lundi 27 août 2012

Une éducation (vost)


Nick Hornby chercherait-il un second souffle? Petit rappel pour ceux qui seraient passés à côté du bonhomme, il est entre autres le scénariste de films tels que Pour un garçon et High Fidelity; bref! De quoi se rassurer pour l'avenir! Malheureusement, l'inspiration semble s'être tari même si l'homme s'essaye sur différents tableaux. Il compose en 2010 les paroles de Lonely Avenue, le dernier album en date de Ben Folds. Le résultat est plutôt bon  même si la critique lui tombe dessus. Peu importe, l'homme planche parallèlement sur son terrain de prédilection et adapte un scénario à partir d'un récit autobiographique de Lynn Barber, une journaliste britannique. Là encore le résultat n'est pas désagréable mais manque cruellement de fond!

Une éducation  raconte la vie de Jenny Miller, une jeune lycéenne londonienne qui fuit la pression familiale à travers la culture française qu'elle se plaît à étaler auprés de son entourage dès qu'elle en a l'occasion. Elle ne voit que par Juliette Greco, Channel, et tout un tas d'autres clichés qui ont fait de Paris la ville idéale des ados ancrés dans les sixties. Sa vie va prendre un tout autre tournant lorsqu'elle rencontre David Goldman, une sorte de courtier de l'immobilier qui va lui ouvrir de nouveaux horizons et petit à petit la modeler jusqu'à en faire une femme. Il faut tout de même préciser que notre Don Juan est de 16 ans son aîné, ce qui semble pourtant ne poser aucun problème aux parents de Jane, adeptes de la vieille école. Allez comprendre...Quoi qu'il en soit, cette nouvelle vie serait-elle trop belle pour être vraie?

La reconstitution de cette époque est assez pédante vue à travers les yeux de Nick Hornby et ce n'est pas Jack Bauer qui dira le contraire! Impossible de ne pas penser à lui en regardant Peter Sarsgaard. Les adeptes de la sitcom 24 heures chrono me comprendront...
A ses côtés Carey Mulligan que l'on a pu voir dans les trois quarts des films sortis l'an dernier. (Drive, Shame, Wall Street et consort)
Une éducation permet également de revoir Dominic Cooper qui officiait majestueusement en rocker rebel dans l'excellent Tamara Drewe dont je me mords les doigts de ne pas avoir pris le temps de le chroniquer depuis la création de ce blog. J'y remédierai prochainement, c'est promis!

Au delà de ça, je n'ai pas grand chose à vous dire sur cette romance dont le scénario n'apporte rien de nouveau dans l'univers des romantiques. On ne retient pas grand chose de cette histoire sur laquelle on avait pourtant misé mieux. Quelques récompenses dans plusieurs festivals indépendants et une jaquette qui en jette ne me feront pourtant pas changer d'avis. Je reste clairement sur ma faim devant cette poudre aux yeux!


Extrait musical

2 commentaires:

Marie a dit…

Nick Nornby ? c'est qui ?

L'accro au dvd a dit…

Bravo belle coquille d'entrée de game en plus ! :)