Seven fait partie de ces films qu'on ne devrait regarder qu'une fois, le genre de film qu'un ami peut vous crâmer en quelques secondes...je ne serai pas de ceux là et vais tenter de tenir ma langue pour celles et ceux qui ne l'auraient jamais vu.
Sans vouloir faire mon playmobil (en avant les histoires) la découverte de ce film remonte aux années collège. Je me revois encore jalouser ma soeur qui avait réussi non sans mal à faire céder les parents pour déjà aller au cinéma et ensuite y aller voir un film d'horreur...quel exploit! Ma patience (et surtout mes parents) auront eu raison de moi et j'ai dû voir ce film le jour j de mes 12 ans.
Le film raconte la passation de pouvoir entre deux détectives. D'un côté on a Summerset, vieux roublard à quelques jours de la retraite qui tappe encore ses rapports à la machine, de l'autre Mills, alias le coq, jeune et plein d'arrogance qui n'est certainement pas venu faire de la figuration. Les deux hommes se retrouvent rapidement associés pour arrêter un serial killer qui agit selon la loi des sept pêchés capitaux. Minutieux et organisé l'homme redouble de vigilence et de fourberie dans un jeu du chat et de la souris avec nos deux inspecteurs.
Le travail de David Fincher est juste monumental sur ce film. La ville à elle seule mérite qu'on s'y attarde. Sorte de Gotham City sans chauves souris, le jour ne se lève jamais si ce n'est pour laisser place à des trombes d'eau. Les nuits sont glauques et pleines de misère que Summerset cherche à fuire au plus vite.
Côté casting Brad Pitt lâche le style années 90 avec cheveux longs et teint de poupée de cire pour casser un peu son image de playboy. Morgan Freeman reste dans son registre d'homme sage qui lui colle parfaitement à la peau. Ce monde plutôt viril est atténué par Gwyneth Paltrow qui tient un rôle mineur, presque accessoire. Son caractère angevin tranche totalement avec le côté sanguin de Brad Pitt, l'alchimie est parfaite!
J'avoue que le trop grand nombre de visionnages de ce film m'en a un peu gâché l'intérêt. Je devine la moitié des répliques et j'ai au moins le reflexe de ne pas sursauter lorsque je sais à l'avance ce qui pourrait me retourner l'estomac.
Par contre je ne saurai conseiller à ceux qui ne l'ont jamais vu ou qui ne s'en souviennent plus trop de se jeter dessus au plus vite!
Pour résumer Seven en dvd c'est :
L'envie de revoir ce film et de le chroniquer.
L'orgueil d'un visionnage au format Blu-Ray et de son supplément de comic books qui me donneront l'occasion de me la péter.
La gourmandise alors que je savoure mon repas devant un gros tas qui baigne dans son vomi et une assiette pleine de sauce spaghetti.
La paresse de regarder l'intégralité des bonus.
L'avarice de ne partager ce film qu'avec mon blog.
La colère quand je reste sur ma fin et sur celle du film
La luxure...à part Gwyneth Paltrow j'avoue que je bloque un peu là...
Heureusement pour vous Seven ne se résume pas qu'à ces simples faits...
Sans vouloir faire mon playmobil (en avant les histoires) la découverte de ce film remonte aux années collège. Je me revois encore jalouser ma soeur qui avait réussi non sans mal à faire céder les parents pour déjà aller au cinéma et ensuite y aller voir un film d'horreur...quel exploit! Ma patience (et surtout mes parents) auront eu raison de moi et j'ai dû voir ce film le jour j de mes 12 ans.
Le film raconte la passation de pouvoir entre deux détectives. D'un côté on a Summerset, vieux roublard à quelques jours de la retraite qui tappe encore ses rapports à la machine, de l'autre Mills, alias le coq, jeune et plein d'arrogance qui n'est certainement pas venu faire de la figuration. Les deux hommes se retrouvent rapidement associés pour arrêter un serial killer qui agit selon la loi des sept pêchés capitaux. Minutieux et organisé l'homme redouble de vigilence et de fourberie dans un jeu du chat et de la souris avec nos deux inspecteurs.
Le travail de David Fincher est juste monumental sur ce film. La ville à elle seule mérite qu'on s'y attarde. Sorte de Gotham City sans chauves souris, le jour ne se lève jamais si ce n'est pour laisser place à des trombes d'eau. Les nuits sont glauques et pleines de misère que Summerset cherche à fuire au plus vite.
Côté casting Brad Pitt lâche le style années 90 avec cheveux longs et teint de poupée de cire pour casser un peu son image de playboy. Morgan Freeman reste dans son registre d'homme sage qui lui colle parfaitement à la peau. Ce monde plutôt viril est atténué par Gwyneth Paltrow qui tient un rôle mineur, presque accessoire. Son caractère angevin tranche totalement avec le côté sanguin de Brad Pitt, l'alchimie est parfaite!
J'avoue que le trop grand nombre de visionnages de ce film m'en a un peu gâché l'intérêt. Je devine la moitié des répliques et j'ai au moins le reflexe de ne pas sursauter lorsque je sais à l'avance ce qui pourrait me retourner l'estomac.
Par contre je ne saurai conseiller à ceux qui ne l'ont jamais vu ou qui ne s'en souviennent plus trop de se jeter dessus au plus vite!
Pour résumer Seven en dvd c'est :
L'envie de revoir ce film et de le chroniquer.
L'orgueil d'un visionnage au format Blu-Ray et de son supplément de comic books qui me donneront l'occasion de me la péter.
La gourmandise alors que je savoure mon repas devant un gros tas qui baigne dans son vomi et une assiette pleine de sauce spaghetti.
La paresse de regarder l'intégralité des bonus.
L'avarice de ne partager ce film qu'avec mon blog.
La colère quand je reste sur ma fin et sur celle du film
La luxure...à part Gwyneth Paltrow j'avoue que je bloque un peu là...
Heureusement pour vous Seven ne se résume pas qu'à ces simples faits...
Infos et bande annonce
Extrait musical
1 commentaire:
Belle chronique ! BRAVO !!!
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