vendredi 30 décembre 2011

Feast of Love


L'année 2011 se termine d'une bien belle manière puisque j'ai enfin eu la chance de contribuer au fabuleux site filmdelovers.com que je suis régulièrement pour ne pas dire au quotidien.
En plus d'ouvrir son contenu aux internautes, il a le mérite de proposer une base de données riche en films romantiques qui vous donneront des idées d'achats pour le reste de l'année.
J'espère pouvoir apporter une nouvelle pierre à l'édifice très prochainement mais je vous laisse déguster ce festin d'amour que j'ai pris plaisir à partager au plus grand nombre.

Portland, Oregon. Loin des buildings new-yorkais propices aux histoires d'amour vit Bradley, gérant d'un café familial loin des chaines comme Starbuck's qui ne facilitent pas les rencontres. Alors qu'il pensait mener sa vie comme il l'entendait, l'imprévu pointe le bout de son nez sous la forme d'une lesbienne qui s'est révélée après plus de six ans à ses côtés. Totalement désemparé, il se confie à Harry, campé par Morgan Freeman alias le sage dont la voix seule suffit à apaiser la moindre tension. Il faut dire qu'il en a vu naître des histoires d'amour même si toutes ne finissent pas toujours de la même manière! Il semble auréolé d'une expérience telle qu'on lui ferait confiance les yeux fermés et à juste titre! 
Les relations amoureuses ne sont jamais simples surtout quand nos vieux démons refont surface bien décidés à nous pourrir ce qu'il nous reste d'existence! Le film devient alors un long questionnement sur l'amour et l'importance qu'on lui porte. Comme les trois quarts des films du genre me direz vous et à juste titre! La différence est qu'il n'est pas fait de guimauve et s'attache à des problématiques que l'on préfère souvent occulter. Il est à rapprocher d'un Last Kiss dans lequel Zach Braff mettait clairement l'accent sur les responsabilités qui accompagnent l'engagement et le passage à l'âge adulte. Basé sur une nouvelle de Charles Baxter le film devient rapidement le point de rencontre de différentes histoires aux destinées diverses mais qui finissent toutes par se recouper, un procédé qui semble faire l'unanimité depuis quelques années. 

Quoi qu'il en soit, le réalisateur de Kramer contre Kramer n'a pas fini de nous bousculer et de faire de notre quotidien un cocon dans lequel il ne fait pas bon prendre ses aises. Greg Kinnear en fera d'ailleurs le premier les frais, lui qui obtient enfin un rôle conséquent à la hauteur de ce qu'il sait faire de mieux. Croiser la route de Morgan Freeman lui ouvrira sans doutes les yeux à défaut de lui voler la vedette!

Les lovers mélomanes du site seront également comblés par une bande originale mélancolique qui fait la part belle aux amateurs de pop et de folk larmoyante. Travis, Jeff Buckley ou encore les Frames dont le leader Glen Hansard n'est autre que le personnage central du film Once apparaissent sur la bande son de ce film presque passé inaperçu de notre côté de l'Atlantique. C'est bien dommage! 



Extrait musical


mardi 27 décembre 2011

A dangerous method (vost)


Etes vous de ceux qui tueraient leur paternel tout en rêvant de le remplacer secrètement dans le lit conjugal? Les pulsions doivent elles être réprimées ou assouvies? Qu'en est il du moi, surmoi et de l'ego qui ont surgit dans notre quotidien d'ado boutonneux comme un pretexte bidon à l'obtention du baccalauréat?
Il y a tant de questions sans réponses comme celles que le vendeur de l'UGC a dû se poser en me voyant arriver clopin clopant avec une invitation pour le dernier cronenberg faite en moins de 30 secondes via Paint 2.0. Je remercie au passage Silence...Action pour l'invitation même si j'avoue que l'objet en lui même pouvait prêter à sourire...jugez par vous même!


De vastes prairies suisses à l'aube de la Grande Guerre. Alors qu'on s'attend à entendre la douce voix de Julie Andrews nous comptant sa mélodie du bonheur surgit Keira Knightley en pleine hystérie. Cette fille de bonne famille au passif plus que douteux va rapidement devenir le nouveau joujou d'expérimentation du Professeur Jung, disciple de Freud qui prétend pouvoir guérir la folie par la discussion via la psychanalyse. La méthode n'en est encore qu'au stade de l'expérimentation mais la conviction des deux hommes surpasse tout le reste, y compris les tendances de Freud à tout justifier par le sexe! Inutile de tourner autour du pot, le professeur Jung va déraper! Bizzarement c'est un patient de Freud qui va lui retourner l'esprit dans ce jeu incessant de savoir qui aura le dernier mot. Il a beau être un grand Professeur, Jung n'en est pas moins un homme dès qu'on le titille un tant soit peu au bon endroit.

Pour résumer l'idée générale de Cronenberg à la hâche, le film devient rapidement un rapport de force entre celui qui bouffera l'esprit de l'autre par de belles phrases à rallonges. Les amateurs et les nostagiques de philo apprécieront, les autres risquent de trouver le temps long. La VO n'arrange en rien ce genre de film dans lequel on perd rapidement le fil de la traduction si tenté qu'on ose s'aventurer dans la reflexion.
Côté casting, Viggo Mortensen qui a tardivement mais heureusement rejoint l'équipe de tournage signe une trés belle prestation. Son interprétation de Freud à l'apogée de sa reflexion, un peu papa, un peu patron lui permet de se distinguer du reste du casting. Keira Knightley en fait des caisses. Elle a peut être cru que tourner avec Cronenberg et surjouer lui permettrait de toucher la palme d'or du bout des doigts. C'est généralement le cas mais là c'est plutôt du côté des Gerards qu'elle risque recevoir une invitation.
A noter la belle prestation de Vincent Cassell dans un anglais impeccable qui semble ne rien avoir forcé dans son rôle de brouilleur d'esprit à la Gitane increvable.
Les amateurs d'os en tous genres seront également comblés par la plastique ô combien non généreuse de la belle Keira qui n'a pas hésité à se mettre à nu aux sens propres et figurés pour se défaire de cette vieille image de pirate qui semble lui coller à la peau depuis un certain temps.

Au final, le film traîne en longueur. On pourra toujours dire qu'il amène l'homme à se poser des questions sur son existence et le sens de sa vie. Peut être qu'il révèlera des pervers cachés dans votre entourage ou qu'il ouvrira une porte dans votre reflexion sur la vie. Vous seuls en serez conscients si vous décidez de franchir le pas...du cinéma.






lundi 26 décembre 2011

Hook


Le personnage a toujours fasciné les enfants mais pas que! Ne parle t-on pas du fameux syndrome de Peter Pan pour ces adultes qui refusent de vieillir et font les choux gras de Confessions Intimes pour notre plus grand bonheur? Tout dépend du point de vue que l'on adopte.
Prenez mon cas! Disneyland Paris 1992, les files d'attente n'en finissent plus pour l'attraction sur le héros aux collants verts. Une fois sorti, des étoiles plein les yeux je me dis que l'attente en valait la peine. Les années ont passé et j'ai refais cette attraction en compagnie de ma moitié. Comme à mon habitude, j'ai (sur)vendu le truc au point de me ridiculiser à la sortie de ce voyage minable dans l'univers d'un énième personnage Disney destiné à faire vendre du papier. Peter Pan demande vraiment qu'on s'investisse corps et âme dans l'histoire au risque de s'exclure totalement du trip. Robin Williams le dit clairement à la fin du film "merci d'y avoir cru" sous entendu "désolé pour les autres qui trouveront le film minable!"

Hook ne se contente pas de retranscrire le compte pour enfants. Spielberg nous présente un monde d'adultes, cruel dans lequel le papa ne vient pas voir son fiston pour son ultime match de la saison. Voilà d'ailleurs un beau cliché du cinéma américain que je supporte de moins en moins mais c'est certainement l'époque qui voulait ça. Personnellement je n'aimais pas avoir mes parents à mes côtés pour me voir cirer le banc les trois quarts d'un match de basketball sans grand intérêt mais ça c'est une autre histoire...
Les années ont donc passé et Peter Pan a grandi. Il est devenu financier sans âme
au point d'occulter totalement le petit garçon pleins de rêves qu'il a été. Mais Crocher est toujours là et profite de la présence de Peter dans cette bonne vieille Angleterre pour kidnapper ses enfants afin d'obtenir sa revanche dans un nouveau duel au pays imaginaire. Peter est désemparé. Il n'a aucun souvenir de ce monde pour enfants qu'il va devoir ré apprivoiser pour récupérer les siens. Heureusement la fée clochette sous les traits de Julia Roberts va lui prêter main forte!

Vous n'avez pas accroché à ce résumé? Inutile d'aller plus loin! Je sais déjà que vous n'aimerez pas le film. Cinq ans après les Goonies, Spielberg nous montre une nouvelle fois qu'il est bel et bien le maître de toute une génération de gamins qu'il parvient à divertir comme personne! Pour tout vous dire, j'avais peur de me replonger dans ce film des années après et je n'ai finalement pas été déçu. Je suis rentré dedans malgré la pauvreté des effets spéciaux et j'ai retrouvé mon âme d'enfant comme par magie! On se laisse facilement emporter dans cet univers où tout devient possible! Même le monde de Crochet devient attirant! Le capitaine le plus célèbre de l'animation gère son monde de poivrots comme une micro entreprise! Son fidèle serviteur "Mousse" devient presque un metteur en scène dans ce monde où tout devient possible y compris réinventer le baseball. A bien y réfléchir le monde de Crochet est presque plus attirant que celui de Peter Pan...encore une question de point de vue!

