jeudi 28 juillet 2011

Les chemins de la liberté






Préface
Qui mieux que ce bon vieux Routard pour vous guider à travers les vastes paysages du vieux continent et bien plus encore. Bons plans, conseils, photo incroyable de Peter Weir qui nous avait précédemment guidé à travers l'univers du Truman Show dans un décor aux allures de destination touristique idéale.
Prenez place dans cette cordée et laissez vous guider par les professionnels du tourisme.






Avant le départ.
Pensez à rationner votre nourriture et vous entourez des êtres les plus utiles à votre voyage avec entre autres un prêtre, un cuisto, un gentil et un tueur muni de son plus beau couteau.

Où manger?
->Serpent à la plancha du côté de la grande muraille de Chine. Leger goût de poulet malgré sa texture caoutchouteuse.
->Cadavre de chevreuil à moitié dévoré par les corbacs à même le sol. Prenez soin de ne surtout pas cuire la viande et de la savourer entre amis.

Où dormir?
A même le sol de préférence.

A voir
->Les grands deserts de Mongolie et leurs mirages. Le Routard vous conseille de vous munir d'une ration suffisante d'eau.
->Le lac Baïkal dont vous prendrez soin de longer les bords longs de 636 Km pour éviter d'y laisser un pied ou plus.
->Les villages en retrait du Tibet dont les locaux vous offriront le couvert et le gîte au moindre coût. Les gripsous apprécieront.

Un peu d'histoire
Le film raconte le périple de sept hommes qui s'évadent d'un goulag de Sibérie pour fuire les communistes et regagner leur liberté. Le prélude ne laisse aucune place au suspense. Nos hommes parcoureront plus de 6500 Km à pied traversant la Sibérie, la Mongolie, la Chine, le Tibet et l'Inde pour devenir des témoins de l'Histoire avec un grand "H".





En conclusionPeter Weir nous livre une tranche d'Histoire peu connue dans le vieux continent. Malheureusement il aura beau faire passer Ed Harris pour un gentil et nous gratiffier de somptueux paysages dignes de cartes postales, on reste un peu sur notre faim. Le film ne décolle jamais un peu à l'image d'un Jarehead ou de Gerry, un film de Gus Van Sant qui raconte le périple silencieux de deux hommes perdus dans le désert. On aurait eu certainement à y gagner à regarder ce film au cinéma ou en Blu-ray pour profiter des plans larges aux couleurs somptueuses. Mine de rien je reste un peu à l'image de ces évadés sur ma faim...




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Extrait musical

samedi 23 juillet 2011

The X files (SF by Chief)


Dans ma vie imaginaire, j'ai les amis suivants :
- Jack Bauer, histoire de me sentir bien rassuré quand je vais en ville
- Homer Simpson et Mon oncle Charlie, plus cool que ça, y'a pas
- Fox Mulder, avec qui je peux parler des petits hommes verts ;-)

Voilà les héros de mes quatre séries préférées dont un seul bien sûr, a sa place ici, dans le rôle qui m'a été confié par l'accro. C'est donc X-files qui va faire l'objet de cette nouvelle chronique SF. Comment résumer en quelques mots, 9 saisons et plus de 200 épisodes ? Sans compter les deux films qui feront peut-être l'objet d'un article plus tard. C'est ce que je vais tenter de faire, tant cette série à marqué les années 90. Bien sûr, avant cette chronique et exceptionnellement, je n'ai pas revisionné tous les DVD mais, entre les diffusions et rediffusions télé et les coffrets qui sont bien rangés chez moi, j'ai du voir chacun des épisodes au moins 5 ou 6 fois, voire plus. J'ai eu les coffrets des 7 premières saisons pour mes 30 ans. Je n'ai repris connaissance que 4 mois plus tard, lorsque je courrais pour aller au lit, tant toutes ces histoires paranormales ont occupé mes pensées les premiers mois de cette nouvelle décennie.

