mardi 17 avril 2012

Bridget Jones 2 : l'âge de raison


Les premiers mois d'une relation amoureuse sont toujours déterminants. Chacun dissimule ses petits défauts pour présenter à l'autre ce qu'il a de meilleur. Ces premières semaines s'accompagnent aussi généralement d'une prise de poids qui montre à quel point on est à l'aise avec l'autre. Bridget en a plus que profiter entre les deux épisodes. Une chose est sûre: elle a encore moins peur du ridicule qu'autrefois! J'aime a imaginer le nombre de zéros sur le chèque de salaire de René Zelwegger pour qu'elle accepte cette nouvelle séance de torture en public. Rien ne lui est épargné dans ce second volet. De la jupe deux fois trop courte, à la gaine de grand mère pour finir au milieu des cochons...la coupe est pleine! Il semblerait pourtant qu'elle s'y plaise!

Dans ce nouvel opus, lui même adapté d'un roman d'Helen Fielding, Bridget redécouvre les joies de la vie de couple et son lot de défauts, la jalousie pour commencer! Bridget nage tellement dans le bonheur que la réalité devient d'un coup irréelle voire impossible. Rajoutez à cela une bande de copains (jaloux) plus suspicieux les uns que les autres et cette relation devient bizarrement tendue. Agissant sur un coup de tête comme elle l'a toujours fait, Bridget met donc un terme à sa relation avec Darcy pour le plus grand bonheur de Daniel Cleaver qui trainait justement dans les parages au même moment...

Ce deuxième volet sonne un peu creux en comparaison de son prédécesseur. Les mêmes blagues sont transposées à la vie de couple et deviennent presque un peu lourdes désormais. La grosse culotte, on l'a déjà vu! La baston pour l'honneur britannique, on l'a déjà vu aussi et je me garde de vous divulguer le reste. Un peu comme avec Very Bad Trip, les réalisateurs ont certainement pensé que la pilule passerait sans mal en transposant la même histoire au ski ou en Thaïlande. Ce genre de situation arrive assez souvent au cinéma, je ne pensais pas qu'un roman victime de son succès pourrait suivre la même route. Même Hugh Grant devient une parodie de son propre rôle dans le premier opus. Lui qui incarnait l’indécrottable homme à femmes devient lourd. Avant on se demandait comment il pouvait s’intéresser à Jones vu le harem de femmes à sa portée, maintenant c'est presque le contraire vu la pauvreté de son personnage dans ce nouvel épisode.
Les réalisateurs viennent d'ailleurs d'annoncer le tournage d'un troisième volet avec les mêmes acteurs pour l'année 2012. Deux scénarios possibles: soit le film arrive à se renouveler pour terminer en beauté soit c'est la claque assurée avec un troisième volet de la grosse culotte à mémé et de la baston entre Darcy et Cleaver. Les anglais ont la réputation d'être raffinés en matière d'humour, j'espère sincèrement qu'ils vont nous le prouver!


Extrait musical

1 commentaire:

David Tredler a dit…

Après le nanar qu'était ce second volet, je ne suis pas pressé d'en découvrir un troisième ;)