Côté casting Robin Williams est assez convaincant puisqu'il n'en fait pas des caisses comme à son habitude! Dustin Hoffman est méconnaissable en Capitaine Crochet lui qu'on a rarement l'occasion de voire du côté des méchants. Il s'en sort plutôt bien! Julia Roberts hérite elle de son rôle le plus petit (sans mauvais jeu de mots) puisqu'elle interprète la fée Clochette grâce à des effets spéciaux qui n'en sont pas! Spielberg aurait quand même pu se payer le luxe de consulter Lucas surtout quand il s'agit d'une production Walt Disney! Les mélomanes reconnaîtront même Phil Collins sous les traits d'un personnage anecdotique sans vraiment savoir pourquoi...Tarzan cherchait il déjà à se faire une place chez Mickey?
La bande son est une nouvelle fois signée John Williams comme si cela devenait gage de qualité. Il faudrait que je regarde d'ailleurs si le britannique a déjà composé la musique d'un film qui aurait fait un flan niveau entrées! De mémoire je ne pense pas mais je ne manquerai pas de revenir là dessus!

Mais je réalise que j'en ai déjà trop dis! Aussi si vous êtes curieux et aussi nostalgique que je peux l'être, ne manquez pour rien au monde cette nouvelle production de l'homme à la casquette! Oubliez tout ce que vous avez appris depuis votre enfance! Vous n'êtes pas dans Matrix mais l'imaginaire y est aussi important sinon plus! 


Extrait musical

jeudi 22 décembre 2011

The Matrix (Blu-ray)

« Ceci n’est pas une pipe ! » N’y voyez aucune connotation sexuelle mais peut être vous souvenez vous de ce tableau de René Magritte représentant non pas une pipe mais l’image que l’on lui attribue. Vous ne voyez pas….. ? Toujours est-il que cette œuvre issue de la trahison des images a sûrement inspiré les frères Wachowski originaires de Chicago, là où réside justement l’œuvre du surréaliste belge. Coïncidence ou pas?


Pour ceux qui seraient passé au travers, Matrix présente un monde dans lequel les machines ont pris la mesure de l’Homme. Un monde dans lequel l’Intelligence Artificielle se nourrit d’humains en captivité tout en leur laissant croire à une existence classique et bien tangible : la matrice. Vous pensez contrôler votre existence ? Peut être que votre représentation de la vie n’est qu’une image, une manière de contrôler votre esprit pendant que l’on vous exploite…

Le concept imaginé par les frères Wachowski est une réussite totale au point qu’il a engendré plusieurs blockbusters qui se feront un plaisir de repiquer l’idée originale. Certains pensent même qu’ils arriveront à faire oublier le pompage en customisant des humains avec de la gouache bleu et des lentilles de contact jaunes…c’est triste !
Matrix est en tous cas un univers à part entière où les gothiques metalleux sont rois. On devine facilement le contenu de l’Ipod des Wachowski rien qu’au rendu de leur film. Exit Bob Dylan ou les Beatles, ce sera du rock couillu au menu avec entre autres Rage Against the machine, Prodigy ou encore les Deftones.
Et que dire de cette lumière verte omniprésente qui fait de cet univers un sas entre le rêve et la réalité. La matrice est superbe, fluide comme cette femme en rouge sur laquelle je défie quiconque de la gente masculine de ne pas se retourner…n’est ce pas messieurs ?

Quoi qu’il en soit, les frères Wachowski nous baladent sans mal dans cette alternative pour un futur toujours plus productif. Cette réalité peut faire peur malgré sa beauté évidente, en tous cas elle donne clairement à réfléchir. A y regarder de plus prés, ce petit bijou de SF est presque aussi parfait que la réalité qu’il dépeint en langage binaire d’informaticien en transe entre deux parties de Starcraft. Je vous laisse méditer la dessus !


Extrait musical

mardi 20 décembre 2011

Resultats du concours Forrest Gump !!!

A l'occasion de la nouvelle collaboration avec le Muffin Man que vous avez pu lire ici, nous avons décidé de vous gâter à la veille des fêtes de fin d'année en vous offrant le dvd et la bande originale du film Forrest Gump. Pour cela il suffisait de répondre correctement aux questions posées sur chaque blog :

Chez l'accro au dvd : A quel conflit prend part Forrest Gump ?
Chez le Muffin Man : Quel groupe interprète le morceau "Free Bird" ?

Les bonnes réponses étaient : la guerre du Vietnam et Lynyrd Skynyrd.




Claire-Isabelle a non seulement donné les bonnes réponses mais a aussi été tiré par l'heureux sort du random.




Merci à tous pour votre paricipation et à très bientôt pour une nouvelle collaboration avec le Muffin Man

dimanche 18 décembre 2011

Full Metal Jacket (Blu-ray)

Voici sûrement les 45 minutes les plus intenses qu’il m’ai été donné de voir question ciné. Trois quarts d’heure pendant lesquels il est impossible de s’assoupir même pour le plus valeureux des narcoleptiques cinéphiles. Je ne dirai pas que la suite du film de Kubrick est anecdotique mais presque tant le choc du premier chapitre est rude !
Full Metal Jacket nous plonge dans le quotidien d’une troupe d’entraînement de Marines destinés à l’abattoir du Vietnam. Dirigée d’une main de fer par le Sergent Heartman, la troupe marche au pas, la queue entre les jambes si tenté qu’ils la retrouvent. Les amoureux de la langue de Molière passeront un mauvais moment à décortiquer les insultes du Sergent, plus créatives les unes que les autres. Tout ceci bien entendu dans le but de transformer ces sacs à foutre en machine de guerre prête à tuer du Viet ! On ne leur demande rien de plus, leur chaire suffira amplement ! La seconde partie du film s’attarde sur le conflit en lui même et plus particulièrement sur une mission d’observation qui va rapidement tourner au carnage…

Bonne nouvelle pour les cinéphiles en devenir, ce film est sûrement le plus abordable du cinéaste britannique. Malgré ses tocs habituels sur une géométrie parfaite des éléments ou des plans caméras en perpétuel mouvement, Kubrick partage une œuvre contemporaine presque divertissante, une grande première ! Il n’oublie cependant pas de passer en douce les thématiques qui lui sont chères comme la dualité de l’être humain parfaitement illustrée par le casque devenu légendaire du sergent Guignol ! C’est qu’il deviendrait presque Grand Public sur tous les plans y compris la bande son qu’il contrôlait de A à Z jusque là. Full Metal Jacket regorge de standards rock dont le cinéaste n’a du qu’avoir de vagues échos comme les Trashmen ou les Rolling Stones. Un choix étonnant quand on connaît la passion du cinéaste à s’approprier et moduler la musique et classique plus particulièrement.
Comme les trois quarts des films abordant le conflit vietnamien, celui ci ne déroge pas à la règle en dénonçant une guerre stérile dans laquelle les soldats ne savent pas eux même pourquoi ils y prennent part. Une fois de plus, Kubrick ne se sera pas fait d’amis notamment auprès des autorités américaines qui n’y voient qu’un pied de nez supplémentaire de l’homme qui aime choquer son petit monde.

Pour l’anecdote, le film aura été entièrement tourné en studio, au Royaume Uni pour être plus précis sur un ancien terrain appartenant à la compagnie du gaz britannique. On comprend rapidement pourquoi les américains n’ont pas voulu investir dans le film en proposant le prêt d’hélicoptères ou de bases militaires qui leur auraient fait bonne pub à travers le monde…c’est raté !
Quoiqu’il en soit, le film reste mythique ne serait ce que pour la performance du Sergent Heartman, un ancien militaire dont la carrière d’acteur était toute tracée. C’est effrayant mais l’homme ne surjoue pas. Il s’est juste contenté de coucher ses souvenirs sur papier et de faire preuve d’imagination en matière de sémantique…ce rôle lui vaudra même une apparition vocale dans la trilogie Toy Story dans le rôle du soldat de plomb. Increvable ce type!


Extrait


Full Metal Jacket - Sergent Hartman par Sergeant_Hartman

vendredi 16 décembre 2011

Nuits blanches à Seattle


Rabattez le plaid situé au pied du canapé, servez vous un bon chocolat chaud et préparez la boîte de mouchoirs pour votre compagne qui sera ravie de partager un film avec vous pour une fois ! Je ne vais pas commencer à dénigrer les comédies romantiques puisque j’en suis moi même friand mais là, l’emballage est quand même sacrément mielleux ! Aux manettes, Nora Ephron qui n’en est pas à son coup d’essai. A l’origine du non moins connu Quand Harry rencontre Sally, elle a participé aux trois quarts des films qui font pleurer dans les chaumières. Elle est également la réalisatrice de Vous avez un message, avec le même duo d’acteurs mais beaucoup plus achevé à mon goût. Je ne sais pas si c’est une question d’époque mais je suis plus sensible au charme de l’admirateur secret par mail que celui qui passe par les ondes radios libres pour crier son désespoir. Question de générations sûrement…

Le film attaque fort puisqu’on assiste à l’enterrement de la femme de Sam Baldwin qui semble atteint à jamais. Chaque odeur, chaque lieu, chaque personne lui rappelle sa femme et le pousse à quitter Chicago accompagné de son seul fils Jonah. Une fois à Seattle, le malaise est toujours là et Jonah décide de tirer le signal d’alarme en lançant un SOS à la radio. Surpris par son père, il ne se doute pas des répercussions que cet appel va engendrer à travers tout le pays.

Le film est presque une parodie du genre puisqu’il se vente même de reprendre des éléments au blockbuster Elle et lui, considéré comme l’un des plus grands films d’amour de tous les temps. Difficile tout de même de mettre au même rang Tom Hanks que j’apprécie énormément face à Cary Grant, la classe incarnée, un acteur au charisme incroyable comme il n’en existe plus. Tom Hanks c’est les t-shirts en dehors du jean et la coupe de cheveux en pétard. Cary Grant ne porte rien d’autre que des chemises soigneusement rangées dans leur pantalon de toile et une coupe de cheveux à base de pento qui ne laisse transparaître aucun défaut capillaire…Il faut néanmoins savoir que ce film était lui même repiqué sur un ancien scénario…décidément les véritables histoires d’amour ne s’inventent pas ! Elles ne sont qu’un éternel recommencement sur un support différent adaptées à leur temps.

Le film reste quand même un bon divertissement et une mise en bouche parfaite pour regarder Vous avez un message dont chacune des scènes nous rappelle Nuits blanches à Seattle…en moins bien !


Extrait musical

lundi 12 décembre 2011

Forrest Gump (Blu-ray) + Concours



La vie c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber! Cette maxime résume assez bien le trésor cinématographique sur lequel je suis tombé en 1995 si mes souvenirs sont bons. J'étais alors loin de me douter que le film ferait référence y compris des années plus tard. A y regarder de plus prés, il a tout pour plaire : le héros des années 90 avec Tom Hanks, des effets spéciaux qui pour l'époque n'ont pas à rougir face à certains films récents, une bande son qui retrace le patrimoine musical des Etats Unis sur plus de 30 ans et l'histoire d'un personnage simple qui fera de son originalité un véritable atout de séduction.
Ici pas de méchants à la Voldemor ou Saruman, Forrest Gump ne se confronte qu'aux épreuves de la vie, celles qu'on traverse tous un jour ou l'autre.

L'histoire est il besoin de la rappeler est racontée par son protagoniste principal Forrest Gump. Alors qu'il attend son bus, le jeune homme commence à raconter son passé aux passants plus ou moins attentifs. L'histoire des Etats-Unis nous est alors racontée de manière ludique et de telle sorte que n'importe quel bouquin d'histoire aussi complet soit il ne pourrait la retranscrire.
On traverse alors les époques à travers les yeux d'un jeune homme pas trés fûté mais d'une bonté sans égale. On voit défiler quatres présidents différents et autant de tentatives d'assassinats, Elvis Presley, John Lennon, la guerre du Vietnam, le Power flower et j'en passe.
Comme le disait l'accroche sur l'affiche de l'époque "le monde ne sera le plus le même quand vous l'aurez vu avec les yeux de Forrest Gump" c'est bien vrai!

Côté casting, Tom Hanks nous livre des répliques intemporelles que je prend toujours plaisir a rabacher pour le plus grand plaisir de mon collègue de boulot d'en face ;)
Les personnages, même secondaires auront laissé leur emprunte sur le film. Booba (l'amateur de crevettes et non le chanteur raté), le lieutenant Dan (qui restera toujours le lieutenant Dan même s'il joue les apprentis detectives du dimanche soir sur TF1) ou encore Sally Field qui joue la mère de Forrest et qui nous livre une nouvelle fois une sacrée performance!

La bande son est doublement géniale. On a d'un côté le thème original d'Alan Silvestri, proche collaborateur de Zemeckis et auteur de cette bande son qui décrocherait une larme à l'homme le plus rude de la planète. L'autre partie est un panel de musique américaine sur plusieurs décennies qui rythme la folle course de notre coureur en herbe. Le Muffin Man se chargera de cette partie là, je lui fais totalement confiance connaissant sa passion pour ce même film!

Vous l'aurez compris, Forrest Gump a fait et fera toujours partie de ma vie comme le film référence Grand Public. Il véhicule des valeurs simples mais justes à travers les yeux d'un garçon à qui la vie n'a pas toujours sourit. Il aura marqué toute une génération qui fantasme depuis toujours sur l'American dream. Si Forrest peut le faire pourquoi pas nous? Après tout n'est stupide que la stupidité!


Extrait musical



Concours
 
A l'occasion de cette nouvelle collaboration avec le Muffin Man, nous vous proposons de gagner le dvd ainsi que la bande originale du film. Pour profiter de ce pack juste avant Noël, répondez correctement à chacune des questions posées sur les deux blogs.

Pour participer, envoyez vos réponses par mail à l'adresse suivante : themuffinmanblog@gmail.com

Le gagnant sera tiré au sort parmi les bons résultats.
Vous avez jusqu'au dimanche 18 décembre inclus pour participer.

Question de l'accro: A quel conflit prend part Forrest Gump?

dimanche 11 décembre 2011

La couleur pourpre


Certains films s'achètent les yeux fermés même si ça n'est pas ma politique préférée. Mais que voulez vous, les offres 5 ou 6 dvd pour moins de 30 euros auront eu raison de moi...une nouvelle fois! Je n'ai cependant pas tiré à blanc. Steven Spielberg aux manettes d'un drame entre blancs et noirs américains au début du vingtième...ceux qui me lisent régulièrement connaissent mon engouement pour le genre! Bizarrement et aussi loin que remonte ma mémoire je ne me souviens pas avoir déjà vu ce film. Il m'aurait forcément marqué ne serait-ce que par la performance de Danny Glover que je ne connaissais que comme le flic "trop vieux pour ces conneries dans l'arme fatale". Sa performance dans la méchanceté est telle que j'étais à deux doigts d'éclater mon écran plat. Cela m'aurait au moins fait un argument de poids pour changer de téléviseur, j'y penserai la prochaine fois!

Le film est une histoire de fraternité entre deux sœurs dont le père peut programmer l'enfer sur son agenda au vu de ses différents incestes. Les filles grandissent dans cette Amérique où les noirs ne sont pas respectés mais ne se respectent pas non plus entre eux. Les hommes ont plein pouvoir à commencer par Albert qui épouse Celie qui lui sert de défouloir dans ses accès de violence. La seule échappatoire de la jeune femme est sa sœur Nettie qu'Albert va rapidement convoiter. Face à la résistance de la jeune femme, Albert sépare violemment les deux sœurs et promet de les briser moralement pour l'éternité. Il n'est malheureusement pas très loin de la vérité...

J'emploie des raccourcis pour résumer cette chronique qui s'étale sur plus de trente ans mais je préfère vous laisser le soin de découvrir les personnages dans toute leur moralité et souvent leur cruauté. Le casting est d'ailleurs un avant goût de ce qu' Hollywood nous proposera de mieux en matière afro-américaine sur les décennies qui suivront. Au programme: Whoopi Goldberg qui s'offre dès son premier long métrage un ticket à vie pour le cinéma. Danny Glover et Mr Morpheus aka Lawrence Fishburne complètent un casting ou même la célèbre présentatrice Oprah Winfrey trouve sa place!
La version française est un hommage à Retour vers le futur puisqu'on y trouve les doubleurs français de Biff Tanen ou encore Marty McFly. Difficile également de se défaire de Meg Ryan,  à croire que les doubleurs en France ne marchent que par piston et reconduction de contrats précaires!

Préférez également une version Blu-ray qui sans l'avoir vu est forcément justifiée au vu de la médiocrité de l'image du support dvd classique. D'accord le film date de 1985 mais Spielberg aurait pu devancer le format blu-ray et programmer une restauration digne de ce nom pour sa base permanente de fans. C'est presque scandaleux de proposer un format tel quel à la vente mais bon, il en faut pour toutes les bourses y compris celles des rapaces du marketing de chez la Warner.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le film n'est pas qu'un drame à visionner scotché à sa boite de kleenex. Spielberg arrive même à se montrer drôle dans un récit de base qui ne l'est pas forcément. Il reste dans sa lignée qu'il faut toujours divertir avant même de se présenter comme donneur de leçon. Pari gagné pour mon barbu préféré!



Extrait musical

dimanche 4 décembre 2011

Le journal de Bridget Jones


Cher journal,
j'approche la trentaine et j'ai troqué papier et stylo pour un blog dans lequel je parle de ma vie entre deux paragraphes concernant des films que j'accumule sur mes étagères de vieux garçon. C'est grave?
Faire le point sur sa vie, on en est tous rendu là quand les années défilent au compteur, Bridget Jones ne pouvait y échapper elle qui n'arrive pas à trouver chaussure à son pied. Il faut dire que la nature n'a pas été des plus généreuses avec elle sous les traits d'une Renée Zelwegger qui n'a pas hésité à se mettre à nu ou presque si l'on compte culottes léopards et autres gaines de grands mères tue l'amour. Elle a pourtant réussi à attraper dans ses filets Daniel Cleaver, le beau gosse de la boîte, le lover à qui on a tous envie de casser la gueule un jour ou l'autre. Seule Hugh Grant avait les épaules pour incarner le dandy anglais dans toute sa splendeur, celui qu'on aime et qu'on déteste à la fois.
Basé sur un best-seller britannique d'Helen Fielding, le journal de Bridget Jones montre une nouvelle fois la suprématie des rosbeefs sur les burgers en matière de comédie. Les termes que j'utilise sont un peu crus mais le film en est rempli. A bas les faux semblants et autres blondes platines à l'américaine qui crèvent l'écran. Faites place à Bridget Jones, la femme tout ce qu'il y a de plus ordinaire dont on prendrait plaisir à cataloguer les défauts tant ils représentent la personne. Bizarrement elle en fait son principal atout. Elle se jette dans la bataille comme si elle n'avait plus rien à perdre au détriment de ce que peuvent penser les gens.
Elle est tout le contraire de Marc Darcy, avocat coincé, spécialisé dans le sarcasme dont Colin Firth semble totalement s'imprégner. Difficile d'imaginer un roi bègue oscarisé portant un pull tricoté main avec un gros cerf...c'est ça aussi la magie du cinéma!

L'univers de Jones plaît. Il est notre quotidien et le film le dépeint à merveille. Renée Zelwegger a donné de sa personne elle qui joue un rôle de composition si l'on met en avant sa séparation d'avec le fantasque Jim Carrey. Elle a su rebondir, saisir les opportunités de la vie et faire du ridicule son fond de commerce pour l'avenir. Ce succès entraînera d'ailleurs une suite que je me ferai un plaisir de vous présenter prochainement. 
En jetant un coup d’œil rapide sur la fiche technique du film on se rend compte de son origine britanno-américaine...à qui va t-on faire croire ça sérieusement. Les billes viennent peut être du pays de l'Oncle Sam mais son authenticité vient clairement d'outre Manche là où la comédie romantique est reine.

Inutile de résister au charme des Jones qu'ils vous attaquent à l'aide de leur stylo ou bien de leur fouet. En ce qui concerne Bridget, vous ne pourrez que succomber à ce petit bout de normalité qui fait la fierté de la Grande Bretagne...derrière Harry Potter mais faut vite le dire! 


Extrait musical

jeudi 1 décembre 2011

Les évadés



Il m'aura fallu établir un classement de mes cinq films préférés pour me rendre compte que je n'avais pas regardé les Évadés depuis des lustres. C'est désormais chose faite et si rien n'a changé depuis la dernière fois, je prends toujours autant de plaisir à regarder ce chef d'oeuvre adapté d'une nouvelle de Stephen King. N'ayez crainte! Ici pas de clowns sanguinaires ou de squelettes en décomposition, on a même du mal à croire que le maître de l'horreur ait pu se fourvoyer dans un nouveau genre. Quelle aubaine pour les cinéphiles!

Pour ceux qui n'auraient pas vu ce film quand même classé numéro 1 dans l'Internet Movie Database, sorte de classement des internautes cinéphiles, l'histoire est assez simple. Andy Dufresne, banquier reconnu dans l'Etat du Maine, est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Il prend la célèbre double peine à perpète qui lui assure de ne jamais revoir la lumière du jour jusqu'à la fin de sa vie. Assez solitaire, il s'approche peu à peu de Red, un ancien détenu débrouillard qui a fait de la prison de Shawshank son nouveau terrain de jeu. En proie aux sodomites et à l'enfermement, Andy va finalement faire son trou dans ce qu'il savait faire de mieux dans son ancienne vie, les finances. Le directeur de cette même prison va d'ailleurs rapidement comprendre qu'il a tout intérêt à garder Andy prés de lui pour ne pas finir dans une de ses cellules...

Le succès du film repose avant tout sur la complicité entre Andy et Red, respectivement campés par Tim Robbins et Morgan Freeman. L'homme qu'on ne voit malheureusement presque jamais au cinéma face à celui dont on a toujours cette étrange impression qu'il n'a jamais été jeune...choisissez votre camp!
L'univers carcéral m'a toujours fasciné même si je suis le moins courageux des hommes que vous ayez pu fréquenter. Je ne tiendrai pas 2 jours dans la prison de Shawshank à moins de partager ma cellule avec Frank Leone matricule 510. Ce huis clos a quelque chose d'attirant, il est un monde dans le monde où les lois ne sont plus les mêmes. Certes les gros bras l'emportent toujours mais les plus malins comme Andy arrivent toujours à faire leur trou qu'importe le temps qu'il leur reste!
La bande son est signée Thomas Newmann, l'un de mes compositeurs préférés qui a su faire de cette sombre prison de Shawkank un endroit musicalement macabre ou les cordes sont reines.

Dernier argument et pas des moindres, les Évadés dont l'histoire se déroule dans les années 30 font la part belle aux actrices de l'époque. Inutile de résister au charme de Rita Hayworth qui placarde les murs d'Andy, vous ne pourrez lutter. Peut être l'occasion pour vous de vous replonger dans le cinéma de l'époque pour un temps. Shawshank projette Gilda pour les curieux qui ne voudraient pas perdre de temps... Quoiqu'il arrive cela donne clairement à réfléchir...



 


Extrait musical

lundi 28 novembre 2011

Time out



Justin Timberlake au format costard cravate au volant d'une voiture de sport hors de prix. Malgré cette nuit noire, son visage semble ébloui par le mannequin qui a la chance de partager la banquette avec lui. Une nouvelle pub pour Givenchy? Pas du tout! Nous sommes bien dans un film, plus particulièrement la dernière œuvre d'Andrew Niccol, le créateur du Truman Show ou de Bienvenue à Gattaca, œuvre du même genre mais bien en deçà de ses prédécesseurs.

Time Out est un film d'anticipation dans lequel le temps a remplacé les billets verts. Les transactions se jouent en minutes faisant du quotidien une course effréné pour la vie. Le postulat est simple. On laisse les jeunes tranquilles jusqu'à leurs 25 ans. A cette date anniversaire, on leur offre une année qu'ils utilisent comme bon leur semble si tenté qu'ils tiennent à la vie. Un café pour quatre minutes, 59 ans pour une voiture. Le temps se gère désormais comme un compte en banque qui n'autorise pas la banqueroute. Une fois à sec, c'est la mort qui prévaut. Will Salas ne veut justement plus de ce système et va faire d'une rencontre imprévue une révolution en marche.

L'idée de base était géniale, la réalisation l'est un peu moins. Andrew Niccol présente une société dans laquelle quelques hommes se partagent des milliers d'années pendant que d'autres vivent au jour le jour dans des ghettos où règne la terreur. Entre Gattaca et le meilleur des monde, Time Out met en avant la sélection des individus au détriment d'une majorité destinée à disparaître. L'idée est bonne même si cette petite leçon de vie est tristement avortée. Quelques incohérences et entorses au scénario de base n'en feront malheureusement qu'un simple divertissement. J'aurai aimé vous dire que la faute repose entièrement sur Justin Timberlake qui campe le premier rôle du film. Que nenni! Le chanteur, producteur, acteur, mannequin n'a pas à rougir de sa nouvelle casquette. Elle lui scié à ravir lui qui jouait les lovers de boysband il y a encore quelques années.
Le film ne décolle jamais réellement et c'est bien son principal problème! Andrew Niccol aurait dû choisir son camp: soit un film d'action bourrinos unicellulaire à la Fast and Furious 8, soit un véritable film d'anticipation sérieux de A à Z comme l'est Gattaca.

Andrew Niccol semble lui aussi courir après le temps qui passe et qui le sépare de ses œuvres phares. Même si le film a un intérêt certain, j'en ressors déçu, moi qui aurait pu utiliser ces minutes précieuses pour faire tout autre chose dans mon emploi du temps de ministre. Une chronique par exemple!


Teaser

samedi 26 novembre 2011

Le Roi Lion (Blu-ray)


L'homme est une proie facile face au plus féroce des prédateurs à savoir Internet et plus particulièrement les sites de commerce en ligne! Comme chaque année Disney a donc bien préparé son calendrier et nous propose un de ses plus grands hits en version remasterisée, Blu-ray et 3D rien que ça! La danse est savamment orchestrée par la bande à Mickey qui parvient a créer la rareté en différant au maximum la restauration en HD de son catalogue. Encore une histoire de gros sous! Pas grave je ne ferai pas avoir...ah ben si quand même!

Il faut dire que le Roi Lion aura marqué toute une génération, la mienne! Paradoxalement ce sera également le dernier Disney que j'irai voir au cinéma avant l'avènement de Pixar. C'était peut être une étape dans mon passage à l'âge adulte comme Simba lorsqu'il perd son père dans un plan manigancé par Scar son oncle jaloux. La bande son est signée Hans Zimmer pour la partie instrumentale et Elton john pour la bande originale, vous savez celle qu'on vend à des milliers d'exemplaires et qu'on entend généralement à la fin du générique du film si on eu le courage de tenir jusque là. Elle est partie intégrante de la réussite du film et donnera même naissance à une comédie musicale qui fait le tour du monde devant des milliers de personnes.
Les deux principaux personnages du film à savoir Simba et Scar ont été respectivement doublés dans la version originale par Matthew Broderick et Jeremy Irons. Leurs traits physique ont également servi de base aux dessinateurs de chez Disney...alors pour Jeremy Irons je veux bien mais pour Broderick le mystère reste entier! Il faudrait peut être se renseigner auprés de Mme Broderick, alias Sarah Jessica Parker qui serait plus apte à juger du côté félin de son homme...

Bon la principale raison de mon achat reste quand même le format Blu-ray dont les mérites sont ventés depuis des semaines par quelques privilégiés qui ont eu la chance d'avoir une copie HD entre leurs mains. Et je dois dire que le transfert est assez bluffant. Les couleurs sont presque criardes et les contrastes parfaits! Non pas que l'original soit dégueu mais le grain est beaucoup plus fin avec ce nouveau format. Les bonus sont assez moyens, j'en veux pour preuve un bétisier du film totalement créé par les dessinateurs...nous prendrait on pour des jambons?
J'ai quand même passé un trés bon moment avec ce plongeon dans mon enfance. Le Roi Lion marque presque la fin de l'ère Disney au sens classique du terme et l'hommage est à la hauteur!



