jeudi 1 décembre 2011

Les évadés



Il m'aura fallu établir un classement de mes cinq films préférés pour me rendre compte que je n'avais pas regardé les Évadés depuis des lustres. C'est désormais chose faite et si rien n'a changé depuis la dernière fois, je prends toujours autant de plaisir à regarder ce chef d'oeuvre adapté d'une nouvelle de Stephen King. N'ayez crainte! Ici pas de clowns sanguinaires ou de squelettes en décomposition, on a même du mal à croire que le maître de l'horreur ait pu se fourvoyer dans un nouveau genre. Quelle aubaine pour les cinéphiles!

Pour ceux qui n'auraient pas vu ce film quand même classé numéro 1 dans l'Internet Movie Database, sorte de classement des internautes cinéphiles, l'histoire est assez simple. Andy Dufresne, banquier reconnu dans l'Etat du Maine, est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Il prend la célèbre double peine à perpète qui lui assure de ne jamais revoir la lumière du jour jusqu'à la fin de sa vie. Assez solitaire, il s'approche peu à peu de Red, un ancien détenu débrouillard qui a fait de la prison de Shawshank son nouveau terrain de jeu. En proie aux sodomites et à l'enfermement, Andy va finalement faire son trou dans ce qu'il savait faire de mieux dans son ancienne vie, les finances. Le directeur de cette même prison va d'ailleurs rapidement comprendre qu'il a tout intérêt à garder Andy prés de lui pour ne pas finir dans une de ses cellules...

Le succès du film repose avant tout sur la complicité entre Andy et Red, respectivement campés par Tim Robbins et Morgan Freeman. L'homme qu'on ne voit malheureusement presque jamais au cinéma face à celui dont on a toujours cette étrange impression qu'il n'a jamais été jeune...choisissez votre camp!
L'univers carcéral m'a toujours fasciné même si je suis le moins courageux des hommes que vous ayez pu fréquenter. Je ne tiendrai pas 2 jours dans la prison de Shawshank à moins de partager ma cellule avec Frank Leone matricule 510. Ce huis clos a quelque chose d'attirant, il est un monde dans le monde où les lois ne sont plus les mêmes. Certes les gros bras l'emportent toujours mais les plus malins comme Andy arrivent toujours à faire leur trou qu'importe le temps qu'il leur reste!
La bande son est signée Thomas Newmann, l'un de mes compositeurs préférés qui a su faire de cette sombre prison de Shawkank un endroit musicalement macabre ou les cordes sont reines.

Dernier argument et pas des moindres, les Évadés dont l'histoire se déroule dans les années 30 font la part belle aux actrices de l'époque. Inutile de résister au charme de Rita Hayworth qui placarde les murs d'Andy, vous ne pourrez lutter. Peut être l'occasion pour vous de vous replonger dans le cinéma de l'époque pour un temps. Shawshank projette Gilda pour les curieux qui ne voudraient pas perdre de temps... Quoiqu'il arrive cela donne clairement à réfléchir...



 


Extrait musical

4 commentaires:

Club Stephen King a dit…

Un film exemplaire, le film #1 selon les visiteurs du site IMDB!

L'accro au dvd a dit…

Un film qu'il m'aura fallu attendre plusieurs années en dvd tant le peu d'exemplaires en circulation étaient hors de prix. Et c'est bien parti pour être la même histoire au format Blu-ray.

Marie a dit…

je te l'emprunterai bien celui là !

David Tredler a dit…

WTiens moi aussi ça commence à faire quelques années que je ne l'ai pas vu ce bijou !