C'est l'histoire d'un agent du FBI, Fox Mulder, qui a reprit ce que la plupart de ses collègues considèrent comme inutile, les affaires non-classées. Dans son bureau, situé dans les bas fonds du batiment fédéral de Washington, il enquête sur tous les phénomènes paranormaux liés à des affaires impossibles à résoudre par des méthodes conventionnelles. Il est poussé dans ces domaines inexpliqués et inexplorés parce qu'il a la profonde conviction que sa sœur, Samantha, a été enlevée par des extra-terrestres, lorsqu'ils étaient enfants. Les instances du FBI confient à l'agent Dana Sculy, la mission de surveiller son travail et de le démonter afin que ce bureau soit définitivement fermé. Elle s'efforcera tout au long des épisodes de tenter d’expliquer l’irrationnel par des raisonnements on ne peut plus scientifiques. C'est ce qui va faire le charme de la relation entre ces deux personnages.

De très nombreux thèmes sont abordés dans les différents épisodes. Principalement les extra-terrestres et les OVNIS, car environ un tiers de l'histoire de la série repose sur le complot entre le gouvernent et les petits hommes verts (en fait ils sont gris). Mais on peut trouver dans un épisode, des expériences militaires obscures, de la réincarnation, de la génétique et du clonage, des fantômes et autres entités, des croyances et des mythes, des monstres, des vampires... Bref, je pense que la plupart des thèmes majeurs du paranormal sont abordés au moins une fois dans cette série. On adhère pas franchement à tout mais, on s’interroge à chaque fois.

Egalement, de nombreux personnages vont marquer la série et devenir mythiques comme l'homme à la cigarette, Alex Krycek, Marita Covarrubias, Walter Skinner... et j'en passe. Mais je ne vous en dirai pas un mot. Il faudra vous plonger dans la série pour les découvrir. Et à part l'histoire principale, que la plupart des fans appellent la mythologie, chaque épisode est indépendant de ce fil conducteur qui rythme chaque saison. Cela permet à quiconque de prendre des épisodes au vol, sans même avoir suivi le début de la série. Certains se lasseront, d'autres trouveront ça nul... ça reste et ça restera MA série préférée !!!


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Extrait musical

jeudi 21 juillet 2011

Resultats du concours !!!

Voila les trois coups de minuits ont frappé plus quelques minutes supplémentaires!!! Inutile de faire durer le suspense plus longtemps, la bonne réponse était 327, soit pas assez pour un vrai geek, trop pour manquer de place dans mon appart' mais ne vous inquiétez pas j'y travaille :)

Merci pour vos participations et vos tentatives pour justifier vos propositions. Chief remporte le concours en ayant proposé 312. Je vous vois dejà venir avec une histoire de scandale ou de tricherie mais sachez que mon nouveau stagiaire est totalement innocent. C'est qui plus est une juste récompense pour mon lecteur le plus fidèle! Le hasard fait bien les choses parfois. Il est pas beau mon champion!!!???


Au plaisir de tous vous lire bientôt.

mercredi 20 juillet 2011

Arnaques crimes et botanique (Blu-ray)


Qui a dit que les films de gangsters ne devaient se passer qu'à Miami cigare en coin et mitraillettes braquées à la Tony Montana? Sûrement les mêmes qui pensaient qu'un film mafieux ne valait le coup que si Ray Liota ou De Niro apparaissait en tête d'affiche. Guy Ritchie aura eu l'audace de transposer ces clichés cinéphiles sur le vieux continent pour un résultat explosif. Arnaques, crime et botanique est le premier long métrage du réalisateur britannique plus connu jusque là pour avoir été le mari de Madonna que pour son curriculum vitae ciné. C'est bien dommage et si ce coup d'essai ne suffisait pas à convaincre les plus rétissants, Snatch ou encore Sherlock Holmes s'en chargeront définitivement.

