vendredi 30 décembre 2011

Feast of Love


L'année 2011 se termine d'une bien belle manière puisque j'ai enfin eu la chance de contribuer au fabuleux site filmdelovers.com que je suis régulièrement pour ne pas dire au quotidien.
En plus d'ouvrir son contenu aux internautes, il a le mérite de proposer une base de données riche en films romantiques qui vous donneront des idées d'achats pour le reste de l'année.
J'espère pouvoir apporter une nouvelle pierre à l'édifice très prochainement mais je vous laisse déguster ce festin d'amour que j'ai pris plaisir à partager au plus grand nombre.

Portland, Oregon. Loin des buildings new-yorkais propices aux histoires d'amour vit Bradley, gérant d'un café familial loin des chaines comme Starbuck's qui ne facilitent pas les rencontres. Alors qu'il pensait mener sa vie comme il l'entendait, l'imprévu pointe le bout de son nez sous la forme d'une lesbienne qui s'est révélée après plus de six ans à ses côtés. Totalement désemparé, il se confie à Harry, campé par Morgan Freeman alias le sage dont la voix seule suffit à apaiser la moindre tension. Il faut dire qu'il en a vu naître des histoires d'amour même si toutes ne finissent pas toujours de la même manière! Il semble auréolé d'une expérience telle qu'on lui ferait confiance les yeux fermés et à juste titre! 
Les relations amoureuses ne sont jamais simples surtout quand nos vieux démons refont surface bien décidés à nous pourrir ce qu'il nous reste d'existence! Le film devient alors un long questionnement sur l'amour et l'importance qu'on lui porte. Comme les trois quarts des films du genre me direz vous et à juste titre! La différence est qu'il n'est pas fait de guimauve et s'attache à des problématiques que l'on préfère souvent occulter. Il est à rapprocher d'un Last Kiss dans lequel Zach Braff mettait clairement l'accent sur les responsabilités qui accompagnent l'engagement et le passage à l'âge adulte. Basé sur une nouvelle de Charles Baxter le film devient rapidement le point de rencontre de différentes histoires aux destinées diverses mais qui finissent toutes par se recouper, un procédé qui semble faire l'unanimité depuis quelques années. 

Quoi qu'il en soit, le réalisateur de Kramer contre Kramer n'a pas fini de nous bousculer et de faire de notre quotidien un cocon dans lequel il ne fait pas bon prendre ses aises. Greg Kinnear en fera d'ailleurs le premier les frais, lui qui obtient enfin un rôle conséquent à la hauteur de ce qu'il sait faire de mieux. Croiser la route de Morgan Freeman lui ouvrira sans doutes les yeux à défaut de lui voler la vedette!

Les lovers mélomanes du site seront également comblés par une bande originale mélancolique qui fait la part belle aux amateurs de pop et de folk larmoyante. Travis, Jeff Buckley ou encore les Frames dont le leader Glen Hansard n'est autre que le personnage central du film Once apparaissent sur la bande son de ce film presque passé inaperçu de notre côté de l'Atlantique. C'est bien dommage! 



Extrait musical


Aucun commentaire: