lundi 30 janvier 2012

Sherlock Holmes 2 : jeu d'ombres


Difficile de passer derrière the Descandants y compris quand on s'appelle Guy Ritchie. Deux films totalement différents je vous l'accorde, mais la balance émotionnelle penche méchamment d'un côté et je vous laisse deviner duquel... Sherlock Holmes est un bon divertissement, le genre de film qu'on prend plaisir à regarder sur le moment mais dont on ne souviendra plus dans 15 jours. On retiendra les quelques scènes comiques qui font l'originalité du duo explosif  Jude Law / Robert Downey Junior. Je retiendrai surtout le passage éclair de la délicieuse Rachel McAdams qu'on ne reverra plus après 10 minutes de films. Mon affect est atteint pour le restant du film, je ne rentrerai jamais dedans!
Difficile aussi de résumer le scénario de ce second volet assez complexe pour le faire tenir en quelques lignes. La bande annonce suffirait à vous résumer l'histoire si jamais vous n'aviez pas le temps d'aller le voir au cinéma, tout y est révélé comme bien souvent.
Notre duo d'enquêteurs fait désormais face au Professeur Moriarty, une sorte de génie scientifique qui va profiter des tensions du vieux continent pour signer bon nombres d'attentats sous couvert  de groupuscules politiques extremistes. L'homme n'est pas idéaliste, il veut simplement provoquer une guerre qui serait synonyme de belles opportunités sur le plan financier. Holmes et Watson vont donc s'attacher à décrypter le jeu de ce personnage dans une confrontation ouverte du début à la fin du film.

Difficile alors de critiquer une mise en scène si soignée de la part du réalisateur de Snatch. Le principal problème de Guy Ritchie sur ce second volet aura sûrement été de faire un peu trop de Guy Ritchie. Les plans décortiqués par une suite de ralentis à la Max Payne auront fait leur effet dans les précédents films du réalisateur. Il en abuse clairement avec ce Sherlock Holmes! On se réjouit alors des quelques scènes comiques qui ne pouvaient être que l’œuvre d'un réalisateur anglais vu leur finesse. C'est d'ailleurs triste à dire mais c'est dans ces scènes là que Robert Downey jr est le meilleur!
Hans Zimmer nous gratifie d'un nouveau score qui colle parfaitement au film. Dommage qu'il ne soit qu'une copie du premier volet...

Au final, pas mal de déceptions même si je ne peux pas dire m'être ennuyé. Le duo d'acteurs est toujours aussi complémentaire comme la réalisation peut être efficace. L'histoire aurait sûrement gagné à être simplifiée sur les plans esthétiques et scénaristiques. Voire Paris dans ces conditions relève d'une véritable performance, dommage de ne pouvoir pleinement en profiter!


Teaser

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