Arnaques, crimes et botanique raconte à la base l'histoire de quatre potes qui rassemblent leurs économies pour les jouer au poker sur une soirée. Malgré leur talent, les jeunos sont pigeonnés et finissent endettés jusqu'au coup. Ils ont alors une semaine pour rassembler 500 000 livres sous peine de pénalités physiques de la part des molosses de l'organisateur de la soirée. Tous les moyens sont bons pour récupérer du fric et les quatres amis se lancent alors à la poursuite de trafficants novices et plutôt inexpérimentés. Malheureusement ils ne sont pas les seuls sur le coup...

Côté casting on a des gueules qu'on aimerait pas avoir à croiser sur le même trottoir que nous. Jason Statham a presque un visage d'ange à coté de Vinnie Jones ancien footballeur au look ultra de l'ancienne RDA qui aurait passé la moitié de sa vie derrière les barreaux. Dans la vraie vie Jones a d'ailleurs connu un passé sportif houleux à l'image d'un Cantona sans la dentelle, c'est vous dire...
Le succès du film repose en partie sur un scénario "éclaté" qui suit plusieurs histoires qui ont finalement toutes un lien. La pègre londonniene est multi-facettes passant du vieux roublard au look texan à l'afro sans limites qu'on croirait pourtant tout droit sorti d'un blockbuster des frères Wyans.

La bande son est Rock n'roll à l'image de ce jeune réalisateur audacieux qui n'hésite pas à bousculer les clichés du cinéma. Aussi je vous conseille de suivre le film avec attention sous peine de rapidement décrocher. Les plus faineants devraient néanmoins se laisser séduire par cette mafia peu connue mais presque attachante...God saved the Queen!!!



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lundi 18 juillet 2011

L'arnacoeur


Rendons hommage dans un premier temps aux comédies françaises! Je n'ai pas toujours été tendre avec les films français, notamment ceux qui se veulent les représentants d'une soit disant exception culturelle à la française. J'ai toujours un peu de mal même si je commence à m'y interesser pour bien paraître en société...bref je m'égare! Toujours est il que les français sont plutôt doués dans ce domaine et Pascal Chaumeil transforme son premier essai en signant une belle comédie moderne. Premier exploit: il débauche Romain Duris habitué aux réalisateurs plutôt indépendants pour une comédie grand public, un costume pour lequel il n'était pas forcément taillé. Alors oui, l'auberge espagnole et les poupées russes l'auront révélé au grand public mais là c'est un plongeon direct dans la gueule du loup et de la critique populaire à laquelle le beau gosse de ces dames a décidé de se frotter.

L'arnacoeur raconte l'histoire d'un briseur de couples professionnel qui fait de son charisme un atout majeur dans l'art de la séduction. Il est bien aidé par sa soeur et son beau frère interprété par un François Damien des grands jours qui provoque un fou rire à la moindre de ses apparitions. Tout se complique lorsqu'Alex (R. Duris) a pour mission de briser la relation entre Vanessa Paradis et un jeune milliardaire dont le père de la jeune femme ne veut plus entendre parler. Il n'a qu'une semaine pour réussir son défi et mettra tout en oeuvre pour ne serait-ce qu'approcher la belle...

La belle parlons-en! Personnellement Vanessa Paradis n'est pas mon type de femme. A choisir je retournerai presque ma veste pour Duris, c'est vous dire! Aprés un rapide coup d'oeil sur wikipedia je m'aperçois qu'une seule année sépare nos tourtereaux...j'en aurai donné au moins 7 ou 8. Duris paraît-il trop jeune ou Paradis trop vieille? je ne vexerai personne en parlant d'âge même s'il paraît que les femmes sont plus susceptibles lorsqu'on parle de leur âge...
Je vous l'accorde le scenar' est parfois un peu bancale, limite crédible mais l'humour des personnages vous fera passer la pilule sans aucune remontée désagréable au premier visionnage. Il faut dire que les seconds rôles ont été judicieusement choisis. François Damien alias François l'embrouille qui sublime le film en une sorte de caméra cachée format cinéma dont il a lui seul le secret. A ses côtés, Julie Ferrier au caractère bien trempé et Helena Noguerra dans son rôle habituel de la chaudasse de service, secret de famille garanti!
A noter également la présence de Robert de Niro et Mel Gibson...quoi?!! Ah non excusez moi c'est à s'y méprendre puisque Jacques Frantz, le doubleur français officiel de ces deux personnages est physiquement présent dans le film! C'est à moi que tu parles!!!!

Aussi nombreux soient les clichés, cette comédie est une sacrée réussite sur tous les plans. Elle pourrait même réconcilier les plus farouches opposants du Septieme Art François avec la jeune génération. Faut peut être pas exagérer...



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samedi 16 juillet 2011

La 100ème !!! Jeu concours

Nous y voilà! L'accro aux dvd est un nouvel indice du temps qui file si besoin était de me le prouver encore une fois. J'approche doucement la trentaine et la chronique de certains films me ferait presque sentir vieux. Retour vers le futur,
Haute sécurité, Seven autant de films qui ne me rajeunissent pas mais qui me font comprendre pourquoi j'aime le cinéma depuis cette époque.
Je ne vais pas m'asseoir sur le divan et vous raconter ma vie mais au fond pourquoi collectionner tous ces dvd si ce n'est par nostalgie. Je vous laisse méditer la dessus...

Côté chroniques, j'ai essayé de varier les plaisirs que ce soit par genres de films ou grâce à mes différentes collaborations avec le Muffin Man ou Chief plus récemment.
J'espère vous avoir donné envie de regardé les films que j'avais pu chroniquer (c'est un peu le but) même si je me fais plus souvent plaisir par des anecdotes perso que par une véritable critique dans le sens professionnel du terme.

Pour fêter ce 100ème billet, j'offre mon premier dvd chroniqué, The last kiss à la personne qui saura me dire combien de dvd composent ma dvdthèque.
Attention, je ne compte que les dvd officiels, une saison de série ne comptant que pour 1 dvd.
Ca n'est pas évident, j'ai dû moi même les compter hier soir mais je vous laisse jusqu'à mercredi soir minuit pour tenter votre chance.

Au plaisir de lire vos commentaires. Portez vous bien!


vendredi 15 juillet 2011

District 9 (SF by Chief , Blu-ray)


Comme l'accro vous le disait, je suis "fan" des extra-terrestres, petits hommes verts et autres soucoupes volantes alors, je ne peux pas me retenir plus longtemps. Cependant ici, on est très loin des films qui ont bercé les rêveries de mon enfance, comme E.T. Ici l'alien ou autrement désigné par EBE (entité biologique extra-terrestre) ressemble plus à un mix entre la mouche de David Cronenberg et le Predator (sans son armure) qui affronte Arnold Schwarzenegger dans le film du même nom. Le réalisateur Neill Blomkamp, s'est d'ailleurs inspiré du monde des insectes pour créer ses aliens.