Extrait 

jeudi 24 novembre 2011

Le bon, la brute et le truand


Clint Eastwood est un réalisateur talentueux. Ses films ne se valent pas tous mais certaines pépites comme la route de Madison ou Mystic River donnent raison à la nouvelle vie de ce vieux cowboy. On en oublierait presque qu'il n'a pas toujours eu les cheveux blancs et la peau fletrie mais qu'il en imposait déjà derrière son demi mégot cramoisi et la caméra de Sergio Leone.

Le bon, la brute et le truand est une épopée de prés de 3 heures qui raconte le périple de trois bandits finalement unis pour trouver un trésor dissimulé par les confédérés. A bien y réfléchir, les deux escrocs et le guignol n'aurait pas démérité comme titre de film. Sans tomber dans les révélations, les relations entre nos trois mercenaires évoluent sur une corde raide entre complicité et trahison, ce sur quoi se basent finalement les trois quart des relations humaines.

Au final, peu importent les renverements de situations ou les histoires parallèles qui n'apportent pas grand chose au récit, Leone offre au spectateur une oeuvre visuelle rythmée par des plans intelligents et une musique qui habille parfaitement son support. A bien y réfléchir, jamais un compositeur de musiques de films n'aura eu autant de poids sur le résultat final d'une oeuvre. Ennio Morricone entrera finalement dans la légende de ces airs que l'on siffle en grandissant sans réellement savoir d'où on les tient.
Le western est un genre qu'il faut apprivoiser et je pense qu'Eddie Mitchell et sa dernière séance ne sont pas tous blancs dans mon rejet initial du genre. Peu importe le temps qu'il aura fallu pour soigner cette vieille blessure, je savais que mon tour viendrait. Et puis c'est presque un devoir de le regarder ne serait-ce que pour la scène finale dans le cimetière où les regards entre Blondin, Tuco et Sentenza fusent plus vites que les balles.

Il ne vous reste plus qu'à sortir votre plus beau poncho, fuir les douches pendant deux mois et troquer votre coca pour un bon vieux whisky façon Oncle Sam avec trois grammes dans chaque oeil pour profiter pleinement du spectacle.
Mr Eddy n'a plus d'emprise sur nous avec son créneau hebdomadaire, c'est bien pour ça que le dvd existe! Gloire au dvd! 


Extrait musical

lundi 21 novembre 2011

Rock Academy

Jack Black de son vrai nom Thomas Jacob Black est né le 28 août 1969 à Hermosa Beach en Californie. Après un court passage à l'université de los Angeles, il troque cahiers et crayons pour la troupe de théâtre de Tim Robbins dans laquelle il se fait rapidement une place. Il grappille ainsi quelques seconds rôles marquant jusqu'à son interprétation pleine d'excentricité dans High Fidelity de Stephen Frears. L'amour extra large des frères Farelly et Rock Academy lui donneront carte blanche pour qu'il prouve au monde entier l'étendue de son talent de pitre. Pourquoi cette biographie me direz vous? Et bien Rock Academy n'est finalement qu'un prétexte visuel du talent de Jack Black un peu comme la moitié des films de Jim Carrey duquel on pourrait le rapprocher de par son authenticité. Jables comme on le surnomme du côté des States s'est doucement mais sûrement fait une place dans le cercle très fermé du Frat Pack. Ce groupe comme son nom ne l'indique pas rassemble cette jeune génération de comiques américains qui deviennent bankable à chacune de leur apparition. On y trouve en plus de Jables, les deux frères Wilson, Ben Stiller, Steve Carell, Vince Vaughn et Will Ferrell, que du beau linge quoi!

Pour en revenir au film, Jack Black campe le rôle de Dewey Finn, musicos plein d'idées qui n'a jamais réussi à percer dans ce qu'il a de plus cher au monde, le rock! Alors qu'il exacerbe ses colocataires par sa paresse légendaire, il se fait passer pour son meilleur ami afin d'obtenir un travail qui lui permettra de participer au loyer. C'est là que Dewey Finn devient Ned Schneebly, professeur des écoles dans une banlieue chic de Los Angeles. D'abord totalement détaché, il va vite percevoir chez ces jeunes bobos coincés une âme de baby rockers en herbe. Il va alors profiter de la situation pour leur enseigner ce qu'il a toujours su faire, le rock n'roll!

Je vous l'accorde le scénario ne vole pas bien haut et le rendu n'aurait certainement pas été le même sans Jack Black. D'autant que le casting est faible à ses côtés. On trouve Joan Cusack, sœur du même nom dont la ressemblance avec son frère devient presque dérangeante au bout de dix minutes de film. On reconnaît également Sarah Silverman, devenue célèbre outre atlantique grâce à sa vidéo dans laquelle elle raconte ses exploits avec Matt Damon. Elle vaut le détour pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue! Et puis ce doublage français de Jack Black me dit quelque chose...attendez mais c'est Cauet! une fois reconnu, il m'aura fallu cinq minutes pour basculer sur la version originale. Et d'une Jack Black s'apprécie pleinement en VO et surtout Cauet et d'une médiocrité sans nom en ce qui concerne le doublage. Sa voix n'a rien de spécial mais surtout elle est décalée par rapport aux mouvements de lèvres du personnage. Pourquoi les personnages qui deviennent un peu connu cherchent immédiatement à changer de registre. Il existe mille autres façons de se faire du fric, ne venez pas nous pourrir l'image d'un acteur surtout lorsqu'on s'habitue à une voix qui colle parfaitement au personnage! 

Tout ça pour vous dire que ce film n'est pas un chef d'oeuvre mais ravira les fans du leader de Tenacious D. Ce type est rock n'roll comme personne et surtout pas ceux qui pensent qu'il suffit de porter un slim et des Rayban pour être du milieu. Ce Jack Black a vraiment quelque chose à lui, il est authentique mais reste crédible dans d'autres registres plus loin que le potache qui lui colle à la peau. Regardez sa prestation dans The holiday, je le trouve juste et la gente féminine va même jusqu'à le trouver attirant, si ça n'est pas de la performance ça! 

Video Jack Black - Foo Fighters

Sarah Silverman feat Matt Damon

vendredi 18 novembre 2011

Indiana Jones et le temple maudit


Il y a toujours une brebis galeuse dans une saga et Indiana Jones ne fera pas exception à la règle! Pourquoi avoir dévié de l'histoire originale avec les allemands pour transposer notre héros aux Indes à la recherche d'un caillou protecteur? Les faiblesses du scénario amèneront d'ailleurs Spielberg à recentrer l'histoire avec les nazis pour le troisième volet de la saga.
Cet épisode est vraiment différent des autres. Il est presque effrayant à certains moments sur fond de magie noire. On arrache des cœurs dans des scènes qui singent la cryogénisation de Han Solo, on mange du sorbet de cervelle de macaque, on pratique le vaudou, bref on est loin de l'ambiance bon enfant du premier épisode. Heureusement que Demi Lune nous rappelle constamment le nom du Docteur Jones pour ne pas oublier qu'on suit toujours une aventure de notre professeur d'archéologie.

Petit rappel des faits. Malmené par un gang chinois lors d'une transaction frauduleuse, Indy atterrit de force dans un village Indien déserté par les enfants et pillés par la cité de Kanpot qui semble promouvoir la terreur à l'aide d'un esprit maléfique répondant au nom de Kali. Il comprend vite qu'il n'est pas le bienvenu tous comme son protégé imbuvable Demi Lune et Willie Scott, une meneuse de cabaret assez précieuse dont on peine à supporter les hurlements pendant les trois quart du film.

Difficile de reprocher à Spielberg et Lucas d'avoir changé d'orientation avec leur aventurier. Indy se retrouve à faire du social lui qui ne voit que par les vestiges du passé. On connaît la gentillesse du bonhomme mais on en attendait un peu plus surtout quand on voit la scène d'ouverture sous une pluie de balles et de hurlements. L'humour, l'élément clé du premier épisode est toujours là! Spielberg s'appuie aussi sur les enfants pour élargir son public comme il le fait très souvent à bien y réfléchir. Les Goonies, Hook ou plus récemment Super 8 illustrent parfaitement cette volonté de divertir le jeune public. Les deux barbus l'ont bien compris, le succès passe par eux. Dommage qu'il passe alors par Demi Lune dont la voix devient imbuvable dès les premières minutes. "Dr Jones" par ci, "Dr Jones" par là, tu vas la fermer oui!!!
Une chose est sûre, je comprends de mieux en mieux le rapport que font les médias entre Indy et Tintin. Nos deux aventuriers sont souvent embarqués dans d'incroyables aventures, ils y rencontrent de sérieux alliés (Demi Lune et Chang) et n'hésitent pas à donner de leur personne pour aider leur prochain. Bon d'accord! Le belge n'est pas aussi macho que l'américain mais l'humour semble mieux servir indy question femmes que son homologue du Vieux Continent.

Ce film est bel et bien le plus sombre de la série. Cette règle est signée Georges Lucas qui a déjà fait ça avec l'Empire contre attaque mais avec un meilleur accueil. Le film a bien entendu cartonné suite au sucrés du premier épisode mais il est également à l'origine du premier film interdit aux moins de 13 ans et on comprend vite pourquoi. Dommage que le gore ait prit le dessus. Vivement le tabassage de nazis et l'arrivée d'un nouvel allié de force avec Sean Connery. James Bond et Indiana Jones dans le même film, le résultat ne peut qu'être explosif!


