Les séries tv ont ce pouvoir fabuleux de relancer des acteurs en perdition. Je pense à Kiefer Sutherland qui enchaînait les navets avant 24h chrono ou encore Charlie Sheen qui a suivi le même exemple avant de resombrer dans le pathétique. D'autres programmes ont le mérite de révéler des potentiels que l'on pouvait soupçonner sans oser vraiment les imaginer. C'est le cas de Bryan Cranston pour son interprétation incroyable de Walter White dans la série Breaking Bad. Son rôle de père de famille irresponsable dans la sitcom Malcolm aurait pu lui porter tort. Au contraire il a totalement pris le pendant inverse et prouvé au public qu'il était un véritable acteur.
Revenons néamoins sur la série. Réalisé et produit par Vince Gilligan, un ancien assistant aux X files, Breaking bad raconte la descente aux enfers d'un père de famille à qui la vie a fait un pied de nez. Professeur de chimie dans un lycée de seconde zone, la vie de Walter White bascule soudainement lorsqu'il apprend qu'il a un cancer incurable. N'ayant plus rien à perdre, il décide de s'associer à un ancien de ses élèves pour fabriquer de la meth(amphétamine) et mettre ainsi sa famille à l'abris du besoin pour le restant de leur vie. Sans le savoir Walter vient de mettre le doigt dans un engrenage qu'il ne maîtrise pas aussi bien que les atomes et molécules.
Autant vous le dire immédiatement, il ne s'agit pas d'une série comique. On frôle même le gore sur certaines scènes de meurtres comis par des amateurs chimistes. Le succès de cette série se fait en partie sur cette atmosphère hyper tendue qui fait qu'on ne peut que prendre pitié de ce criminel du dimanche. Walt passe pour un looser en apparence mais gère sa double vie avec une intensité que ne peuvent soupsçonner ses proches à commencer par sa femme et son beau frère engagé dans les Stups.
La ressemblance avec Weeds pourrait marquer les puristes. Breaking bad est le témoignage d'un homme prêt à tout, Weeds en est la version soft et edulcorée. On est plus dans la culture de majijuana, on attaque les cartels de met et les gagnsters qui les dirigent, pare dents dorées et flingues dehors.
Les seconds rôles prennent également part à ce succès. Aaron Paul et Dean Morris, respectivement associé et beau frère de Walt assurent parfaitement leur prestation malgré la main mise de Cranston sur la série.
Les amateurs d'humour noir apprécieront également le non professionnalisme des deux associés en culotte courte dont les caractères opposés feront également leur force.
Vous l'aurez compris, je vous conseille vivement cette série. Elle est une belle découverte dans le flot de sitcoms qui fleurissent jour aprés jour sur Internet. Elle fait partie à coup sûr de mes coups de coeur de cette année par la sincérité qu'elle dégage. Breaking bad n'est pas à mettre entre toutes les mains mais ceux qui y appécieront le genre ne pourront plus s'en détacher.
Revenons néamoins sur la série. Réalisé et produit par Vince Gilligan, un ancien assistant aux X files, Breaking bad raconte la descente aux enfers d'un père de famille à qui la vie a fait un pied de nez. Professeur de chimie dans un lycée de seconde zone, la vie de Walter White bascule soudainement lorsqu'il apprend qu'il a un cancer incurable. N'ayant plus rien à perdre, il décide de s'associer à un ancien de ses élèves pour fabriquer de la meth(amphétamine) et mettre ainsi sa famille à l'abris du besoin pour le restant de leur vie. Sans le savoir Walter vient de mettre le doigt dans un engrenage qu'il ne maîtrise pas aussi bien que les atomes et molécules.
Autant vous le dire immédiatement, il ne s'agit pas d'une série comique. On frôle même le gore sur certaines scènes de meurtres comis par des amateurs chimistes. Le succès de cette série se fait en partie sur cette atmosphère hyper tendue qui fait qu'on ne peut que prendre pitié de ce criminel du dimanche. Walt passe pour un looser en apparence mais gère sa double vie avec une intensité que ne peuvent soupsçonner ses proches à commencer par sa femme et son beau frère engagé dans les Stups.
La ressemblance avec Weeds pourrait marquer les puristes. Breaking bad est le témoignage d'un homme prêt à tout, Weeds en est la version soft et edulcorée. On est plus dans la culture de majijuana, on attaque les cartels de met et les gagnsters qui les dirigent, pare dents dorées et flingues dehors.
Les seconds rôles prennent également part à ce succès. Aaron Paul et Dean Morris, respectivement associé et beau frère de Walt assurent parfaitement leur prestation malgré la main mise de Cranston sur la série.
Les amateurs d'humour noir apprécieront également le non professionnalisme des deux associés en culotte courte dont les caractères opposés feront également leur force.
Vous l'aurez compris, je vous conseille vivement cette série. Elle est une belle découverte dans le flot de sitcoms qui fleurissent jour aprés jour sur Internet. Elle fait partie à coup sûr de mes coups de coeur de cette année par la sincérité qu'elle dégage. Breaking bad n'est pas à mettre entre toutes les mains mais ceux qui y appécieront le genre ne pourront plus s'en détacher.
Extrait musical
1 commentaire:
Sublime série subversive comme je les aime, malheureusement il y en a trop peu !!
Par contre de la lessive comme desperate ou greys anatomy ca on l'a en prime time !!
Breaking Bad elle a été acheté par ...Arte cela veut tout dire je pense sur l'état des chaines en France.
seb
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