Certaines personnes ont un don pour raconter les histoires, personnellement je suis plutôt du genre à les abréger. Les plus entreprenants légendent et font d'un petit fait un récit aux accents de peplum. Ed Bloom est l'un d'entre eux. Ce personnage originaire d'Alabama (à croire que les personnages aux récits incroyables proviennent tous de cet état), ne vit qu'au travers de ses récits qu'il prend plaisir à caser à la moindre occasion, effaçant du même coup tous ses proches à commencer par son propre fils. Will Bloom a grandi, nourrit aux histoires de son père, toutes plus invraisemblables les unes que les autres et dont il ne se satisfait plus aujourd'hui. Il veut connaître la véritable histoire de son père avant qu'il ne disparaîsse pas celle d'un conte pour enfants dont il est le héros perpetuel.
Aux manettes, Tim Burton qui sort d'un cuisant échec avec un faux remake de la planète des singes tout juste bon à compléter la triste filmographie de Mark Wahlberg et Estella Warren. Il hérite du projet alors qu'il vient de perdre son père. Il ne lui en faut pas plus pour imposer sa fantaisie et exorciser ses vieux démons à travers cette épopée fantastique.
Il prend Ewan McGregor pour jouer Ed Bloom durant sa jeunesse. Etonnant de voir qu'il caste une autre personne pour le jouer "vieux" alors qu'il utilise des techniques de maquillage pour tous les autres personnages à commencer par sa femme... peu importe l'écossais joue juste comme toujours et colle parfaitement à cette image du rêveur éternel.
Autre fait marquant, le film a un petit côté Best Of au travers de plusieurs clins d'oeils à l'oeuvre de Burton. Ainsi Ed Bloom en tant que commerçant vend un accessoire qui rappelle immédiatement les mains multi-usages de Johnny Depp dans Edouard aux mains d'argent. Les couleurs vives déjà utilisées par le réalisateur refont leur apparition pour donner toujours un peu plus d'irréalité.
Côté son, le thème est assuré par Danny Elfman, fidèle collaborateur de Burton. A noter néanmoins la présence de Pearl Jam qui crééra une chanson pour l'occasion. Je pensais d'ailleurs vous la proposer en extrait musical mais les chants enjoués de Buddy Holly auront eu raison de moi.
Pour conclure, Big Fish était le scenario idéal pour Burton. Une idée originale qui lui aura permis de se donner un nouvel élan et de faire rêver des milliers d'enfants et d'adultes avec ce conte intemporel.
Aux manettes, Tim Burton qui sort d'un cuisant échec avec un faux remake de la planète des singes tout juste bon à compléter la triste filmographie de Mark Wahlberg et Estella Warren. Il hérite du projet alors qu'il vient de perdre son père. Il ne lui en faut pas plus pour imposer sa fantaisie et exorciser ses vieux démons à travers cette épopée fantastique.
Il prend Ewan McGregor pour jouer Ed Bloom durant sa jeunesse. Etonnant de voir qu'il caste une autre personne pour le jouer "vieux" alors qu'il utilise des techniques de maquillage pour tous les autres personnages à commencer par sa femme... peu importe l'écossais joue juste comme toujours et colle parfaitement à cette image du rêveur éternel.
Autre fait marquant, le film a un petit côté Best Of au travers de plusieurs clins d'oeils à l'oeuvre de Burton. Ainsi Ed Bloom en tant que commerçant vend un accessoire qui rappelle immédiatement les mains multi-usages de Johnny Depp dans Edouard aux mains d'argent. Les couleurs vives déjà utilisées par le réalisateur refont leur apparition pour donner toujours un peu plus d'irréalité.
Côté son, le thème est assuré par Danny Elfman, fidèle collaborateur de Burton. A noter néanmoins la présence de Pearl Jam qui crééra une chanson pour l'occasion. Je pensais d'ailleurs vous la proposer en extrait musical mais les chants enjoués de Buddy Holly auront eu raison de moi.
Pour conclure, Big Fish était le scenario idéal pour Burton. Une idée originale qui lui aura permis de se donner un nouvel élan et de faire rêver des milliers d'enfants et d'adultes avec ce conte intemporel.
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