mercredi 5 septembre 2012

Seul au monde

C'est en compagnie de Chuck Noland et Wilson que j'ai décidé de passer mon samedi après-midi à glander sur le canapé de mon salon. Je n'ai rien d'un aventurier, encore moins d'un survivor, je suis juste fan d'entertainment à l'américaine. Et dans ce domaine, autant vous dire que Rob Zemeckis est l'un des meilleurs. D'abord disciple du grand Steven Spileberg, il a rapidement pris son envol en signant quelques blockbusters parmis les plus marquants de ces 20 dernières années. Retour vers le futur, Forrest Gump, et le fameux seul au monde auquel j'ai décidé de m’intéresser aujourd'hui!

Plus qu'un spot publicitaire à la gloire de Fedex, seul au monde raconte le périple de Chuck Noland, un manager du chronomètre pour une société de transport dont j'ai décidé de taire le nom dans cette chronique! Chuck est totalement dans le contrôle de sa filiale jusqu'au jour où l'un de ses avions à bord duquel il a décidé d'embarquer s'écrase en plein océan Pacifique. D'abord plein d'espoirs, le pauvre homme va rapidement réaliser que son séjour sur le rocher qu'il vient de découvrir risque de s'éterniser. Commence alors pour Chuck une nouvelle vie de solitude et d'isolement loin du confort de Belle île ou autre Marie Galante.

Alien prétendait qu'on ne nous entendrait pas crier dans l'espace, il n'est désormais plus seul! Chuck Noland devient l'ermite de Rob Zemeckis, un monstre de solitude accentué par l'absence totale de bande son. Ne cherchez pas à régler votre télécommande, vous n'entendrez que les gémissements de Tom Hanks associés aux doux bruits que l'on croit entendre en collant son oreille sur un coquillage. Il ne vous reste alors qu'à profiter de la nature dans son plus simple appareil. Tom Hanks l'a bien compris et saura profiter de cette communion avec la nature pour régler ses problèmes de poids. Il s'est exactement écoulé deux ans pour que Chuck Noland paraisse autant affamé qu'affuté, quatre si l'on en croit le chapitrage de Zemeckis. Quoi qu'il en soit, le réalisateur nous convie sans mal à partager les péripéties de ce Robinson Crusoé des temps modernes. On souffre avec lui lorsqu'il s'écorche les pieds sur un morceau de corail. On sent monter les larmes lorsqu'il parvient à faire du feu ou se prend en grippe avec son compagnon, Wilson, un ballon de volley customisé dont je tairai également volontairement la marque!

Un chose est sûre, Zemeckis a vu grand pour un casting qui n'a pas dû lui coûter bien cher! Tom Hanks est seul au monde pendant prés d'1h30 de film et les seules têtes connues comme Helen hunt ou Mr Big ne servent qu'à faire du remplissage. Peu importe, les américains aiment Tom Hanks! Les cinéphiles aiment Tom Hanks! Ils vont être gâtés cette fois ci!
Une interrogation subsiste néanmoins. Comment se fait-il qu'il existe au 21ème siècle des petits coins de paradis encore méconnus de l'Homme? Facile me direz vous! Sans eux pas de film et pas de chronique par la même occasion! Je vais quand même plancher sur le sujet quitte à me laisser pousser barbe et cheveux jusqu'à ce que je découvre le pourquoi du comment. Tom Hanks n'a qu'à bien se tenir!


Extrait musical

2 commentaires:

Géant blond a dit…

"Wilson!!!! nooonn me laisse pas!!!"

L'accro au dvd a dit…

Le seul ballon qui peut vous tirer une larme