District 9 est un film américano-néo-zélandais (ça commence bien) de 2009. Le début du film fait immédiatement penser à la fameuse série V. C'est filmé façon reportage documentaire pour CNN, caméra à la main et on se croirait même par moment dans Starship Troopers. Un vaisseau spatial gigantesque s'immobilise au dessus de la ville de Johannesburg en Afrique du Sud. Pour une fois, les aliens ne vont pas aller déranger les américains. Laissons-les souffler un peu, ça change ! Ces visiteurs sont surnommés les "crevettes" par les humains, en raison de leur mode alimentaire. Plus d'un million d'entre-eux, considérés par l'humanité comme des réfugiés galactiques, sont alors parqués dans une sorte d'immense ghetto en plein dans le coeur historique de la ville. Plus de 20 ans après leur arrivée, cet endroit, notamment en raison de la surpopulation, devient incontrôlable, totalement insalubre et un vrai problème qui prend une ampleur mondiale. La gestion de cette crise est confiée à la MNU (Multi-National United), société qui est chargée de faire le ménage et d'expulser vers un autre camp en dehors de la ville et à l'abris des regards, tous ces non-humains. Wikus Van de Merwe, un des employés de la MNU, est désigné pour aller à la rencontre des habitants du ghetto et leur signifier leur avis d'expulsion. Vikus est suivi par une équipe de tournage mais également, par quelques militaires ou plutôt, des mercenaires, bien armés, employés de la MNU et chargé de sa protection et du "ménage". Les visiteurs, qui possèdent une technologie très avancée, font du troc avec des gangs nigérians occupant également le ghetto. Devenus au fil des années accrocs à la pâtés pour chat, on assiste à des échanges armes contre nourriture. Mais les nigérians ne sont pas les seul à s'intéresser à la technologie militaire des extra-terrestres. La MNU, sous couvert d'une mission humanitaire, compte bien découvrir le secret de leur technologie et comment, seul l'ADN alien permet l'activation de leurs armes.

Tourné façon reportage, ce film étrange est quand même assez gore parfois (des armes à la Doom alors, vous imaginez le carnage que cela peut donner), crade (c'est un ghetto !), à la limite d'un documentaire très réaliste et emprunt d'un humour assez décalé qui le rend vraiment différent de tous ce que nous avons déjà pu voir, sans en devenir comique comme Mars Attacks. Les humains cohabitent avec ces visiteurs comme avec n'importe qu'elle autre population terrienne (dans leur mode de vie, pas dans l'acceptation de l'autre, étranger et différent). Le choix de l'Afrique du Sud pour y installer un ghetto alien est également assez bien trouvé et fait réfléchir. Un petit OVNI à voir. On ne s'ennuie pas.



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mercredi 13 juillet 2011

Etreintes brisées (Vost)


Pedro Almodovar est réputé pour être le réalisateur des femmes. J'ai juste omis de dire toutes les femmes même les plus banales ou les plus laides. Ainsi si Carmen Maura apparaît régulièrement dans ses génériques, son dévolu reste aggripé à Penelope Cruz qui semble donner vie à ses films par sa simple apparition. Difficile de l'imaginer aprés ça dans des nanards américains à gros budget comme Pirates des Caraïbes 4 ou Bandidas mais bon...il faut bien manger!
Heureusement pour nous elle n'a pas totalement perdu la face et nous régale régulièrement de ses performances et notamment avec Almodovar.

Etreintes brisées (prononcez los abrazos rotos)raconte l'histoire d'un réalisateur aveugle en proie avec son passé. On s'en doute dès le début, le fil de l'histoire nous dévoilera les raisons de sa cessité... En parallèle Almodovar nous raconte l'histoire de Lena, jeune secrétaire devenue la femme de son boss sexagénaire suite au soutien financier de ce dernier. Amoureux fou de Lena, l'homme ne supporte pas qu'elle puisse fréquenter le monde extérieur et particulièrement celui le milieu d'actrice dans lequelle elle cherche sa place. C'est là que nos deux histoires se telescopent mais je m'en tiendrai là pour vous préserver un bon visionnage...

L'un des principaux thèmes de ce film reste la jalousie et les moyens qu'on peut developper lorsque le possessif devient carrément obsessionnel! Quand en plus on est riche, il n'y a plus de limites! En même temps la gente masculine peut comprendre la jalousie de ce vieillard vis à vis des prétendants de Penelope Cruz, femme fatale absolue. Pour sa défense, le film ne la montre pas toujours sous son meilleur jour mais même le pire reste appréciable dans ces moments là. (Ok! ok! je me calme...)
Autre fait marquant, la photo (comprenez le choix et les couleurs des plans du film) est juste sublime. Chaque plan est un régal visuel. Almodovar parvient à sublimer l'Espagne et quand on la connaît je peux vous dire que ça n'est pas rien!
Si vous regardez ce film, deux des personnages traversent un désert volcanique des Canaries tout simplement irréel. Certes pas la destination de vacances rêvée, mais une photo incroyable qui vous marquera pendant un moment.

Au final ce film est dans la lignée de Volver et des autres Almodovar. Il aborde un sujet du quotidien avec la plus grande simplicité et sincérité qu'il soit. Il aura le mérite de me faire encore plus apprécier le réalisateur des Espagnols, il faut dire qu'on a Danny Boon de notre côté...



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lundi 11 juillet 2011

The commitments (vost)


The Commitments est typiquement le film sur lequel on tombe par hasard en bloquant sur Arte un soir de zapping intense. Des personnages au charisme aussi tranchant que leur accent des quartiers nords de Dublin et des visages presques familiers...mais attendez! Ils sont plus que familiers puisqu'on reconnait au premier coup d'oeil Glen Hansard, alias the Swell Season, alias Once! Comment ai je pu passer à côté de cette info en épluchant tous ces sites et vidéos sur Glen Hansard. A croire qu'il a tout fait pour étouffer cette sombre affaire.. c'est pourtant loin d'être une casserole si on excepte fringues et coupes de cheveux bien evidemment! Le charme des années 80 a encore frappé!

Le film raconte la naissance d'un groupe de soul irlandais à travers les yeux d'un jeune manager avec des étoiles plein les yeux. Le jeune homme sait ce qu'il veut et caste la moitié de la ville pour composer sa fine équipe. Les gestes sont hésitants, les attitudes peu professionnelles mais ils partagent tous la volonté de trouver une alternative à leur vie actuelle de prolétaire misereux. Il faut dire que la fin des années 80 n'a pas aidé à developper Dublin comme l'ensemble des bastions industriels du Royaume Uni. On est en fait dans le même schéma que Full Monty strings et paillettes en moins. Glen Hansard peut au moins se rejouir de nous avoir épargné ça...

Aves de vrais musiciens comme acteurs, on peut juste trouver dommage que le réalisateur ne se soit pas plus attardé sur le processus de création ou de reprise des chansons. A croire que leur talent est inné. Le chanteur pour ne citer que lui est reperé alors qu'il chante à moitié éméché à la fin d'un mariage auquel assistait le manager en herbe.
Le succès du film et de sa bande originale sera tel qu'un groupe de reprises verra le jour, un peu à l'image de the swell season à la suite du succès de Once. A noter également la timide apparition d'Andrea Corr, leader du groupe du même nom. A croire que les prospects irlandais s'étaient tous donné rendez vous pour ce film. Je devrais peut être le re-regarder et scruter les angles morts. Qui sait? J'y trouverai peut être Damien Rice ou Bono en candidat au casting du groupe!

Toujours est il que le film a connu un énorme succés auprés des jeunes générations jusqu'à inspirer de nombreux groupes. Je repense notamment à un clip du groupe Travis que je vous mettrai en bonus des extraits musicaux.
Au final The Commitments n'est pas le film du siècle mais il est une jolie carte postale de cette jeunesse britannique qui tente de se reconstruire et sortir du schéma traditionnel à tendance industrielle.


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jeudi 7 juillet 2011

Le dernier samouraï (Blu-ray)


J'ai vu et lu un peu partout que le dernier samouraï était un outil de propagande pour la scientologie. Il faut serieusement arrêter de cantonner Tom Cruise à cette secte et voir le mal partout! On pourrait analyser chacun de ses films et y trouver une allusion bancale pour en faire un chef d'accusation. Maverick n'incarne t-il pas la renaissance lorsqu'il décide de remonter dans son cockpit malgré la perte de ce bon vieux Goose?
Plus sérieusement, le film se base sur des faits réels à savoir la rebéllion de Satsuma si ce n'est un léger détail : le commandant qui retourne sa veste et s'allie aux samouraïs est français et non américain! Cocorico!

Cette "semi-fiction" raconte donc la rebéllion des derniers samouraïs face à l'empire japonais en pleine occidentalisation. L'histoire parle d'un traité d'amitié avec Napoléon 3, le film d'occidentalisation avec les américains. Toujours est il que le Japon est en pleine mutation n'en déplaise aux derniers samouraïs qui ont donné de leur sang depuis des décénnis pour conserver leurs traditions.
Tom Cruise campe alors le rôle d'un ancien commandant en chef de la guerre de Cessession, recruté pour anéantir ces sauvages sans armes qui ralentissent les négociations avec l'Empereur. Capturé lors d'une première bataille à sens unique, le commandant apprend peu à peu les us et coutumes de ces fameux samouraïs jusqu'à retourner sa veste envers sa patrie!

Sur le fond l'histoire est assez crédible même si le retournement de situation en si peu de temps est difficile à croire. La forme est assez décevante par moments. Ce ne sont pas les magnifiques paysages de Nouvelle Zélande ou les incrustations quasi parfaites du mont Fuji qui rattraperont ces pauvres décors studios tellement propres qu'ils en deviennent ridicules. Serieusement, la Warner n'avait elle pas les moyens d'engager une équipe de zonards pour saloper un peu la scène et lui donner un minimum de crédibilité avant le tournage?
Idem pour les doublages français. Les voix de Tom Hanks et Kevin Costner résonnent tout au long du film sur ce remake de Danse avec les loups version Seul au monde. Heureusement les voix des samouraïs sont originales, et le sont tellement qu'on croirait regarder une parodie de manga doublée par Kad et Olivier.

Pour résumer n'ayez crainte! Aucun message à caractère sectaire n'est diffusé dans ce film à moins que vous ne lui en attribuiez un. Malgré ses quelques imperfections, il reste un bon divertissement dans la lignée des grands films historiques qui occupent nos longues nuits d'été de lutte contre les rampants volants!
Arigato!!!!!!!!!


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mardi 5 juillet 2011

Cargo (Blu-ray) by Chief

L'occasion s'est présentée à moi d'élargir ma dvdthèque dans un genre que je ne pratique quasiment pas, la SF, et ce, sans lever le petit doigt. Je vous explique, Chief fidèle lecteur du blog et certainement frustré de ne pas voir assez de chroniques sur les aliens ou les soucoupes volantes s'est spontanément présenté pour le poste de rédacteur SF. J'ai immédiatement vu l'intérêt d'embaucher ce neg...ce trés bon ami pour diversifier mon blog;)
Merci pour cette collaboration en tous cas, tu peux passer à la compta!




Fan de science fiction depuis de nombreuse années, j'ai demandé à mon ami l'accro, si je pouvais intervenir ponctuellement sur son blog pour y chroniquer tous les films de SF qu'il ne regardera jamais ;-) Mon choix s'est alors porté, par hasard (suite à un achat impulsif sur amazon), sur un film suisse peu connu du grand public. Une belle surprise ! Si vous aimez les atmosphères sombres et les ambiances pesantes comme dans Alien, le premier de la série, vous ne serez pas déçu. Mais tout de même et malheureusement, rien que nous n'avons pas déjà vu.

En 2264, la terre n'est plus habitable depuis un bon moment déjà en raison de la pollution et des épidémies qui déciment toute vie animale et végétale. L'homme est donc contraint de vivre "mal" dans l'espace, dans d'immenses stations. Chacun a dans l'espoir de pouvoir se rendre sur la planète Rhea, un endroit paradisiaque, dont seuls quelques uns, ont les moyens de se payer le billet pour ce grand voyage. Le docteur Laura Portmann, qui souhaite rejoindre sa soeur déjà installée là bas, s'engage comme membre d'équipage sur le cargo Kassandra afin d'obtenir assez d'argent pour s'offrir son ticket. Ce cargo transporte du matériel de construction pour une station spatiale de ravitaillement, sorte de base avancée, qui permettra aux humains d'atteindre un jour Proxima du Centaure. Le voyage est prévu pour durer 8 ans, période pendant laquelle, chaque membre d'équipage devra tenir un tour de garde de plusieurs mois, seul, afin de s'assurer du bon fonctionnement du vaisseau cargo. Les autres membres resteront quant à eux, en hibernation dans un liquide de cryogénisation (une sorte de compote de pomme high-tech). Une menace terroriste, des "anti-tout machine", sévie et des attentats se produisent régulièrement un peu partout. Un agent est donc présent sur chaque vaisseau, un gardien armé, en guise de contrôleur assurant la sécurité. Vient le tour de garde de Laura. Est-elle vraiment seule ?

Durant la projection, on peut "trouver" quelques références flagrantes à d'autres films de science fiction comme Alien (ambiances sombres, décors, espace de vie à la fois immense mais aussi très confiné parfois) et d'autres que je ne peux révéler, de peur de vous dévoiler une partie de l'intrigue. Les bruitages et les musiques sont bien choisis et nous gardent en alerte. Fait remarquable, et contrairement à ce que l'on peut voir dans les grosses productions SF hollywoodiennes, les bruits dans l'espace sont "quasi" inexistants. On sent bien que le réalisateur à voulu donner ce côté "authentique" à son film. Toutefois, afin de ne pas trop perturber le spectateur, on sent bien qu'il n'a pas vraiment pu tout supprimer. Mais c'est très bien fait. En blu-ray, les décors de ce film sont splendides même si on devine une production à petit budget. Pas d'acteurs connus dans la distribution mais, un film que je vous recommande.



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samedi 2 juillet 2011

Haute Sécurité


Je suis un gamin des années 80. Harry Potter n'était pas né et James Cameron réalisait ses premiers effets spéciaux grâce à de la ficelle à rôti et du carton...
Tout ça pour vous dire que mes héros de l'époque étaient costauds, sans artifices et invincibles! Des surhommes capables de créer une chaîne de fast food hors de prix comme l'aura été le Planet Hollywood.(J'en rêve encore à l'heure ou je vous parle...)Je parle bien sûr de Bruce Willis, Schwarzy et Sly qui nous interesse plus particulièrement pour ce film.
Je l'admet, le film est extrêmement old school mais vous n'imaginez pas le plaisir que je prends chaque fois que j'ai l'occasion de le revoir!

Le film raconte les derniers mois d'incarceration de Frank Leone qui joue les cadors de sa prison dans laquelle il est comme un poisson dans l'eau. On en oublierait presque qu'il s'est évadé de son ancien pénitentier! Drumgoole lui par contre l'a toujours en travers de la gorge. Directeur de l'époque il a été mis au placard et compte bien le faire payer à Leone. Il organise donc son transfert en pleine nuit dans une prison hautée sécurité et entreprend l'inimaginable pour prolonger la peine de notre gentil gros dur!

L'ambiance "eighties" du film est fabuleuse. Bande son à base de gros synthés, scènes d'amitié virile, répliques cultes et doublages inoubliables. Et là je pense surtout à la voix française d'Appolo Creed qu'on retrouve dans les trois quarts des films de cette époque. A noter l'inoubliable "Salut Frank!" de Donald Sutherland, père de Kiefer qu'il lui est impossible de renier tant la ressemblance crêve les yeux!
Je viens de lire que le film avait été nommé aux Razzie Awards, équivalent américain des Gérards français, pour le titre de pire film et pires prestations pour Stallone et Sutherland. Je trouve ça dur pour l'époque quand même. On est certes loin du grand film mais il aura au moins eu le mérite de faire rêver des milliers de gamins, béats devant ce colosse au coeur tendre! Ah les années 80! (snif...)


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