dimanche 14 novembre 2010

Inarritu VS Galifianakis




Petit écart pour un weekend ciné riche en émotions.

Le weekend a commencé vendredi soir avec Biutiful du réalisateur mexicain Inarritu. L'ambiance assez solennelle de l'Utopia annoncait pourtant la couleur. Dès les premières minutes du film, on a la boule au ventre, le malaise s'installe tres rapidement. On nous montre alors un Barcelone loin des touristes et de la vitrine estivale que j'ai pu admirer cet été. L'autre côté de l'iceberg nous montre un monde baigné de misère de corruption et de violence. La vraie vie? il ne faut peut être pas généraliser. On est vraiment dans les extrêmes à frôler nos limites émotives à chaque scéne. Javier Bardem joue juste, il n'est pas qu'une gueule et le prouve définitivement dans son rôle de père de famille aux responsabilités sans limites.
Atteint d'un cancer, il doit s'occuper de ses enfants délaissés par une mère bipolaire et gérer les différents acteurs d'un réseau de contrefaçons qui lui permet à peine de survivre.
Vous l'aurez compris, le film ne s'appelle pas les petits mouchoirs mais vous pourrez les sortir tant il vous prend aux trippes. La fin de la séance se suffit à elle même pour expliquer ce qu'on ressenti les gens. Des mines défaites, des yeux rougis ou encore des respirations de libération comme si le film nous avait pointé du doigt pendant presque 2 heures.

Je suis sorti tellement miné qu'il fallait presque rompre le sort avec une comédie potache. Cela aura été chose faite le samedi soir avec Date Limite de Todd Philipps qui se révèle spécialiste des road movie comiques apres le trés célèbre Very Bad Trip. Je voulais du rire et j'ai été servi. Le charismatique Zach Galifianakis signe un nouveau rôle qui semble taillé sur mesure. A ses côtés, Robert Downey Jr loin de ses rôles de super héros joue un homme colérique contraint de supporter un boulet dans un road trip à travers les Etats Unis.
Le mélange a parfaitement pris et les gags souvent potaches font exploser la salle mais différemment de la veille...

Au final 2 films à voir selon votre humeur du moment. Le film d'Inarritu est trés dur, celui de Todd Philipps permet de poser son cerveau ou de tout simplement se changer les idées. Faites votre choix!

Extrait musical Date Limite

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Très sympa ton blog, tu as à peu près les mêmes gouts que moi niveau films, j'adore les films décalés.

Si tu ne les as pas vu, je te conseillerai : Human Traffic, Le grand détournement (la classe américaine), into the wild. Et dans le genre horreur completement décalée : brain dead.

Bons visionnages et bonnes fêtes de fin d'année !

Clémence