lundi 3 octobre 2011

E.T. (SF by Chief)


Voici un des rares films que je suis allé voir au cinéma avec mon père, à la ville et oui, à la ville car à l'époque*, j'habitais dans un petit village où il faisait bon vivre, tout près de Perpignan et les sorties dans la grande ville étaient rares. C'est peut-être pour ça que, même après plus de 10 ans passés ici, lorsque je vais dans Bordeaux, je me sens toujours en mode touriste, prêt à tout photographier comme si j'étais en voyage. Petit, c'est cette imprégnation incosciente qui m'a forgée pour me faire tel que je suis aujourd'hui. Et puis de toute façon, les catalans sont de véritables bourrougnes pour la plupart d'entre-nous, qui ne sortent que rarement de leur grotte (le 66) et lorsqu'ils doivent faire plus de 60 kilomètres, se préparent au voyage comme s'ils partaient aux Etats-Unis ! Mumu, t'as mon passeport ?

L'histoire est la rencontre entre E.T., un extra-terrestre se retrouvant seul et livré à lui même sur Terre et Eliott, un garçon d'une dizaine d'années vivant dans une famille habitant la banlieu de Los Angeles (et pour les catalans là encore, ne pas confondre avec Los Anglessss !!!). Avec son frère et sa soeur, ils vont tout tenter pour garder leur découverte secrète et tout faire pour aider E.T. a retrouver ses semblables. Je ne veux pas en dire plus... maison téléphone... maison... téléphone maison... mais cet alien lui, il est vraiment très gentil !!! Tout le monde va l'aimer !

Au début des années 80, je me souviens des soirées où l'ambiance était chaude et les mecs rentraient, Stan Smith aux pieds... heiiiiin ? Je me trompe de blog là ? Pardon l'accro ! Donc, 1982 : le décors est planté dans ce quartier résidentiel américain, ambiance cuisine ouverte, sombre, pizza géante commandée par des gamins, télé à tube, dictée magique, bombons Pez... Le dream !!! Après avoir vu ce film, quel gamin ne rêvait pas de monter sur son bi-cross MBK à retro pédalage, la casquette à visière courbée bien en place, le balladeur radio-casque greffé sur la tête avec des "duracel" de 2 kilos sur chaque oreille pour s'imaginer poursuivi par la police, franchissant les trottoirs à toute vitesse et se prenant des gamelles en essayant de passer par dessus des fossés boueux ? J'en faisait parti. C'est un film que je regarde environ une fois par an dans les moment de déprime, au coeur de l'hiver, parce qu'il est beau, il nous fait retomber dans nos rêveries d'enfant, quand on se sentait bien, heureux et protégé par ses parents. Les aventures en vélo avec les copains et les copines, rien ne nous faisait peur et on se faisait bien tripper. 9 ans, la bonne époque* même s'il fallait souvent aller au lit avant le fin des films ! Sur ce, trouducusminus... zerospychopathus... trouducusminus... zerospychopathus... trouducusminus... zerospychopathus...


* pour ce qui me suivent régulièrement sur ce blog, toujours à prononcer comme les vieux ;-)



Infos et bande annonce

Extrait musical

1 commentaire:

L'accro a dit…

Un beau plongeon dans les années 80 qui nous rappelle une nouvelle fois que "c'était mieux avant"...
Je n'en attendais pas moins de toi ;)