par un Emile Hirsch dirigé par les mains expertes de Sean Penn qui n'en est plus à son coup d'essai.
On pourrait d'ailleurs s'interroger sur la valeur d'un film lorsque celui ci n'est que la transcription d'un livre ou d'une histoire vraie. C'est un autre débat dont je pourrai parler lors d'une prochaine interlude.

Le film raconte l'histoire d'un baroudeur, il devait en être de même pour la bande son. Into the Wild respire les grands espaces, les rocheuses et les sandales poussiéreuses, Eddie Vedder se devait de retranscrire la partition musicale dans le même esprit. Au final c'est une réussite totale pour ce baroudeur de la musique dont je laisse le soin au Muffin Man de vous relater l'histoire.
http://the-muffinman.blogspot.com/2011/02/eddie-vedder.html?spref=fb

Je n'en dirai pas plus et vous laisse découvrir l'histoire ô combien personnelle de ce jeune homme fâché avec le système et dont les rencontres participent au quotidien à sa quête du bonheur. En est il seulement conscient?


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mercredi 2 février 2011

Juno (Vost)




Juno est à l'image de Little Miss Sunshine, le film rafraîchissant que l'on attendait pas. On entrait dans la salle de cinéma sans conviction, on en ressort avec un air béat, le sourir aux lèvres, déterminé à se procurer le film dès sa sortie en dvd (là je parle pour moi vous l'aurez compris!)

Le film aborde un sujet épineux : la grossesse à l'adolescence et les responsabilités que cela entraîne. Juno semble gérer cette difficulté avec autant de recul que sa propre vie d'ado décalée. Elle réalise vite que l'avortement n'est pas fait pour elle et prefère dans un élan de générosité faire profiter un couple qui ne peut pas avoir d'enfant. Malgré cette maturité inattendue, Juno voudrait se débarasser de la "chose" au plus vite et reprendre le cours de son adolescence insouciante dans laquelle on la voit autrement qu'un gros ventre.

Le film est simple, sans extravagances exactement à l'image de son rôle principal. Ellen Page a clairement pris son ticket pour l'avenir en faisant de Juno un modèle à la fois de modestie et d'affirmation personnelle. Pas besoin d'être pompom girl de son équipe ou d'idolâtrer le beau gosse de la classe pour mener une vie exemplaire. Les américains ont d'ailleurs parlé d'un effet Juno quelques mois aprés la sortie du film ou le nombre d'avortements a clairement diminué.
Ce laius sur la responsabilité ne s'adresse pas qu'aux femmes rassurez vous les hommes en prennent pour leur grade quelque soit leur âge d'ailleurs qui semble identique en tous temps.

La bande son ravira les oreilles musicales surtout celles sensibles au Rock n'roll. Alimentée par Ellen Page elle même, on y retrouve The Moldy Peaches, Belle et Sebastian ou encore Sonic Youth. Elle est d'ailleurs aujourd'hui l'une des BO les plus vendues sur le marché musical.

Les premières minutes du film sont décisives et bien souvent je peux déjà vous dire dès les premières minutes si il reposera sur ma bibliothèque dans les mois à venir. Celui ci y était clairement destiné. Le générique à lui seul annoncait la couleur, une couleur originale, stylée sur tous les plans, bref un plaisir pour tous les sens.


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