samedi 5 janvier 2013

Stand by me (vost)




Comment s'amusaient les gamins avant l'arrivée d'Internet? Impossible de liker l'album Instagram des potos dans les années 50, encore moins de se vautrer devant l'écran des heures durant.
Basé sur une nouvelle de Stephen King, Stand by me raconte le périple de quatre jeunes américains prêts à affronter la mort, tout du moins à approcher un cadavre abandonné dont ils ont eu vent par leurs aînés. Avec pour seul bagage leur courage et une curiosité il faut le dire plutôt malsaine, Gordie, Teddy, Vern et Chris arpentent la principale voie férrée d'Oregon bien décidés à devenir les héros du village en devançant les autorités locales. C'était malheureusement sans compter sur Ace et sa bande de zonards dont l'implication dans cette sombre histoire de cadavre reste encore à prouver...

Rob Reiner illustre parfaitement le passage entre l'enfance et l'âge adulte dans ce road movie aux allures de carte postale. Nos quatre chérubins apparraissent tellement innocents malgré leurs airs de grands garçons lorsqu'ils s'essaient à crapoter sur les cigarettes chapardées au paternel quelques heures plus tôt. Ils bombent le torse et affrontent alors le danger comme si leur existence en dépendait. Ils ne sont pourtant que des gamins qui cherchent à noyer leur ennui dans une escapade de 48 heures à travers champs.

A ce propos, nos louveteaux ont bien grandi puisque vous pourrez reconnaître dans le désordre Will Wheaton (aka l'ennemi juré de Sheldon Cooper dans Big Bang Theory), Jerry O'Connell (Sliders), Kiefer Sutherland qu'on ne présente plus ou encore River Phoenix dont le passage éclair dans le tropisième volet d'Indiana Jones me replonge lui aussi directement vers l'enfance!

Rythmé par une bande son rockabilly  et quelques dialogues incongrus, Stand by me est une belle ode à l'enfance, l'innocence et l'insouciance d'une génération d'aprés-guerre qui ne demande qu'à exister. Une belle leçon de vie dans les années 50!


Extrait musical 

Aucun commentaire: