jeudi 1 mars 2012

Le seigneur des anneaux: les deux tours



La course au précieux continue dans ce second volet qui prend soudain des airs de Risk grandeur nature, vous savez ce jeu où il faut bac+5 en stratégie militaire pour entamer la moindre petite partie.
Saruman et Soron ont établi leur périmètre du haut de leurs tours respectives. Ils ont même ensorcelé l'un des derniers représentants humains qui faisait tâche sur leur bel échiquier, le roi du Rohan. De leurs côté Sam Gamegie et Frodon ont bien avancé dans leur périple malgré l'apparition du quadrupède possédé aux dents pourries: Gollum. Rapidement capturé par les deux hobbits, il va immédiatement s'attirer les faveurs du Maître (prononcez méééééétreuuu) le seul apte à comprendre son obsession pour l'anneau.
Ah oui j'allais oublier! Merry et Peppin, les deux autres hobbits vont trouver refuge dans une sombre forêt dans laquelle les arbres sont bels et bien vivants, un détail qui aura son importance pour la suite de l'histoire...

Si Peter Jackson s'était plutôt montré discret en matière de combat et d'effets spéciaux dans le premier volet, il a clairement changé son fusil d'épaule cette fois ci. La suite logique de l'histoire de Tolkien me direz-vous! C'est pas faux...Gollum est un monstre de technologie à lui seul. Il est l'un des pionniers de la motion capture qui feront d'acteurs plutôt laids des animations plus vraies que natures. Il est clairement au centre de ce second volet, on en redemande! Dialogues schizophrènes, timbre vocal unique pour les artistes qui cherchent à percer dans l'imitation et aspect général plutôt ragoutant. Heureusement pour nous il tiendra bel et bien sa place dans le troisième et dernier volet de la saga.

Au final cette fine équipe se tient finalement bien. Il 'y a que Gimli le nain qui se cherche encore. Disons qu'il apporte un peu d'humour dans ce tableau bien sombre. Il est d'ailleurs campé par John Rhys Davies bien connu des cinéphiles pour son rôle de Sallah, dans une autre saga, Indiana Jones. Le reste de la formation est solide, prêt à affronter ce vieux Soron bizzarement matérialisé par un œil atteint d'une conjonctivite aïgue. Croyez-moi, je sais de quoi je parle...

Au fil des films je deviens vraiment curieux de découvrir les livres desquels ils sont adaptés. Comment Tolkien a t-il réussi à coucher sur papier tous ces flashbacks et cet aspect fantastique alors qu'il en a eu l'idée dans les années 50!!! Sérieusement, existe t il les profils des romans?...


Extrait musical


1 commentaire:

David Tredler a dit…

Je te recommande chaudement de lire l'oeuvre de Tolkien. C'est d'une richesse folle. Et cela n'empêche en rien de continuer à apprécier les fims de Jackson.