mardi 29 mars 2011

Au nom d'Anna

Suite à la perte d’un être cher, chacun exprime sa peine à sa façon. Edward Norton a décidé de le faire en passant derrière la caméra et le résultat est plutôt bon. Alors oui, il y a des maladresses et des clichés gros comme ça mais cela rajoute un côté touchant à cette histoire contée par un enfant pour sa maman. En s’attaquant à la religion, Norton savait certainement que le public ne serait pas gagné d’avance. Peu importe, ses intentions sont ailleurs qu’une place au Box office et il aura eu le mérite d’aborder la religion dans un film que l’on ne zappe pas aussitôt comme les dimanches matins de France 2.

L’histoire aborde avant tout l’amitié, celle de deux jeunes garçons Brian et Jake avec leur amie d’enfance, Anna, qu’ils ont fini par perdre de vue. Lorsque celle ci réapparaît, le temps a fait son travail et les jeunes garçons sont devenus respectivement prêtre et Rabin. C’est peu banal je vous l’accorde surtout quand on voit l’amitié qui les lie et leur passion commune pour bousculer les fondations mêmes de la religion. Une chose est sûre, Anna a bien grandi et l’amitié qui les liait se transforme rapidement en quelque chose de beaucoup plus fort.

Côté casting, Norton partage l’affiche avec Ben Stiller. Vu leur complicité, c’est à se demander d’ailleurs si les deux acteurs n’étaient pas déjà amis avant le tournage. Les personnages secondaires quant à eux, vous seront certainement tous familiers. Certains sont de passage dans Dr House ou encore Alias même si la plus marquante reste Anne Bancroft, la mère de Jake, alias Mrs Robinson dans le film du même nom. Là aussi le temps a malheureusement fait son travail comme il le fait généralement.

Vu le descriptif, certains parleront de nanard voir de campanoose. J’y vois juste un film sans prétentions dont le scénario ne se limite pas qu’à l’ouverture du premier karaoke pour retraités judéo-chrétiens…si si je vous jure ! Les relations humaines ne sont pas toujours telles qu’on l’espérait et quoi qu’on dise on les nourrit souvent de regrets. Néanmoins, on y trouve presque toujours son équilibre et ce film en est la parfaite illustration..


Infos et bande annonce

Extrait musical

2 commentaires:

Unknown a dit…

Campanoose ? Oui, tu connais bien ton public, tu lis dans les pensées de certains maintenant ;-)

JB a dit…

T'as oublié de dire que le film est très drôle ! Sinon :
"la plus marquante reste Anne Bancroft, la mère de Jake, alias Mrs Robinson dans le film du même nom. Là aussi le temps a malheureusement fait son travail" haha, quel goujat ! Fallait la traiter de vieux croûton tant qu'à faire, ^^.