dimanche 4 novembre 2012

Bon baisers de Bruges (vost)


Ça démarre comme une mauvaise blague belge. Une histoire somme toute assez banale de deux tueurs à gages en planque dans la ville de Bruges en attendant de se faire oublier du côté de Londres. Alors que Ray veut quitter ce trou à rats au plus vite, Ken profite de l'opportunité qui lui est offerte pour faire un peu de tourisme aux frais de son commanditaire censé leur indiquer les instructions à suivre pour les semaines à venir. Mais qu'ont donc fait ces deux là pour mériter un tel sort??!! Une punition pour l'un, des vacances pour l'autre mais qu'ils semblent perdus nos deux tueurs à gage bien loin de leur Irlande natale!

Colin Farrell et Brendan Gleeson nous divertissent pendant prés d'une heure trente dans un film qui joue avec les intitulés. Comédie? Drame? Thriller? Bons baisers de Bruges, c'est un peu tout ça à la fois! Martin McDonagh a su personnaliser son film au point de le rendre passe-partout. (N'y voyez là aucun jeu de mots pourri avec la présence d'un nain dans le film...dommage j'aurai presque pu le faire exprès!) La Venise du Nord est sublimée par une photographie incroyable alliée à une bande son des plus notables réalisées ces dernières années. pour la petite anecdote, elle est l’œuvre de Carter Burwell à qui l'on doit entre autres les trois quarts des bandes originales associées aux films des frères Coen. Une belle pioche pour le réalisateur irlandais bien loin de son terrain de jeu favori, le théâtre. Et finalement quand on y réfléchit, McDonagh n'est pas tant sorti des sentiers battus, faisant de la ville de Bruges un hui-clos parfait pour le déroulement de son intrigue.
Il s'est d'ailleurs offert les services d'un ancien dramaturge, devenu aujourd'hui sorcier maléfique et ennemi public n°1 des fans d'Harry Potter, j'ai nommé Ralph Fiennes. Malgré son faible temps de jeu, le britannique impressionne toujours autant qu'il nous fait mauvaise impression. Autant vous le dire immédiatement, sa quotte de popularité n'augmentera pas d'un iota malgré cette nouvelle sortie ô combien remarquable!

Voilà où s'arrête mon travail. J'ai bien tenté de vous ouvrir les portes de la forteresse belge mais ne pourrai vous forcer à y entrer. Mais n'ayez crainte! Les stéréotypes concernant nos amis flamands ne se vérifient pas tous, ils pourraient même vous surprendre!


Extrait musical

Aucun commentaire: