Into the wild pourrait se résumer à une carte postale, une carte anonyme qui raconte à la fois des voyages extraordinaires et des rencontres qui vous changent pour la vie.
L'effet Blu-ray est incontestable pour un film comme celui ci. Pour ne rien vous cacher je l'ai même encore plus apprécié au cinéma. Il y a certainement l'effet de surprise en moins dans la balance mais le format est indéniablement fait pour la haute definition : de grandes étendues, des travellings à n'en plus finir, des lits de rivières qui vous emportent dans des rapides à la fois chargés de naturel et de vécu.
Le film est tiré d'une histoire vraie celle de Christopher Mccandless, jeune diplômé qui fait la fierté de ses parents dont il se sent pourtant totalement détaché. Désormais Christopher ne veut plus qu'on lui dicte sa ligne de vie, il part donc à la recherche de son propre bonheur, celui là même qu'il pense trouver à travers l'isolement et l'abstraction de tout ce qui est materiel. Secretement, il détruit son identité materielle et part à la rencontre de la nature, celle de Jack London à la fois hostile et parfaite celle qui comblera peut être sa quête du bonheur.
Son chemin s'articule autour de rencontres et d'amitiés qui ne parviendront tout de même pas à le dévier de son besoin de solitude. Il rêve d'Alaska, d'isolement alors que le bonheur semble le retenir tout au long du film à travers ces différentes rencontres. Celle avec le militaire retraité est certainement la plus émouvante tant le personnage est parfait. Attachant, sincère, le personnage est juste comme celui de Christopher interprété par un Emile Hirsch dirigé par les mains expertes de Sean Penn qui n'en est plus à son coup d'essai.
On pourrait d'ailleurs s'interroger sur la valeur d'un film lorsque celui ci n'est que la transcription d'un livre ou d'une histoire vraie. C'est un autre débat dont je pourrai parler lors d'une prochaine interlude.
Le film raconte l'histoire d'un baroudeur, il devait en être de même pour la bande son. Into the Wild respire les grands espaces, les rocheuses et les sandales poussiéreuses, Eddie Vedder se devait de retranscrire la partition musicale dans le même esprit. Au final c'est une réussite totale pour ce baroudeur de la musique dont je laisse le soin au Muffin Man de vous relater l'histoire.
http://the-muffinman.blogspot.com/2011/02/eddie-vedder.html?spref=fb
Je n'en dirai pas plus et vous laisse découvrir l'histoire ô combien personnelle de ce jeune homme fâché avec le système et dont les rencontres participent au quotidien à sa quête du bonheur. En est il seulement conscient?
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