Trailer

mercredi 16 novembre 2011

Inception (Blu-ray) SF by Chief


Depuis noël que j'attendais de voir ce film. C'est ce qu'on avait prévu avec Mumu (ma femme, pour ceux qui ne le savent pas). Une soirée tranquille et un bon film d'anticipation comme on les aime. Heureusement que les magasins étaient pleins de fous faisant leurs dernières emplettes en ces jours de fêtes et qu'on a décidé de laisser tomber cet achat pour autre chose. Elle n'a pas vraiment aimé (trop d'action je pense), moi oui. Il faut dire que les films d'anticipation, comme Minority report, ça me fait bien tripper alors, je ne suis pas forcément toujours objectif. En tout cas, c'est un achat que je ne regrette pas. Certes, l'histoire est un peu compliquée et tout comprendre la première fois relève un peu du miracle. D'où l'intérêt de posseder une édition DVD ou Bluray afin de s'y replonger à l'occasion. On peut d'ailleurs trouver sur Internet tout un tas d'analyses de ce film. On peut dire que ça phosphore dans tous les sens car effectivement, plusieurs interprétations sont possibles tout au long du déroulement de l'action mais surtout pour la fin. Je ne saurai que trop vous conseiller de ne pas aller voir les critiques ou bien les analyses du film avant de le visionner car, vous risqueriez d'être déçus. C'est pourquoi mon résumé ci-dessous sera le plus bref possible mais quand même un peu aguicheur.

Leonardo DiCaprio incarne le rôle de Dom Cobb, espion industriel et voleur d'un nouveau genre, qui entre dans les rêves de ses victimes afin de découvrir, pour ses clients, leurs secrets les plus précieux. Fugitif recherché depuis quelques années, il rêve de retrouver ses enfants qu'il a du quitter précipitamment. C'est alors qu'un homme lui propose une dernière mission en échange d'un retour garantie et sans entraves dans son pays, auprès de sa famille. Une mission d'un genre nouveau : l'inception, qui consistera à implanter une idée dans le subconscient d'un sujet.

Pour les fans du genre, je vous conseille de vous procurer Dreamscape, un film sorti dans les années 80 (la même année il me semble que Les griffes de la nuit). Un film qui est sûrement passé inaperçu pour la plupart d'entre-vous. C'était aussi une histoire qui se passait dans les rêves mais là, pas question d'espionnage. Il s'agissait plutôt de meurtre, si mes souvenirs d'enfance sont exacts. Ce sont d'ailleurs les seuls souvenirs qu'il m'en reste, un film du dimanche matin avec papa, vu qu'une seule fois sur canal+ car pas de rediff à l'époque*. C'est grâce à Internet que j'ai réussi à retrouver son titre. Le genre de film qui vous marque gamin mais, que l'on est toujours un peu déçu de revoir bien des années plus tard. Tout ça pour dire que ce genre a donc déjà été abordé cependant, mis au goût du jour, c'est techniquement très réussi et les effets spéciaux sont tout de même de qualité. Les scènes d'action en énerveront certains. Au premier visonnage, ce film m'a immédiatement fait penser à Matrix, ce qui m'a quand même franchement déçu mais ravira les fans du genre. Après un deuxième passage, finalement pas de déception. Le film se déroule sans aucun accroc et le temps ne semble pas ralentir par moment, comme la première fois. Dernier conseil : choisissez l'édition Blu-ray sinon... toupie pour vous ! ;-)



* toujours la prononciation à la mode 66 ans et plus



Extrait musical

dimanche 13 novembre 2011

Intouchables

Intouchables est le genre de film que je me refuse à aller voir d'ordinaire. Un tapage médiatique monstrueux et un film qui devient d'un seul coup le sujet de conversation préféré des français en mal de compétitions autour du ballon rond, ça me déprime pour tout vous dire! Autre détail qui a son importance: je suis peut être le seul français au monde qui ne décroche pas même un sourire devant le SAV d'Omar et Fred. Tout va bien docteur? Plus sérieusement l'histoire m'attirait même si je redoutais le vieux cliché de la racaille de banlieue qui devient le yang d'un tétraplégique qui incarne le yin. Heureusement pour moi mes amis sont passés par là et nous ont donné un bon coup de pied au cul pour aller voir ce film en sachant qu'ils l'avaient déjà vu la veille, c'est beau!

C'est donc avec ma réduction plein tarif que j'ai pu profiter de ce film devenu légende en quelques jours. L'histoire basée sur des faits réels raconte la relation entre un tétraplégique, Philippe, et son aide médical. L'histoire aurait été banale si le tétraplégique en question n'avait pas été bourré aux as et son aide issu d'un milieu défavorisé. Ce jeune n'a aucune pitié pour le plus grand bonheur de Philippe qui en fait un trop plein depuis son accident de parapente. D'abord fragile et suspicieuse aux goût de certains, leur relation va peu à peu évoluer vers une profonde amitié dont personne n'aurait parié dessus.

Pour camper Philippe, François Cluzet qui semble apparaître aux trois quart des génériques du moment. Tant mieux pour nous! Il est certainement l'acteur français que j'apprécie le plus pour son authenticité et sa capacité à s'adapter à ses rôles. C'est assez rare que je bade un acteur français et je ne saurais vous conseiller d'imprimer cette chronique pour me la pendre au nez la prochaine fois que j'aurai des mots durs avec le cinéma français, c'est à dire dans trés peu de temps!
Omar Sy incarne Driss, l'aide de Philippe. J'avais un peu peur que le film prenne un virage du genre "on te voit plus aux soirées doudoudidon" ou encore "Jean Blaguin humouriste" mais il n'en est rien. Omar est très sérieux quand il faut l'être, loin de ses pitreries habituelles de fin du Grand Journal.

Deux heures sont passées et la salle est bouleversée. De mon côté même si j'ai bien apprécié, je reste insensible comme toujours. Je me demande si un film m'a déjà tiré quelques larmes. Au cinéma c'est sûr que non, chez moi deux moments cinéma à bien y réfléchir. Philadelphia avec Tom Hanks la première fois que je l'ai vu. Il faut dire que le sujet s'y prête facilement. La seconde ne m'arrache jamais de larmes mais je ressens toujours une forte contracture assez gênante au niveau de la gorge (c'est grave ça aussi docteur?) et je la dois à la scène finale des Evadés qui n'a pourtant rien de triste. Ça ne s'explique pas!
Pour en revenir au film je suis toujours un peu sur ma faim car si une histoire comme celle-ci est basée sur des faits réels, il n'en existe qu'une au monde, peut être deux avec ce film. Tous les tétraplégiques n'ont pas le compte en banque de leur représentant au cinéma et leur méthodes de recrutement diffèrent certainement de celles que l'on peut voir dans le film. Peut être que les choses changeront avec ce film allez savoir!

Et vous avez vous déjà pleuré au cinéma? Allez on est entre nous!

vendredi 11 novembre 2011

L'été de kikujiro (vost)

Voici un ovni dans ma dvdthèque. Un film qui n'en est pas vraiment un. Je le vois plus comme une carte postale pleine d'humour et de poésie. Bien que novice sur l’œuvre de Kitano, je ne pense pas me tromper en disant qu'il a tourné ce road movie loin de son terrain de prédilection, à savoir les gangsters et la violence. Je caricature sûrement mais ce film reste inclassable. Il m'apporte un vent frais venue d'Asie et du Japon plus particulièrement.

Dans cette fable délurée, Kitano nous compte l'histoire de Masao (prononcez 正男 pour les puristes), petit garçon élevé par sa grand mère dans la plus pure tradition japonaise. Plus ou moins orphelin, il se raccroche à la version officielle de sa grand mère qui veut que sa mère soit parti travailler loin de Tokyo et de sa famille pour le bien être des siens. Seulement quand vient l'été, Masao ne peut plus se contenter de cette légende est part à la recherche de sa maman. Il est accompagné par Kikujiro, un trentenaire mi-voyou mi escroc, un peu contraint de tenir compagnie à ce grand bavard...

La musique explique en grande partie mon intérêt pour ce film. Composée comme souvent par Joe Hisaichi elle vous transportera telle une brise légère à travers les plaines d'Asie. L'image est un peu cliché je vous l'accorde mais le dépaysement est garantit! Le film est construit sur une succession de chapitres parfois tristes, souvent drôles dans lesquels Kitano laisse une grande part au burlesque et à une imagination enfantine sans limites. Kitano campe un homme sûr de lui, vulgaire et qui contraste totalement avec les hommes qu'il peut croiser tout au long de son périple. Les traditions japonaises comme le respect et le volume sonore vocal sont intactes jusqu'à ce que Kitano prenne part au débat. D'abord par intérêt, Kikujiro va vite se laisser attendrir par ce gosse qui n'est pas si différent de lui contrairement à ce que l'on pourrait croire.

Je terminerai en insistant sur le comique du film qui nous rappelle irrémédiablement les mangas qui berçaient notre enfance, la mienne en tous cas. Les portes coulissantes, les lampions aux abords des restaurants, le comique de transition. J'insiste mais ce film est vraiment drôle au delà de la morale qu'il véhicule.
A bien y réfléchir je ne peux m'empêcher de faire un rapprochement avec la vie est belle de Roberto Begnini dans lequel un père idéalise la violence des faits pour protéger son garçon. La forme est différente mais l'authenticité est intacte dans les deux histoires.


Extrait musical

jeudi 10 novembre 2011

Indiana Jones et la dernière croisade


Je suis toujours triste en chroniquant le dernier volet d'une saga...quoi ? Il en reste encore un? C'est une blague? Il faut vraiment qu'on le compte dans la saga? Sérieusement pourquoi Spielberg ne s'est pas arrêté sur ce troisième volet au lieu de se lancer dans une ultime croisade aux spectateurs? Cette machine à fric qu'on appelle Hollywood n'aura donc pas su dire stop et mettre un terme aux aventures d'Indy dans ce qui semble, ou plutôt, ce qui est pour moi le meilleur épisode de la saga! Tant pis! (en plus il paraît qu'un 5 est en tournage mais ne le dites pas trop fort!)

Dans ce volet, Indy repart à la poursuite du meilleur ennemi de ces 100 dernières années, les nazis! Spielberg a bien compris qu'il avait fait choux blanc avec ses aztèques du Temple maudit et qu'il fallait revenir sur des bases solides! Indiana dont on apprend qu'il tient ce nom de son chien, part à la recherche de son père capturé par les allemands durant sa quête du Saint Graal. Il faut dire que Jones senior travaille sur ce trésor depuis des décennies sans pouvoir toucher au but. Le jeu en vaut la chandelle et les nazis l'ont bien compris. En effet la légende raconte que quiconque boira dans la coupe de Dieu aura la vie éternelle. C'est beau beau même si on en doute encore un peu vu l'état de santé du Docteur Jones dans l'épisode suivant...

Cet épisode m'aura toujours fasciné par son authenticité et son efficacité. On y découvre de nombreux détails qui expliquent certains comportements d'Indy comme la phobie des serpents ou la complexité des relations qu'il entretient avec son père et là je dois faire un break obligatoire! La relation entre Jones et son père, magistralement interprété par Sean Connery, frôle la perfection cinématographique dans une relation père/fils. Bien que totalement différents, la relation entre ces deux personnages est complémentaire, presque fusionnelle! Elle se base en grande partie sur l'humour comme l'ensemble du film qui ne laisse pas passer cinq minutes de pellicule sans balancer une vanne. On est presque dans une parodie d'Indiana Jones mais avec un scénario qui tient la route et là ce devient très fort!

Avec du recul je comprends même le rapprochement qu'on peut opérer entre Indy et Tintin. Nos deux héros se retrouvent souvent sans le vouloir au cœur d'aventures pour le bien des autres. Tintin œuvre pour les gentils, Junior revendique souvent la propriété des biens qu'il dérobe pour les musées...incroyable! De plus vous remarquerez toujours dans les deux aventures des méchants sournois dont on ne voit que le véhicule dans la pénombre la plus totale, prêts à jaillir sur notre héros dès qu'il en auront la possibilité. Et là nos héros sont très forts puisqu'ils déjouent souvent des armées entières à la seule force de leur jugeote! Je vous rassure, la ressemblance s'arrête là et chacun a sa personnalité n'en déplaise à certains!
Enfin je ne peux m'empêcher de partager avec vous ce qui a forgé ma passion pour Indy avec un jeu vidéo sur lequel j'ai certainement passé plus d'heures au cumul que devant n'importe quel bouquin! Il faut dire que la sauvegarde n'existait pas à l'époque et qu'il fallait à peu prés la moitié de l’après midi pour en venir à bout.



Quel rapport me direz vous (ou pas)? Quackshot reprend a peu de choses prés afin d'éviter le procès les aventures d'Indy sous une forme canardisée. Mon amour pour Picsou magazine a fait le reste!

mercredi 9 novembre 2011

Mon oncle Charlie


Je ne compte plus le nombre de séries qui s’empilent sur mon bureau imaginaire. Entre celles que j'aimerai revoir et celles dont on me parle en bien, je ne sais plus où donner de la tête depuis des mois. Il faut dire qu'elles égalent les films désormais en terme de qualité. Fini Ricky et la belle vie ou les dimanches foireux bercés par le Ranger Cordell de son vrai nom. La dernière en date m'a été conseillée par mon acolyte Chief et sa compagne. Je pense qu'elle a le mérite qu'on s'attarde sur elle même si les déboires de son principal protagoniste la détruit à petit feu...

Mon oncle Charlie raconte la vie du clan Harper. Charlie, queutard invétéré accueille dans sa villa de Malibu son frère Alan, perpétuel névrosé qui vit d'autant plus mal son récent divorce. Il a un fils, Jake, pas très futé mais qui fait le bonheur de son oncle chaque fois qu'il lui rend visite lors des weekends où son père en a la garde. On pourrait avoir l'impression que l'action de la série ne prend part que les weekends vu l'omniprésence de l'adolescent mais cela n'entrave en rien le potentiel comique de cette sitcom.
Ajoutez à ce cocktail une mère égocentrique, une ex-femme dominatrice et une femme de ménage au clapet aussi grand que son estomac et vous obtenez une des sitcoms les plus regardées aux Etats Unis jusqu'à la récente éviction de Charlie Sheen.

Charlie Harper est en quelque sorte Charlie Sheen, le nom de famille en moins. Les deux hommes ont pendant longtemps mené une vie de débauche, flirté avec l’alcool et les jeunes bimbos. Dommage que la vie personnelle de Sheen ait affecté celle de l'acteur de séries télé le mieux payé des États Unis. Pour terminer la minute people de cette chronique, il faut savoir qu' Ashton Kutscher a pris la relève suite au renvoi pur et simple de Charlie Sheen en pleine descente...de bouteille et autres pêchés mignons.

Pour en revenir à la série, le duo Harper est aussi différent que complémentaire. Charlie à qui tout semble sourir a ses moments de faiblesse notamment lorsqu'il compose ses jingles publicitaires. Alan n'est pas toujours aussi looser qu'il n'y paraît...quoique! Jake est le gamin parfait pour une série de têtes à claques tout comme la grand mère la plus impitoyable du monde!
Les deux principaux protagonistes onrt d'ailleurs déjà partagé l'affiche d'un grand film américain qu'il me faudra chroniquer un de ces jours, à savoir Hot Shots.

Aussi laissez vous donc influencer par le type le plus cool d'Amérique qui descend les Coronas comme les blondasses qu'il collectionne. Le Charlie Harper c'est un style! Certains sites vont même jusqu'à vendre les chemises ô combien particulières de Charlie sur qui n'importe quoi devient cool y compris la plus hideuse des chemises de Bowling. On ne peut que respecter ce type même si on le déteste!
http://www.charlieharpershirts.com




Infos sur la série

Video du générique

Bonus (pour le plaisir!)




samedi 5 novembre 2011

High Fidelity


C'est quoi cette manie de toujours vouloir classer les choses ou faire des listes? Prouver au monde entier qu'on est un tant soit peu original et qu'on existe? Se rassurer en organisant sa vie tel un beau meuble Ikea flambant neuf? Je ne sais pas vraiment et je pense que Rob Gordon, le héros de ce film n'est pas plus avancé que moi!Il y a un certain plaisir presque pervers à ranger tout ce qu'on connaît dans des cases pour ne pas en perdre le fil et prouver qu'on existe. Chacun sa manière de se rassurer, pour Rob c'est la musique qui l'habite.

Dans ce film très personnel, Rob Gordon nous retrace ses 5 plus grands chagrins d'amours, ceux qui l'ont fabriqué au point de se demander à ce jour pourquoi aucune de ses histoires ne se concrétise. Loin d'avoir le physique de Jean Claude Duss, Rob exorcise alors son rejet à travers son bébé, le Championship Vinyl, une boutique de vieux disques indés dont il est le propriétaire dans la banlieue de Chicago. Seulement faire des listes sans avoir quelqu'un avec qui les partager n'a pas vraiment de sens. C'était sans compter sur ses deux faire valoir, Dick et Barry qui travaillent pour lui et vouent la même passion pour la musique.

High Fidelity est un monde où la critique est reine, goûts de chiotte s'abstenir! Le film peut paraître élitiste et il l'est! Comme tout bon critique, Rob est un musicos râté qui se réfugie derrière sa pile de vinyls pour s'aggriper au milieu. Attendez une seconde! Ca voudrait dire que je suis acteur ou un musicien râté pour collectionner les dvds par centaines et en faire une critique dès que j'en éprouve le besoin? Mais oui mon Capitaine et les deux en plus! J'assume...

Aussi pour singer Rob, je vais à mon tour vous faire un classement: celui des 3 bonnes raisons de regarder ce film au plus vite!

1. La bande son. Orientée rock à papa comme aime à le dire l'un de mes amis, elle rassemble un panel d'artistes indispensables à votre prochaine playlist. Munissez vous d'un calepin et d'un crayon lors du visionnage pour retranscrire les différents classements qui vous donneront des pistes d'écoute.

2. Le casting. John Cusack est plutôt bon dans cette comédie où il s'adresse directement à chacun d'entre nous. On retrouve aussi Denise du Cosby Show et surtout Jack Black qui en fait des caisses comme à son habitude mais qui se trouve parfaitement dans ce personnage elitiste et totalement fermé à son petit monde.

3. Le scénario. Une nouvelle fois inspiré d'un roman de Nick Hornby, le scénario est parfaitement ficelé en jouant sur les flashbacks et les peurs de notre mélomane au cœur brisé. Après pour un garçon, ce film est un nouveau coup de pied au cul pour me pousser à lire les livres de cet auteur contemporain à succès...promis!

Pour terminer je vais tenter de faire mon top 5 ciné du moment qui varie tous les jours comme le veut la tradition. J'attends bien entendu votre contribution à la fin de ce billet. Qui sait cela pourrait également me donner quelques pistes à explorer. A vos stylos!


Top 5 de mes films préférés (dans le désordre)
1. Le lauréat
2. Les évadés
3. Trainspotting
4. Forrest Gump
5. Good Bye Lenin

Je ferme vite cette fenêtre car je suis déjà en train de changer d'avis...c'est dingue cette difficulté de faire des choix! Finalement c'est un métier!


Citation
"Je me suis toujours demandé si j'écoutais de la musique parce que j'étais triste ou si j'étais triste parce que j'écoutais de la musique" Rob


Extrait musical




jeudi 3 novembre 2011

Les aventuriers de l'Arche perdue

Imaginez George Lucas et Steven Spielberg les doigts de pieds en éventail, sirotant une Pina Colada sur les plages Hawaïennes. L’un sort de la Guerre des étoiles, l’autre d’une rencontre du troisième type mais nos deux touristes ont déjà d’autres idées plein la tête à commencer par les aventures d’un archéologue contre des méchants nazis déterminés à s’approprier des trésors anciens qui assouviraient encore un peu plus leur rêve de triomphe. Ne rigolez pas puisque le mythique Indiana Jones est réellement né de cette manière ! Difficile d’imaginer Lucas et Spielberg en slip de bain façonnant un château de sable et qui donnent naissance sans le savoir à l’un des personnages les plus célèbres des années 80 et au delà ! Sont forts ces américains quand même!

Pas d’introduction pour présenter les personnages ou planter le décor, Spielberg nous plonge directement dans l’une des aventures de ce professeur d’archéologie qui ne se contente pas des quatre murs de sa salle de cours. Indiana Jones s’empare non sans mal d’une idole Maya dans l’une des premières scènes les plus palpitantes du cinéma américain. Difficile de faire plus accrocheur sur ces 20 premières minutes !
Comme souvent, Indy est malheureusement doublé par Belloq, archéologue véreux qui entretient des rapports plus que douteux avec des membres du troisième Reich. De retour sur le sol américain, le professeur Jones est alors contacté par les services secrets pour retrouver l’Arche d’alliance, sensée contenir les tables de la loi. La légende raconte qu’elle procurerait à son propriétaire un pouvoir sans limites. Indy est alors chargé de retrouver celle ci avant que les allemands ne mettent la main dessus…
Harrison Ford campe le rôle de cet archéologue beau gosse à qui rien ne semble faire peur si ce ne sont…les serpents ! Plusieurs Indy potentiels ont refusé le rôle, soit parce qu’ils étaient sous contrat, soit qu’ils n’en voyaient pas l’intérêt…dommage ! Les grands perdants sont dans l’ordre Tom Selleck, Nick Nolte et Jeff Bridges. Et là j’ai envie de dire heureusement pour nous puisque Spielberg propose alors à Lucas de recycler le capitaine Han Solo qui semble séduire le public pour en faire une véritable tête d’affiche. Pari gagnant pour Spielberg comme souvent ! Le film fera un carton qui donnera naissance à trois autres suites plus ou moins réussies d’ailleurs.

Les effets spéciaux ne sont pas si mauvais pour 81 et la bande son toujours orchestrée par John Williams rappelle immédiatement celle utilisée pour ce fermier galactique dont je vous ai rabattu les oreilles depuis quelques semaines !
L’humour est également le principal atout d’Indiana Jones si on le compare à Benjamin Gates qui se veut l’héritier dans le domaine. Spielberg mélange intelligemment de grosses scènes d’action avec des touches d’humour qui ne jouent pas contre notre héros. La scène où Indy affronte un as de l’épée dans un souk en est peut être le meilleur exemple !

Quoiqu’il en soit Harrison Ford semble avoir trouvé sa voie. Le macho de la Guerre des Etoiles reprend du service pour le plus grand plaisir de tous et paradoxalement de toutes !


Bonus (désolé pour la qualité)
 

lundi 31 octobre 2011

Tintin et le secret de la Licorne


Les fans du jeune reporter belge auront du attendre plus de 25 ans avant que Spielberg, détenteur des droits, ne se mette un coup de pied au cul pour adapter l'une des bandes dessinées les plus célèbres au monde sur grand écran. C'est le temps qu'il m'aura fallu pour me familiariser avec les bd et surtout le dessin animé matraqué par FR3. C'est également le temps qu'il m'aura fallu pour ancrer dans mon inconscient une image de Tintin qui serait difficilement délogeable, même par l'un des plus grands réalisateurs de ce monde!
Je ne vais pas vous mentir, je partais déjà avec mes apprioris tel un vieux reac' grincheux qui préfère le papier qui sent le grenier aux effets 3d qui sentent le pâté. Et là encore je légende! Dès les premières secondes du film, on peut apprécier la technologie qui fait du jeune reporter un juste milieu entre l'animation et le cinéma. Inutile de chercher les traits de Jamie Bell alias Billy Elliott sur le visage de Tintin, vous ne les trouverez pas comme pour les autres personnages. Ce casting n'aura finalement servi qu'à vendre le film, un peu comme les stars qui prêtent leur voix aux films d'animations. L'exemple le plus flagrant reste quand même celui de Dupond et Dupont interprétés par Simon Pegg et Jack Frost dont la ressemblance saute immédiatement aux yeux...


Le capitaine Haddock ressemble à une marionnette des Guignols de l'info en forme de Bubblehead alors que Gad Elmaleh pose son nom au générique pour le plus grand plaisir de sa maman qui ne l'aura même pas reconnu! (anecdote réelle!)

Pour ce qui est du scénario, le film regroupe trois aventures de Tintin: le crabe aux pinces d'or pour la rencontre avec le Capitaine Haddock et le combo du Secret de la Licorne et du trésor de Rackam le rouge pour l'ossature principale. Les fans de la BD anticiperont les dialogues des 20 premières minutes du film tant la pellicule colle au papier. Spielberg prend quelques libertés sur la suite du scénario dont certaines restent difficiles à avaler par rapport à l'histoire originale.
Il reste tout de même fort à parier que les "amateurs" de Tintin ou ceux qui ne le connaissent que de loin apprécieront le film. Je l'aurai certainement apprécié si Spielberg n'avait pas tant attendu avant de le sortir. Il avait certainement d'autres casseroles sur le feu et vu leur contenu, je ne pourrai jamais lui en vouloir! A part peut être pour la Guerre des Mondes bien entendu...

Je m'en veux sincèrement d'être aussi dur avec deux des personnages qui ont marqué mon enfance mais je me vois mal mentir et pondre un article ditirambique sur une adaptation qui ressemble plus à une occasion d'utiliser la 3d à l'approche de Noël pour se faire du fric qu'à une véritable originalité.
Je comprends aussi tout à fait qu'on puisse apprécier ce film. Je n'ai juste pas retrouvé mon âme de gamin. Tant pis je ressortirai les bandes dessinées du grenier!



Bonus: le générique tv


samedi 29 octobre 2011

Star Wars VI: Le retour du Jedi (Blu-ray)


Et bien nous voilà au bout ! Après moult batailles et autres alliances intergalactiques, la saga tient sa fin ! Dommage que les Ewoks nous accompagnent sur cette dernière ligne droite. Lucas aura défié la loi des effets spéciaux avec l’Empire contre-attaque, il régresse proche du but avec des minis ours en peluches sans aucune expression à qui on préférerait faire un câlin plutôt que de les combattre.
Le film est découpé grosso modo en deux parties. Dans la première, Luke revient chercher ses amis capturés par Jabba le Hutt prêt à tout pour satisfaire son appétit meurtrier et sadique. La seconde partie s’attache à la reconstruction de l’étoile de la mort et de ce fait, à la mission lancée par la rébellion pour enrayer les plans de Vador. La mission sera d’autant plus difficile pour Luke qui doit désormais gérer le fait d’être le fils de l’Empereur du Mal. Quel dilemme!

Le retour du Jedi conclue logiquement l’épopée Star Wars même si Lucas s’est toujours vanté d’avoir 9 épisodes en tête. Trop couteux et trop longs à réaliser ces suites resteront sûrement au placard pour l’éternité à moins que les finances du milliardaire ne s’effondrent ce qui ne semble pas prêt d’arriver.
Le mythe est bel et bien ancré dans les mémoires et si cela ne suffisait pas, la tenue de la princesse Leïa dans ce troisième volet achèvera les fantasmes des geeks et autres collectionneurs des posters des années 80 ! Ces mêmes fans se révolteront pourtant à la sortie des dvd retouchés par Lucas. Il faut dire que cet épisode VI a clairement fait les frais de la frustration d’époque de Lucas. En plus de moderniser certaines scènes, il en rajoute d’autres, recompose certaines musiques avec son nouveau pote financier John Williams, et transforme certains éléments comme le spectre d’Anakin qui en choqueront plus d’un. Je dois vous avouer que j’ai trouvé ça assez gênant surtout quand on a connu les versions originales. Les novices et les plus jeunes ne sentiront même pas la pilule passer. Lucas compte certainement sur cette génération là pour perpétuer son patrimoine (immobilier). Comme toujours il s’adapte à son temps et l’avenir lui donnera certainement raison. En tous cas, les ventes actuelles parlent pour lui !

Je suis presque triste d’arrêter cette saga mais sûrement pas autant que Mark Hamill alias Luke Skywalker dont la carrière cinématographique s’arrêtera là. Sa filmo compte bien deux ou trois nanards mais c’était sans compter sur son rôle de Luke ancré dans les mémoires et qui lui fermera par la même occasion de nombreuses portes. Il peut juste espérer que les Experts ou une autre série adepte du recyclage retrouve son numéro de téléphone. Et pendant ce temps là Han Solo rit…la vie de Jedi est parfois injuste !




Extrait musical